La santé publique versus la santé individuelle

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par Marie-France de Meuron.

La santé publique considère l’ensemble de la population et uniformise ses décisions selon des critères plutôt mathématiques comme les statistiques. À l’opposé, chaque individu construit sa santé selon moult paramètres qui permettent un équilibre plus ou moins harmonieux dont il est responsable à chaque instant. En voulant lui imposer des critères bien définis et délimités, la santé publique réduit de beaucoup la souplesse de gestion de chaque être humain.

Une conséquence frappante en est l’évolution du Quotient Intellectuel (QI). Avec toutes ces augmentations des primes d’assurance maladie et les progrès de la médecine tant vantés, le QI devrait augmenter. Non, il diminue, en France1 comme dans toute l’Europe, depuis une quinzaine d’années2. Un film sur ARTE nous le démontre avec vigueur et différents scientifiques nous en expliquent  plusieurs raisons3

Un énarque, journaliste économique, pose la question de savoir comment la caste a obtenu le consentement aveugle de la majorité au vaccin4, autrement dit comment se fait-il que tant de personnes n’aient pas activé davantage leur QI ? On ne pouvait mieux résumer la différence éthique qui sépare les propagateurs ou adeptes de la propagande officielle, et les résistants au vaccin. D’un côté, il est question de pathos comme la confiance ou la défiance vis-à-vis du pouvoir. D’un autre côté, il est question de rationalité, de principe de précaution, et d’analyse bénéfice-risque… Avant de montrer la profonde médiocrité intellectuelle de tous ceux qui tentent de nous faire passer des vessies pour des lanternes, et la propagande officielle pour une vérité infaillible digne de Pie X, je voudrais ici rappeler les grands piliers de ce qui a fondé le scepticisme vis-à-vis des injections à l’ARN Messager qui ont été pratiquées à coups d’obligation vaccinale et de passes bannissant les hésitants. 

Un  chercheur algérien en relations internationales en résume très clairement les conséquences5 : L’infiniment petit à l’assaut de l’infiniment vulnérable. Il cite un auteur inconnu : « Ce qui me surprend le plus chez l’Homme, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. À force de penser anxieusement au futur, il ne vit pas au présent et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir, et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu. »

Dans une vidéo de 30 minutes, l’auteur cherche à répondre à la question : Comment des honnêtes gens ont pu défendre Pfizer ? Il constate : Une majorité de défenseurs involontaires des gravissimes abus de pouvoir que les peuples ont subis ne sont pas à ranger dans la catégorie des cyniques et des propagandistes sans scrupules. Non, ils n’auront, hélas, été que des citoyens abusés par ces derniers… La dissonance cognitive est devenue la dissonance citoyenne.

Les dirigeants de la santé publique n’ont pas tenu compte de l’impact de leurs décisions sur la santé des enfants : « Les enfants sacrifiés du Covid ». Les enfants sont les premières victimes de cette guerre. Le confinement les a isolés du monde et de leurs camarades, remplaçant les échanges humains par des échanges virtuels. Les masques cachent le visage et les émotions d’autrui, le pass leur interdit les activités collectives salvatrices.

Comme l’édition 21/2022 de Voix et Contrevoix le développe6, les médias grand public sont condamnés à l’uniformisation. Ainsi, ce ne sont pas que les individus qui sont assignés à cette standardisation !

L’uniformisation coûte cher : La Confédération prévoit un déficit de 4,1 milliards7 ? Ce déficit est principalement lié aux dépenses extraordinaires, dont la plupart sont dues aux mesures de lutte contre le coronavirus. Évidemment, quand on prive les citoyens de leur libre-arbitre et qu’on impose des soins souvent inappropriés, cela coûte cher…

En plus, il faut tenir compte de tous les frais qui vont suivre pour réparer les dégâts des mesures focalisées sur un élément, sans tenir compte des conséquences sur différents plans dans les mois ou les années à venir. Ainsi, sont lancés des avertissements alarmants suite au port du masque8 : L’éducatrice trouve effrayant que les enfants se mettent à peindre des personnes sans bouche ni nez. Pour Ulrike Stockmann, il s’agit là de symptômes de déformations psychiques et cognitives des enfants. Le port du masque empêche également le développement des voies respiratoires. En outre, le système immunitaire est affaibli à long terme en raison de l’angoisse et de la panique permanentes.

