Ah, encore un report du Conseil des ministres ! On dirait que les désaccords internes sont devenus une nouvelle tradition.

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TRiboLAND

Par TRiboLAND.com


Le Conseil des ministres, prévu pour le mercredi 27 novembre 2024, n’a finalement pas eu lieu. Ce report a mis en lumière des tensions croissantes au sein du gouvernement, ainsi que des retards préoccupants dans la préparation de documents stratégiques jugés cruciaux pour l’avenir du pays.

Des sources proches de l’exécutif ont révélé que cette décision était due à l’absence de finalisation de trois projets de décrets essentiels. Le premier, relatif à l’Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale (OCAG), visait à renforcer la transparence et l’efficacité du gouvernement. Le second portait sur la création d’un Conseil National de Sécurité, prévu pour instaurer une coordination efficace dans un contexte de crise sécuritaire persistante. Enfin, le troisième décret concernait le Fonds d’Appui à la Sécurité, vital pour financer des initiatives destinées à lutter contre l’insécurité.

Face à ces retards, de nombreuses interrogations émergent. Comment un gouvernement en est-il arrivé à accumuler tant de retards sur des enjeux aussi cruciaux ? Les doutes et les inquiétudes grandissent, laissant planer un sentiment d’incertitude sur la capacité de l’exécutif à faire face aux défis qui l’attendent.

Dans les coulisses du Conseil de Transition Politique (CPT), une bataille sourde s’est intensifiée autour de la nomination des nouveaux Directeurs Généraux. Deux camps distincts émergent, chacun avec ses propres ambitions et motivations. D’un côté, un groupe déterminé à monopoliser ces positions clés pour renforcer son influence et favoriser ses membres. De l’autre, un clan qui s’érige en défenseur de l’équité, s’opposant farouchement à toute forme de favoritisme.

Alors que les discussions s’enveniment, il devient évident que cette division va bien au-delà de simples nominations. Les tensions perturbent le bon fonctionnement du CPT, créant un climat de méfiance et d’instabilité. Les décisions essentielles, qui devraient être prises pour répondre aux enjeux critiques du pays, sont repoussées, tandis que chaque camp s’emploie à défendre ses intérêts.

Les observateurs du milieu politique ne peuvent s’empêcher de remarquer que cette lutte de pouvoir, loin de favoriser un exécutif uni et efficace, ne fait que souligner l’incapacité de ses membres à se concentrer sur les véritables défis auxquels le pays est confronté. Dans ce contexte tumultueux, les véritables priorités semblent s’éclipser, laissant place à une danse complexe d’alliances et de rivalités.

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