Sécurité : les autorités haïtiennes ont annoncé qu’elles ne donneraient pas suite à la demande de visite du Président colombien.

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Pra TRiboLAND.com

Le Président colombien, Gustavo Petro, envisage de se rendre en Haïti à la suite de l’investiture de son homologue dominicain, Luis Abinader. L’objectif de cette visite est de conduire une délégation de haut niveau vers Haïti, où se trouvent actuellement 17 citoyens colombiens emprisonnés en raison de leur implication présumée dans l’assassinat de l’ancien Président haïtien, Jovenel Moïse, survenu en 2021. Ces informations ont été rapportées par le Miami Herald. Cette démarche soulève des questions sur les relations diplomatiques et juridiques entre les nations impliquées.

Cette visite aurait marqué la première d’un Président de l’hémisphère depuis le début de la transition politique en Haïti. Cependant, elle aurait exigé la réallocation de ressources sécuritaires significatives, telles que des véhicules blindés et des agents de police, à un moment où le gouvernement s’efforce de rassembler ses forces pour combattre l’insécurité et les gangs.

D’autre part, selon le quotidien floridien, la visite de Petro s’inscrivait dans le cadre d’une initiative diplomatique orchestrée par son administration, visant à obtenir l’extradition des anciens soldats colombiens suspectés d’avoir tué Jovenel Moïse. Le mois dernier, la Colombie a sollicité le gouvernement haïtien pour l’extradition de ces individus, mais cette requête a été refusée par les autorités haïtiennes, qui demeurent fermes sur leur position : les accusés doivent être jugés sur le territoire haïtien.

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