Des dizaines de victimes à déplorer après le passage dévastateur de l’ouragan Melissa sur Cuba, Haïti et la Jamaïque.

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TRiboLAND

10/29/2025

Par TRiboLAND.com

L’ouragan Melissa a déchaîné la terre, laissant derrière lui un sillage de drames et de dévastation à Cuba, Haïti et en Jamaïque. Mercredi, les paysages racontaient une tragédie silencieuse : des maisons sans toit, des poteaux électriques tombés comme des géants vaincus, des meubles rongés par l’eau, flottant sur des eaux troubles.

À Santa Cruz, en Jamaïque, une coulée de boue a obstrué la voie principale, transformant la route en un fleuve de terre et de débris. Les habitants, en état de choc, ont bravé la pluie pour décharger l’eau de leurs foyers, tentant de sauver ce qu’il leur reste. Au lycée local, un pan du toit s’est envolé, comme une carcasse arrachée par la tempête. Jennifer Small, résignée, confie : « Je n’avais jamais rien vu de pareil en toute ma vie ici. »

Melissa, le monstre des mers, a frappé la Jamaïque mardi en tant que cyclone de catégorie 5, avec des vents atteignant 295 km/h — un véritable colosse de la nature, parmi les plus puissants de l’Atlantique. Mais même en s’affaiblissant, il a laissé sa marque. Son passage a été tout aussi terrible en Haïti, où la crue de la La Digue a tout englouti, faisant au moins 25 morts. Les maisons s’effondrent comme des cartes de jeu, et des habitants, encore piégés sous les décombres, attendent désespérément de l’aide, alors que la pluie continue de tomber sans relâche.

Cuba, de son côté, a vécu un cauchemar liquide. Des quartiers entiers, à Granma notamment, ont été submergés sous plus de 40 cm d’eau, transformant la terre en une mer intérieure. La crise économique déjà aiguë s’aggrave : les coupures d’électricité, les pénuries de nourriture et de carburant rendent chaque effort de réparation plus ardent. Le président Díaz-Canel a lancé un appel à la résilience, avertissant que Melissa est « le plus fort que notre territoire ait jamais connu », et que le travail de reconstruction sera long et difficile.

L’œil du cyclone, à 150 miles au sud des Bahamas, souffle avec des vents de 155 km/h, étendant ses bras de tempête sur près de 322 km. Il avance, implacable, vers le nord-est, prêt à faire tanguer encore davantage la région. La mer pourrait monter jusqu’à 3,6 mètres, déchaînant une marée dévastatrice, tandis que des pluies torrentielles de 51 cm menacent d’ensevelir tout sur leur passage.

Les secours s’organisent : les États-Unis envoient des équipes pour venir en aide, tandis que les gouvernements locaux tentent, malgré la tourmente, d’évaluer l’étendue des dégâts. Partout, la population pleure ses pertes, mais lutte pour la vie, avec l’espoir ténu que la tempête finira par céder, laissant la place au courage et à la reconstruction.

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