Après des averses ininterrompues pendant plusieurs heures dans la nuit du jeudi 18 et le vendredi 19 juin 2020, la cité de Capois se retrouve à genou et complètement boueuse.
Les principales rues de la ville sont inondées. La rivière de Port-de-Paix est debordée de son lit pour aller inonder les habitants de Djerilon et ceux de Nan Palan. L’eau monte jusqu’à la ceinture des gens à l’interieure des maisons.
Les constats sont pratiquement les mêmes pour le bas de la ville. Plusieurs maisons inondées et des dizaines de familles sinistrées. L’espoir du drainage semble partir en fumée après les dernières pluies.
Même les travaux initiés sur la route nationale dépuis quelques jours ne sont pas épargnés par les dernières averses porteuses d’un message clair et d’une interdiction.
Les routes secondaires de la troisième section de Port-de-Paix sont obstruées par des alluvions, ce qui rend pour l’instant difficile l’approvisionnement en eau et en nourriture.
Si la population s’énerve encore une fois de l’inertie du pouvoir de Jovenel Moise qu’elle pensait être le sien, les autorités ne sont pas encore à la hauteur d’un bilan officiel des dégâts. Pourtant ils sont bien visibles et facilement repérables.
La nature ne semble pas pardoner la passivité d’une population trop tendre à l’égard de ces dirigeants qui se veulent la forme humaine de l’incompétence et de la méchanceté.
Devilas Wilgens
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