Un député embrasse le sein de sa femme en pleine visioconférence

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Un député argentin a été suspendu après avoir embrassé le sein de sa femme lors d’une session parlementaire en visioconférence. Confus, Juan Emilio Ameri a tenté de s’excuser, expliquant qu’il pensait ne pas être connecté à ce moment-là.

Ouest-France Publié le 25/09/2020 à 02h11

Un député argentin a été suspendu jeudi pour avoir, lors d’une session parlementaire en visioconférence, embrassé le sein de sa conjointe à ses côtés, la vidéo de la scène connaissant depuis un fort succès sur les réseaux sociaux.

Sur l’écran géant installé au Parlement, lors de ces séances où seuls une partie des députés sont présents physiquement et alors que l’un d’entre eux a pris la parole, une femme apparaît sur la vignette d’écran au côté de Juan Emilio Ameri qui l’enserre de son bras.

Le député de la province de Salta (nord-est) a alors sortir un sein du t-shirt noir que portait la jeune femme et s’est mis à l’embrasser.

« Dépasse les règles de bienséance »

La session parlementaire a d’abord été interrompue, puis suspendue, par le président du Parlement, Sergio Massa.

« Tout au long de ces mois en télétravail nous avons vécu différentes situations où un député s’est endormi ou un autre s’est caché, mais aujourd’hui nous avons vécu une situation qui dépasse les règles de bienséance de cette maison, » a lancé M. Massa.

Confus, M. Ameri a tenté de s’excuser, expliquant qu’il pensait ne pas être connecté à ce moment-là.

« Regrets »

« Ici, dans tout l’intérieur du pays, la connexion est très mauvaise. Ma conjointe est sortie des toilettes, je lui ai demandé comment étaient ses prothèses et je l’ai embrassée, car il y a dix jours elle a été opérée pour des prothèses mammaires », s’est défendu le député de 47 ans qui devrait connaître dans un délai de cinq jours la sanction infligée par le Parlement.

Les images ont été vues plusieurs centaines de milliers de fois dans le pays, souvent accompagnées de commentaires acerbes.

Le député, membre de la coalition gouvernementale Frente de Todos du président de centre-gauche Alberto Fernandez, répète lui ses « regrets » et sa « grande honte ».

source: https://www.ouest-france.fr

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