Vers le lancement du projet de reboisement à travers les écoles dans le Nord’Ouest

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PORT-DE-PAIX__(Triboland) Les directions départementales des ministères de l’éducation nationale et de la formation professionnelles et de l’Environnement ont réuni avec plus d’une cinquantaines d’inspecteurs de zone et des directeurs d’écoles publiques, des présentant des collectivités territoriales, dans le cadre du processus d’intégration du programme de reboisement à travers les écoles, sous les instructions du président de la république. Tenue à la salle de conférence de la délégation département du Nord’Ouest, cette rencontre fait suite à un circulaire du 22 Mars 2019 du MENFP et à un communiqué de presse conjoint du MENFP et MDE, relatifs à la matérialisation de ce projet, en vue de définir le degré d’implication de tous ces responsables dans sa mise en oeuvre.


Deux communes pilotes (Port-de-Paix et Chansolme) ont déjà sélectionné dans le département du Nord’Ouest pour initier le projet. Et dès ce Jeudi 04 Avril 2019, une équipe composée du MENFP et MDE sera sur le terrain pour l’identification des sites à exploiter, selon les déclarations du Professeur Dufresne Amiel Weblaire, directeur départemental du MENFP dans le Nord’Ouest qui n’a pas caché son enthousiasme. ” C’est un projet tardif qui aurait du être matérialisé, par rapport au niveau de la dégradation de l’environnement. Donc, tous nos responsables d’écoles et inspecteurs des communes concernées sont déjà mobilisés de manière a apporter leur appui à la stratégie de mise en terre des plantules, selon le vœu du ministère Pierre Josué Agénor Cadet”, a fait savoir M. Dufresne, félicitant l’initiative du chef de l’État et saluant le degré engagement des deux ministères dans ce processus. 

Luckner Noel, Directeur
départemental d’environment

Dufresne Amiel Weblaire, Directeur départemental du MENFP


En exécutant ce projet de reboisement, un accent particulier sera mis sur les arbres fruitiers, même lorsque les abres forestiers ne seront pas totalement mis à l’écart, d’après les dires du directeur départemental du ministère de l’environnement dans le Nord’Ouest, l’agronome Luckner Noël. Là, il s’agit d’un choix économique. Car, les zones à reboiser doteront non seulement d’une couverture végétale, ils habitant qui y demeurent, trouveront dans l’avenir des fruits pour la consommation, selon le directeur régional du MDE. Cependant, certains directeurs d’écoles ont grandement exprimé leur préoccupations quand à la survie de ces plantules, vue la situation de sécheresses frappant le département du Nord’Ouest depuis plusieurs mois. A cette inquiétude, l’agronome Luckner Noël du MDE répond. ” Nous allons profiter les périodes pluvieuses pour la mise en terre des plantules”, a-t-il déclaré.


“Les 22 Avril, 24 Mai et 05 Juin sont les dates retenues pour réaliser des interventions musclées sur les sites que nous allons le plus vite que possible identifier”, s’exclame le délégué départemental du Nord’Ouest, M. Wisley Dordoille, en marge de la rencontre, tout en se rappelant des conséquences néfastes liées au phénomène de déboisement sur l’ensemble de la population.  Le représentant de l’exécutif dans le Nord’Ouest affirme que, dans le cadre de ce projet,  des millions de plantules seront mise en terre, selon le vœu du président de la république. Le Cacao via son expansion sur le marché national et international du temps de la colonisation, semble détenir encore aujourd’hui une importance capitale. C’est pourquoi, cette plante tient une place prépondérante dans les premières interventions cibles, d’après M. Wisley.  Il faut dans une année environ, les gens récolteront du cacao pour être vendu tant sur le marché national que sur celui international”, à en croire le délégué départemental.


Toutefois, dans le but d’assurer la pérennisation des actions, les CASEC et les ASEC dans les zones ciblées auront à fournir un rapport régulier à la délégation départementale du Nord’Ouest qui coordonne le projet, suivant les propos de M. Wisley Dordoille. Cependant, alors que les plantules grandiront, l’État devrait parallèlement envisager une autre alternative de la coupe des arbres par les habitants eux-mêmes. Ceci consiste non seulement à les sensibiliser les gens sur l’importance des arbres, mais également à mettre à leur disposition, d’autres possibilités économiques. Car, de nos jours, la coupe des arbres pour faire du Charbon, devient l’une des grandes sources économiques des paysans. Si non, une fois grandies ces plantules seront utilisées pour faire du charbon à vendre. En outre, il est à souligner que le centre de germoplasme de Port-de-Paix ne s’achève pas encore pour la production des pépinières. Mais, grâce à d’autres contres de production à travers le département, le ministère de l’environnement mettra des fonds disponibles pour les acheter, si l’on veut croire au propos de l’agronome Luckner Noël.

Marc Edy Ossam, Triboland.com


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