Dans un tournant décisif, Donald Trump ne se contente plus de promesses. La première vague de déportés a atterri à Haïti

Par TRiboLAND.com
Sous l’égide de Donald Trump, l’Amérique a décidé de tourner une page, rapatriant ces derniers jours des milliers de migrants, parmi lesquels de nombreux Haïtiens. Accusés d’être les acteurs d’un récit criminel sur le sol américain, ces hommes et ces femmes ont foulé le sol de leur terre natale à l’aéroport du Cap-Haïtien, le 4 février 2025, dans un contexte à la fois poignant et troublant.
Le contraste entre l’administration sortante et la nouvelle est saisissant. Pour l’ancien président démocrate, l’Amérique était un jardin florissant, un espace où chacun pouvait cultiver ses rêves sans entrave. À l’inverse, Trump peint un tableau de l’Amérique devenu une forteresse, où les portes se ferment et les cœurs se referment.
Dès ses premiers pas en campagne, Trump avait promis de faire des questions migratoires le cœur de son mandat. Mais alors que le rideau se lève sur cette nouvelle ère, la réalité semble encore loin de ses ambitions, les premières mesures de son administration révélant un chemin semé d’embûches.
Cependant, pour ces migrants, le retour en Haïti n’est pas une célébration. Accueillis avec un mélange d’applaudissements et de murmures de méfiance, ils portent le poids d’un rejet qui les suit en écho. L’insécurité grandissante dans leur pays d’origine assombrit encore davantage un retour qui devrait être celui des retrouvailles, mais qui se transforme en une quête de sécurité perdue.