Le Japon a ouvert un nouveau chapitre de son histoire en désignant pour la première fois une femme à la tête de son gouvernement

Par TRiboLAND.com
Le Japon a franchi une étape historique en élisant sa toute première femme à la tête du gouvernement, mettant ainsi fin à une période de vide politique de trois mois. Cette nomination marque un tournant dans la politique japonaise, traditionnellement dominée par des figures masculines. Cependant, la nouvelle Première ministre, dont le nom n’est pas précisé ici, doit faire face à un contexte politique conservateur.
Parmi les membres influents du parlement japonais, San-eye Taka-ichi se distingue par ses positions ultraconservatrices. Elle a longtemps freiné les réformes visant à promouvoir l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes. Elle soutient notamment la succession impériale exclusivement réservée aux hommes, ce qui limite la possibilité d’une reine ou d’une impératrice consort à l’avenir. De plus, elle s’oppose fermement au mariage entre personnes de même sexe et à l’introduction de réformes permettant aux couples mariés de porter des noms séparés, des mesures qui auraient contribué à moderniser et à rendre plus inclusif le tissu social japonais.
Ce contexte souligne les défis auxquels la nouvelle dirigeante devra faire face pour concilier ses ambitions de changement avec les résistances conservatrices qui prévalent dans la société et la politique japonaises.





