Ghana : Le gouvernement est instamment prié de consacrer une facilité de crédit aux agricultrices rurales

2,127

Par GNA 15 octobre 2021

Le Centre for Women in Agriculture and Nutrition (CWAN), une organisation non gouvernementale (ONG), a demandé au gouvernement d’allouer un crédit dédié aux femmes rurales pour qu’elles s’engagent dans des activités agricoles productives.

Elle a déclaré que les femmes des communautés rurales contribuaient au panier alimentaire national, mais que le manque de financement nuisait à leurs efforts pour produire suffisamment.

M. Emmanuel Wullingdool, Directeur exécutif de CWAN, a lancé l’appel dans une déclaration pour marquer l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales (IDRW) sur le thème « Les femmes rurales cultivant une bonne nourriture pour tous ».

La déclaration a noté que les femmes rurales avaient formé l’Association villageoise d’épargne et de prêt (VSLA) pour leur permettre de générer des fonds pour investir dans leurs activités agricoles, mais que l’initiative n’était pas assez utile pour les femmes d’où la nécessité d’une intervention gouvernementale.

« Pour prendre des mesures immédiates, les gouvernements doivent se servir de leurs budgets nationaux pour s’assurer que les femmes ont un accès adéquat aux crédits. « Cela signifierait qu’un certain quota de crédit gouvernemental dans le cadre des programmes agricoles gouvernementaux pourrait être accordé aux femmes comme une forme de ciblage », a déclaré le communiqué.

La déclaration ajoutait qu’outre le manque de financement pour les femmes rurales, elles étaient également confrontées au défi de l’accès aux terres agricoles productives par rapport à leurs homologues masculins.

Il a déclaré que la dimension de genre des politiques dans le secteur agricole n’avait pas été pleinement mise en œuvre dans ce dernier secteur, créant ainsi des obstacles.

« Les pertes de produits après la récolte touchent les femmes de façon disproportionnée, car elles ne disposent pas de technologies d’entreposage adéquates et abordables pour leurs produits.

« Les pertes ne sont pas seulement quantitatives, mais qualitatives en raison de la présence d’aflatoxines et d’autres méthodes de stockage médiocres qui réduisent l’intégrité et la valeur des produits », a ajouté l’énoncé.

Il a donc souligné la nécessité de mettre tout le monde sur le pont pour surmonter les défis auxquels les femmes rurales sont confrontées pour contribuer au développement national.

Les femmes rurales n’ont pas les moyens d’accéder au crédit des établissements de crédit. Ils ne sont pas en mesure d’acheter les matières premières nécessaires pour s’engager dans une production de qualité.

« À cet égard, les gouvernements pourraient tirer parti des groupes SUSU initiés par les femmes rurales pour s’assurer qu’elles disposent du soutien de crédit nécessaire pour améliorer leur travail », explique la déclaration.

Comments are closed.