Le triomphe des barbares

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Le monde est entre les mains des barbares qui ont construit un monde agréable à voir à l’extérieur en asservissant à leur profit les plus grandes intelligences du monde. Nous nous fixons souvent à l’aspect extérieur pour définir qui est barbare ou qui ne l’est pas. Erreur ! C’est de l’intérieur qu’il faut définir le barbare car la barbarie est un état d’esprit. Le barbare est capable de développer une grande intelligence et de réaliser des prouesses mais il demeure barbare. A l’extérieur, quand vous l’étudiez, vous constatez que c’est un être fondamentalement mauvais, violent, égoïste, aux penchants bestiaux exacerbés.

Au Congo, nous avons nos barbares au service d’autres barbares. Nous devons parler de l’origine de ces barbares primitifs : j’ai été le premier à dévoiler qu’ils descendent des Abbey qui furent déportés dans notre pays en 1910. Pourquoi on ne parle jamais de cette histoire ? Leurs ancêtres furent chassés de Côte d’Ivoire où ils s’étaient installés pour avoir mangé un gouverneur français. Ce fait établit le penchant cannibale de ces énergumènes.

Il est historiquement démontré que lorsque des barbares primitifs habitués à la sauvagerie (inexistence de la moindre règle), à la violence, à la barbarie et a la fourberie  rencontrent un peuple civilisé respectant la vie en général et la vie humaine en particulier, un peuple non violent  et non belliqueux, les barbares primitifs finissent par prendre le pouvoir et à s’imposer. 

On peut illustrer le propos : les barbares akkadiens (sémites) finirent par détruire la belle civilisation des Sumériens qui étaient des Noirs. Les Hyksos finirent par s’emparer de l’Égypte, la terre du KiMunTu. Les Cananéens, des Noirs, furent massacrés par les nomades Hapirous, etc. En Inde, des peuplades leucodermes s’imposèrent sur la civilisation bâtie par des Kamites  pétris de haute civilisation et de haute spiritualité venus de l’Éthiopie. A Kongo Dia Ntotila, des barbares venus du Portugal sont venus détruire la civilisation du KiMunTu. Partout, l’histoire montre une seule chose : quand des barbares arrivent, et aujourd’hui, ils ne sont plus forcément primitifs dans leur aspect extérieur, car ces monstres en costume cravate ont soigné leur apparence, ils s’imposent par la force et la violence. 

Le barbare renverse souvent les valeurs en se prétendant civilisé mais à la vérité, il reste au dedans de lui un sauvage violent sans respect de ce qu’il y a de plus important sur terre : la vie  en général et la vie humaine en particulier. 

Les barbares sont toujours dans le paradigme de la violence : violence physique, violence culturelle, violence religieuse, violence économique, violence juridique même. Partout, on assiste sous le règne des barbares à la guerre sous diverses formes : quand elle n’est pas militaire, elle est économique, culturelle, religieuse ou juridique. 

Les barbares n’ont qu’une seule idée : réduire les autres en servitude, conquérir la totalité de l’humanité pour l’assujettir. Et au passage, les barbares saccagent la planète et prétendent encore résoudre les problèmes de ce monde alors qu’ils en sont les auteurs. 

Si on suivait ce raisonnement jusqu’au bout, on dirait ceci : face aux barbares, il n’y a pas plusieurs solutions sinon devenir barbares comme eux. C’est peut-être à ce prix qu’on sauvera notre pays et qu’on sauvera le monde.

Les barbares triomphent. Il y a même des barbares au pouvoir dans de nombreux pays esclaves d’autres barbares. Les barbares sont fondamentalement matérialistes pour être en quête de la richesse matérielle. La vie, n’importe laquelle, à part la leur, n’a pas d’importance. Ils ont commis des génocides, provoqué des guerres effroyables, détruit des civilisations pour imposer leur barbarie qui est à leurs yeux la seule forme de civilisation.

Au Congo, il faudra un jour prendre le risque de combattre les barbares si nous ne voulons pas disparaître de la surface de la terre. En effet, les barbares vous mettent dans la situation où vous avez à choisir entre la servitude ou le combat pour la liberté. Tant que vous refusez le combat pour la liberté, il ne vous restera que la servitude. On le constate à diverses échelles. Or, l’esclavage, c’est d’abord la mort spirituelle avant de devenir la mort tout court.

LION DE MAKANDA, MWAN’ MINDZUMB’

source: http://demainlecongobrazzaville.over-blog.com/2020/01/le-triomphe-des-barbares.html

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