La construction de l’hôpital OFATMA à Port-de-Paix suscite l’inquiétude
Lancé en date du onze (11) Janvier 2019 à (bois piquant, localité située à quelques km de la ville de Port-de-Paix, où la première Dame de la république Martine Moïse et le Directeur général de l’Office d’Accident Travail, Maladie et Maternité, Dr Agubus Joseph avaient procédé à la pose de la première de cette édifice en présence de la Ministère de la Santé Publique et de la Population, Dr Marie Greta Roy Clément, de l’ambassadeur taïwanais THENG HAO, du sénateur Kedlaire Augustin, des députés Jean Mary Florestal et Fils Joseph et autre, les travaux devaient normalement se démarrer quelles que semaines, après. Un projet qui a été fortement accueilli par la communauté des assurés de l’OFATMA dans le Nord’Ouest. Pourtant, environ six (6) mois après, il n’y a pas lieu de nourrir l’espoir, vue que les travaux ne s’avancent pas.
Toutefois, vers la moitié du mois d’Avril 2019, des informations venant des sources fiables faisaient croire que, finalement, les travaux allaient être démarrer en grande pompe. Nous sommes, maintenant au moi de juin, on a encore réalisé seulement de légers aménagements de l’espace, sur lequel cette édifice publique doit s’ériger. Sur les périmètres du terrain, on a pu constater un petit bacchoe loader, deux à trois ouvriers ou opérateurs qui n’ont rien fait véritablement et un lot de pierres qui servent à la maçonnerie. Il s’agirait de l’avis de plus d’un, d’une stratégie ou d’une manœuvre dilatoire de la firme d’exécution OECC pour faire passer le temps et pour tromper les regards de tous ceux qui espèrent voir la réalisation de ce grand chantier. En réalité, il serait est une absurdité de parler du démarrage des travaux de construction de l’hôpital OFATMA à Port-de-Paix, voir pour faire mention de leur état d’avancement. Or, ce projet s’étend sur une période de vingt (20) mois environ pour que les travaux s’achèvent complètement et que l’on procédera à l’inauguration de ce bâtiment. Il ne reste pour l’instant que quatorze (14) mois.
L’inquiétude se résulte dans fragilité de l’État, où il y a toujours la continuité dans les mauvais actes et non dans les bonnes actions. Et surtout par rapport à la crise politique qui a tant duré dans le pays, on cours le risque d’en perdre. Or, la population du département en général se confronte à des problèmes énormes en soins de santé. L’unique hôpital de référence de la région nord’ouesienne (immaculée conception de Port-de-Paix) est tombé en défaillance, depuis plus d’une décennie. Ce qui implique que la construction de l’hôpital OFATMA à Port-de-Paix serait non seulement l’une des plus grandes réalisations effectuées à date sur le règne du président Jovenel Moïse et répondrait à un besoin sérieux en matière de soins sanitaires.
Financé par le gouvernement taïwanais à hauteur de huit million de dollars américain (8,000,000,00) US, centre hospitalier devra avoir une capacité d’accueil de cent vingt (120) lits, selon le Dr Agabus Joseph qui affirmait par ailleurs qu’à côté les quatre services de bases qui seront disponibles 24/24, comme : maternité, chirurgie, pédiatrie et médecine interne; l’hôpital OFATMA à Port-de-Paix comprendra également les services d’ophtalmologie, de dualisme, d’urologie, de physiothérapie, de néphrologie et d’orthopédie. ” …donc, c’est un hôpital complet que nous venons offrir à la population nord’ouesienne, notamment aux assurés de l’OFATMA dans la région “, a déclaré le directeur général de l’institution, lors de la cérémonie de lancement en janvier dernier.
Malheureusement, on est loin de visualiser cette oeuvre qui reste encore dans les idées et sur le papier. La population attend avec impatience. Mais hélas, six (6) mois après, tout est confu. Personne pour vous fournir des explications sur les retards enregistrés. Rappelons qu’en vue de répondre aux exigences sanitaires des assurés de l’OFATMA dans le Nord’Ouest, la Direction Générale s’était entendue de contracter avec le centre médical Beraca à la pointe des palmistes. Ce qui serait très significatif de voir l’OFATMA détenant son propre centre hospitalier à Port-de-Paix pour osculter ses assurés au besoin. Cela pourrait rendre l’institution à être beaucoup plus efficace et contribuer à augmenter l’effectif des assurés. En effet, il est au Dr Agabus d’exercer des pression sur les responsables de la firme taïwanaise OECC, chargée d’exécuter ce projet.
Marc Edy Ossam, TRiboLAND
