L’ex-directeur de campagne de Donald Trump hospitalisé après des menaces de suicide

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Brad Parscale, un personnage imposant connu pour son franc-parler, a été remplacé en juillet, quatre mois avant l’élection présidentielle

TRiboLAND avec 20 Minutes et AFP

Publié le 28/09/20 à 09h59 — Mis à jour le 28/09/20 à 10h18

Menaçant de se suicider, Brad Parscale, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump, a été hospitalisé, ce dimanche, ont rapporté les médias américains, précisant que l’alerte avait été lancée par sa femme.

Connu pour son franc-parler, Brad Parscale a été remplacé en juillet, quatre mois avant l’élection présidentielle, alors que Donald Trump était en baisse dans les sondages. Les policiers sont intervenus à son domicile, après avoir été prévenus qu’un « homme armé tentait de se suicider », a déclaré sur CNN une policière de Fort Lauderdale en Floride, DeAnna Greenlaw.

L’homme possédait plusieurs armes à feu

L’homme a été par la suite identifié comme étant Brad Parscale par les policiers, qui ont précisé que c’était son épouse qui avait passé l’appel. Cette dernière a déclaré que son mari était « armé, qu’il avait accès à plusieurs armes à feu dans leur résidence, et qu’il menaçait de se faire du mal », a ajouté DeAnna Greenlaw.

L’ancien directeur de campagne s’est rapidement rendu aux policiers de Floride, où une loi permet la détention temporaire des personnes atteintes de maladie mentale. Brad Parscale avait été démis de ses fonctions après un meeting de campagne de Donald Trump à Tulsa, dans l’Oklahoma qui avait été largement critiqué, tant pour la faible participation que pour le discours décousu du président.

« Ils devraient avoir honte de ce qu’ils ont fait à cet homme »

Il est cependant demeuré un membre important de l’équipe de campagne. « Brad Parscale est un membre de notre famille et nous l’aimons tous. Nous sommes prêts à le soutenir ainsi que sa famille par tous les moyens », a déclaré le directeur de communication de la campagne de Trump, Tim Murtaugh, au journal South Florida Sun Sentinel.

« Les attaques personnelles dégoûtantes des Démocrates et des “RINOs” («Républicains de nom seulement) mécontents sont allées très loin, et ils devraient avoir honte de ce qu’ils ont fait à cet homme et sa famille », a-t-il ajouté.

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