Port-de-Paix: un projet de rénovation qui aggrave

0 408


Lancé au mois de Novembre 2018, par l’ex délégué départemental du Nord-Ouest, l’agronome Owell Théock et le directeur régional du Ministère des travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC), l’ingénieur Giro Jean Serge, le projet de rénovation de la ville de Port-de-Paix devait être arrivé à terme dans les trois mois qui suivaient la date de lancement. Une initiative du président Jovenel Moïse qui a voulu, dans une certaine mesure, redorer l’image périlleuse de la fière cité de Cappoix La mort. Une ville dans laquelle, vivre est impossible, si on n’acceptera pas de végéter dans l’inacceptable en matière d’hygiène, de mauvaises conditions sanitaire et autres. Une situation qui répugne. Ce qui signifie qu’un projet de rénovation aurait sa toute importance pour permettre aux jeunes progénitures de grandir et de respirer dans un autre environnement.


Malheureusement, après 10 mois environ en lieu et place d’une amélioration où les port-de-paisiens (nes) devraient vivre dans une autre atmosphère, les conditions physiques du chef-lieu du département du Nord-Ouest continue à s’enfoncer dans la boue, dans l’insalubrité. Aujourd’hui, la ville de Port-de-Paix se trouve dans un état lamentable dont elle n’a jamais été comme auparavant, alors qu’il s’agit d’un projet de rénovation qui serait en train d’exécuter par au-moins six (6) firmes de construction pour quel résultat? La rue Dumarsais Estimé, de l’avenue des trois rivières à l’angle de la rue Geffrard est pour l’instant impossible à la circulation pour n’importe quelle fine de pluie. Les rues Morpas et trois grâces, dont les firmes de construction ont réalisé seulement les caniveaux et la route de Latendrie, elles sont toutes impraticables. Il faut être près à salir ses vêtements pour investir les rues de Port-de-Paix même à motos.


Cependant, les spéculations sont multiples en ce qui concerne l’état d’avancement des travaux et la lenteur ou les retards enregistrés dans l’exécution du projet. Dans un premier temps, il s’agissait d’un rareté de carburant dans les périodes successives de grève dans le pays , selon les explications du directeur départemental du MTPTC. Toutefois, depuis un certains, les informations se déroulent autour d’un éventuel conflit entre l’ingénieur Giro Jean Serge et les responsables de certaines firmes engagées dans ces travaux. Des informations pertinentes laisseraient à croire que le problème est issu d’un manque de sérieux de la part des propriétaires des firmes qui n’arrivent pas à donner un travail équivalent à première tranche des fonds débloqués à leur égard. Pourtant, ces mêmes responsables auraient fait des pressions sur le directeur départemental du MTPTC, l’ingénieur Giro en vue de débloquer d’autres fonds.


Tout au long du mois du mois de Juillet pour arriver au début du mois d’Aout 2019, le numéro 1 de la direction régionale du MTPTC/NO aurait fait l’objet d’un transfert volontaire, vue la situation dans laquelle il se trouve, selon cette même source. À un moment donné, il s’était rendu à la direction générale du Ministère de tutelle pour exiger au ministre et au président Jovenel Moïse d’accepter son transfert vers un autre département pour la simple et bonne raison que certains propriétaires de firmes manifesteraient la pleine volonté de gaspiller la somme allouée pour réaliser les travaux. Donc, dans le cas où ces informations seraient authentiques, on pourrait s’interroger sur l’origine des dirigeants de ces firmes? S’ils sont des port-de-paisiens à part entière? Cependant, ce qui est certains même les travaux déjà réalisés dans la ville de Port-de-Paix, que ce soient dans le cadre de ce projet de rénovation ou antérieurement, ont suscité de vives critiques à l’endroit de la population.

Par ailleurs, lorsqu’on se réfléchit sur l’environnement, l’état physique du chef-lieu du département du Nord-Ouest depuis plus d’une décennie, on se demande si effectivement les autorités et les citoyens aiment et travaillent pour changement réel de la cité de Cappoix La mort? L’intérêt individuel et clandestin, la division et la politique partisane sont les maîtres mots entravant le processus de redorer l’image de cette ville, et ce, depuis bon nombre de temps. On dirait qu’il y a un désir express de détruire davantage, une résignation de végéter dans l’insalubrité, un objectif criminel de continuer à aggraver les conditions physiques de Port-de-Paix. Au lieu de fuir la malpropreté, on essaie de préférence de s’accommoder avec. Malheureusement, à la défaillance des autorités compétentes, la société civile ne se tient pas. Aucune action citoyenne, si non les œuvres des volontaires Pasteur Jean Claude Thervil et Gérard Jean-Baptiste. Quand la ville de Port-de-Paix se mettra debout? Conscience citoyenne!

Marc Edy Ossam, TRiboLAND

Leave A Reply