14,3 millions d’Angolais se rendront aux urnes pour des élections générales très compétitives

Luanda – Quelque 14,3 millions d’électeurs angolais devraient voter mercredi pour élire le président et les membres de l’Assemblée nationale.

L’élection générale du 24 août, avec un total de huit candidats à la présidence, sera la cinquième du genre depuis l’introduction des élections démocratiques en 1992 dans le pays d’Afrique australe. Les huit candidats, qui se présentent sur les listes de sept partis politiques et d’une coalition cette année, contestent ce qui devrait être l’élection la plus compétitive depuis 1992. Les huit partis participants se battront pour les 220 sièges de l’Assemblée nationale.

Sur les 220 sièges, 130 sont élus à partir des listes nationales des partis, et les 90 parlementaires restants sont élus sur la base de listes provinciales, chacune des 18 provinces du pays élisant cinq députés.

Le président n’est pas élu directement. Conformément à la constitution angolaise, le principal candidat d’un parti politique qui obtient le plus de votes est élu président.

Le président est élu pour le même mandat que les membres de l’Assemblée nationale et peut remplir deux mandats au maximum. Chaque partie participante nomme un candidat à la présidence en tête de sa liste, qui doit être clairement identifié sur le bulletin de vote.

Le Président sortant Joao Lourenco du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), qui brigue un second mandat, devra faire face à un défi de la part d’Adalberto Costa Junior, leader de la plus grande opposition du pays, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA). Le MPLA avait remporté toutes les élections précédentes tenues en 1992, 2008, 2012 et 2017, respectivement.

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