Port-de-Paix : les activités ont paralysé le lundi 11 Février 2019

0 244

PORT-DE-PAIX__ (Triboland) De très tôt dans la matinée du Lundi 11 Février 2019, la population dans certaines zones de la ville, comme: la rue Cappoix, l’avenue des trois rivières notamment avaient constaté des pneus enflammés, de légères baricardes dans certaines rues. Mais, par la suite les agents de la PNH  ont réagi, ce qui a permis le fonctionnement timide de la circulation avec les motos de taxis qui n’étaient pas, toutefois, en grand nombre. Et la circulation en voiture était au point mort. Sur tout le long des rues de la ville, on a remarqué pas de mal de curieux observant la situation d’inquiétude régnant dans la cité de Cappoix la mort, et d’autres qui ont fait les va et vient. A part des individus malintentionnés ayant lancé des jets de pierre sur une patrouille policière à la rue Cappoix et les policiers ont du réagir avec du gaz lacrymogène, toute la journée du lundi 11 févier s’était déroulée sans aucune grave incident.


Toutefois, cette situation de peur et les rumeurs ayant circulé dans la soirée du Dimanche 10 Février à Port-de-Paix, qui auraient fait croire que des actes violences, de banditisme allaient être perpétrés dans le chef-lieu du département du Nord’Ouest, ont suscité aux responsables des établissements scolaires privés et publics de la ville de procéder au renvoi des élèves à la maison, par mesures de prudence. Les activités commerciales (les marchés publics, les banques et autres) ont été totalement boycottées dans la métropole du Nord’Ouest. C’est aussi le même cadre de figure pour les transports en commun intercommunaux, où les chauffeurs de machine assurant les tronçons; Port-de-Paix-Saint-Louis du Nord, Port-de-Paix-Bassin-Bleu, etc…ne se faisaient pas remarquer dans leurs lieux de stationnement. 


 Cependant, Il ne s’agissait pas d’un mouvement de manifestions à proprement parler. Car, aucun groupe de personnes n’ avait pas investi les rues avec des pancartes en main, afin de pouvoir réellement préciser les mobiles de leur protestation. Contrairement dans d’autres régions du pays où les manifestants se prononcent clairement en faveur du départ du chef de l’État, la situation du lundi 11 février laisse la population, les observateurs en particulier dans la plus grande confusion quand aux objectifs clairs de ses initiateurs. Seulement, dans les points où le désordre se faisait sentir, on a pu remarquer quelques individus à oreilles percées qui allument de feu les caoutchoucs sans aucune déclaration. On dirait qu’il s’agit tout simplement pour eux de semer la panique et de provoquer les forces de l’ordre qui devaient momentanément intervenir pour éteindre le feu. Autrement, c’est un mouvement isolé de quelques individus.


Il faut souligner que de très tôt dans la matinée du 11 février, les forces ont appréhendé plusieurs individus pour avoir troublé la paix publique. Et au cours de cette même journée, d’autres fauteurs de troubles font également l’objet d’arrestation, selon le commissaire principal de la police, Caille Vital Ernst. Toutefois, Il fallait attendre la fin de la journée pour un bilan chiffré, suivant les propos du responsable du commissariat de Port-de-Paix. Parallèlement, l’atmosphère qui règne dans l’après-midi de ce Lundi donne l’impression que les activités pourront reprendre le mardi 12 Février. Car, le calme a rétabli dans toutes la ville après surtout les interventions des patrouilles policières. D’autant qu’aucun groupe organisé, même ceux-là se réclamant de l’opposition à Port-de-Paix n’ont pas investi les rues et ils ‘n’ont pas fait non plus aucune annonce relative à l’organisation d’une journée de manifestation pour ce Mardi.


Entre-temps, beaucoup de port-de-paisiens pour la plus part témoignent leur profond d’accord à toute l’idée de renverser le président Jovenel Moïse au pouvoir. Il se montrent très pessimistes quand à un éventuel changement après le départ du chef de l’État, suivant les leçons tirées après 1986, 1991, 2004… C’est ce même avis pour le Collectif des Forces Actives pour le Changement d’Haïti. ” rete prezidan Jovenel p’ap pote fwi pou peyi a, men voye l’ ale sa pral pi mal…” a déclaré son secrétaire général Jhon Aristide. Le responsable de cette organisations a toutefois proposé la négociation du mandat du président Jovenel Moïse, la formation d’un comité avec les représentants des forces vives de la nation pour l’organisation des états généraux de la nation, la réduction des ministère, l’élimination du sénat de la république et la diminution du nombre des députés, ect…comme éléments de solutions à la crise politique et économique bouleversant le pays. Par ailleurs, le Collectif des Forces Actives pour le Changement d’Haïti fait appel ai calme. ” zak kraze brize p’ap mennen nou ankenn kote” a-t-il ajouté.

Marc Edy Ossam  

Triboland.com

Leave A Reply