Dans un coup de maître, la Police Nationale d’Haïti (PNH) a déjoué les plans du gang criminel “Kokorat San Ras”, neutralisant ainsi ses membres.

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TRiboLAND

Par TRiboLAND.com

L’arrestation en janvier 2025 de sept membres présumés du gang “Kokorat San Ras” par la Police Nationale d’Haïti (PNH) représente une étape significative dans la lutte contre la criminalité organisée dans le département de l’Artibonite. Cette opération s’inscrit dans un contexte d’escalade des mesures sécuritaires entrepris par les autorités haïtiennes, en collaboration avec la Mission de Soutien à la Sécurité Multinationale (MSS), depuis novembre 2024.

L’objectif des opérations menées par la PNH est multiple. D’une part, il s’agit de disloquer les gangs qui sèment la terreur dans des zones spécifiques, notamment dans la commune d’Estère, où l’impact sur la sécurité publique est palpable. D’autre part, la restauration de la libre circulation sur la Route Nationale n°1 est essentielle non seulement pour le quotidien des habitants, mais aussi pour l’économie locale, largement affectée par l’insécurité. Enfin, la reprise du contrôle des zones stratégiques, comme Lacroix Périsse, est cruciale pour limiter les capacités opérationnelles des gangs et établir une présence sécurisée des autorités.

Les individus arrêtés, tous résidents de Gonaïves, présentent des profils variés au sein de la hiérarchie du gang. Parmi eux, Gueslin Joseph, alias Nèlin, et Michel Philippe, alias Ti Mako, semblent jouer des rôles clés, tandis que Frantzdy Glaude, un ancien condamné, souligne la difficulté de réintégrer des individus issus de milieux criminels. Cette diversité d’âge et d’expérience parmi les membres du gang reflète probablement une structure organisée qui s’efforce de maintenir une continuité opérationnelle malgré la pression accrue des forces de l’ordre.

En somme, cette opération contre le “Kokorat San Ras” est révélatrice des efforts des autorités haïtiennes pour rétablir l’ordre dans un contexte de violence persistante. Les ramifications de ces actions pourraient avoir des effets durables sur la dynamique de la criminalité organisée dans la région, ainsi que sur la perception de sécurité au sein de la population.

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