Dans le cadre de la santé individuelle, nous pouvons mentionner la santé de certains médecins fidèles à leurs connaissances scientifiques et éthiques, qui ont osé s’affirmer dans leur cadre professionnel respectif, quitte à perdre leur poste.

 La vérité et la justice ont refait surface, pour le Pr Perrone par exemple9. Mais si du point de vue personnel sa victoire méritée est réelle, les attendus du jugement montrent qu’il faut continuer le combat pour que les libertés d’expression et de prescription pleines et entières des médecins soient enfin reconnues et respectées par l’Ordre et que tous les procès iniques contre les confrères courageux soient abandonnés et leur honneur lavé.

De son côté, « Martine Wonner est convoquée devant la chambre disciplinaire régionale de l’Ordre des médecins pour être jugée par ses pairs lui reprochant des fautes déontologiques et notamment pour avoir pris des positions contraires à la doxa gouvernementale lors de la crise covid »10. En tant que médecin ET parlementaire, elle aurait dû être soutenue par ses collègues des deux bords. Même les médias s’y sont mêlés puisque la vidéo où elle s’exprimait clairement « Depuis un an, il n’y a plus aucun débat possible », interview sans filtre de Martine Wonner a été supprimée, car elle ne respectait pas le règlement de la communauté YouTube11.

En Suisse, le Dr Saegesser a reçu une amende pécuniaire et l’exclusion de la société vaudoise de médecine. Interrogé par un confrère pertinent, il s’exprime lors d’un entretien complet (1h30)12.

À la 39ème minute, il déplore : Dès qu’on entre dans une forme de conformisme, d’obscurantisme, qu’on n’accepte pas la différence, ça n’est plus une médecine, ça n’est plus non plus une science, on s’inscrit dans une espèce de nouvelle vérité imposée de l’extérieur.

À la 43ème minute, il définit : Il n’y a pas de complotiste sans comploteur ! Si certains expriment des choses en réaction, c’est parce qu’ils sont choqués par le caractère illogique de ce qu’on leur oppose. Si le complotisme c’est faire preuve d’esprit critique, c’est bien. Si réfléchir, c’est déjà désobéir, ça devient inquiétant.

Dans ses derniers bulletins hebdomadaires13, l’Office fédéral de la Santé publique (OFSP) persiste à encourager à la vaccination (il vaudrait mieux la nommer par ce qu’elle est : une l’injection génique) : Pour obtenir une meilleure protection contre une forme grave du COVID-19 en automne et en hiver, la vaccination de rappel est recommandée en particulier aux personnes de 65 ans et plus, aux femmes enceintes et en cas d’antécédents. Cet exemple d’uniformisation de ces catégories de personnes prouve à quel point les décideurs de santé publique ne tiennent pas compte de toutes les particularités pourtant démontrées lors des effets secondaires clairement mis en évidence depuis le début de la covidémie. Prenons le cas de la dangerosité pour les femmes enceintes14 ; L’étude ne porte que sur les 7 jours post injection ! C’est quand même très court pour affirmer que les grossesses qui durent 9 mois n’ont pas été altérées par les injections et que les futurs nouveau-nés n’en ont pas souffert.  En 7 jours de suivi, ils ont quand même réussi à avoir chez les vaccinées : 4 qui ont perdu la vue, 7 incapables de marcher, 91 infections respiratoires, 1 paralysie soudaine du visage, et de nombreuses fausses couches.

Concernant une autre phase de la vie gynécologique, on peut mentionner ce collectif de femmes : « Où est mon cycle ? »15 afin de rapporter des effets secondaires sur leur cycle menstruel post-vaccination contre le Covid-19. Il est évident que le système gynécologique est très complexe et l’injection d’un produit uniforme pour toutes ne correspond pas aux particularités biologiques et physiologiques de chacune.

Comment peut-on pareillement uniformiser la population alors que chaque personne présente ses propres formes et fonctionnements, de plus selon une étape de vie particulière ?

Marie-France de Meuron

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