Port-de-Paix: au moins 750gdes pour un gallon de carburant

0 499

Depuis plus d’une semaine l’absence de carburant dans les pompes à essence à Port-de-Paix, a provoqué de grandes conséquences sur la vie quotidienne, pourvue qu’il s’agisse d’un produit transversal. Une situation qui fait pas mal de tor au plus grand nombre des gens de la population, mais qui peut se considérer comme une opportunité tant attendue par les Marchands ambulants pour torturer les propriétaires des véhicules. Car, pendant toute la journée du Lundi 02 septembre, il fallait au moins sept cent cinquante (750) gourdes pour acheter un gallon de carburant étalé sur les trottoirs des rues dans le chef-lieu du département du Nord-Ouest. Malheureusement, il existe une petite catégorie restreinte de ceux-là musée toujours sur la rareté de carburant pour faire de la malversation dans les prix de vente.


C’est à la longueur de journée que les chauffeurs des taxis motos circulant notamment dans la ville de Port-de-Paix, affrontent leurs passagers, pour la simple et bonne raison qu’ils ont profité de cette crise pour augmenter volontairement les prix des courses. Une personne situant au haut de la ville doit débourser entre 35 à 50 gourdes pour se rendre au bas de la ville. Mais, le pire dans tout cela, c’est ce désordre organisé entre les responsables des pompes à essence ou certains pompistes avec les Marchands ambulants. Alors que ces derniers étalent de gros récipients remplis de carburant sur les trottoirs, pourtant, les pompes n’en ont pas. Trop longtemps, la population se plaint, mais vers qui monteront ses lamentations? La vie devient de plus en plus précaire et quasiment impossible dans la ville de Port-de-Paix, comme dans bon nombre de régions du pays.


Depuis l’existence de cette crise, certains points d’eau traitée ne fonctionnent pas. Du samedi 31 Août au Lundi 02 Septembre, les va-et-vient se multiplient à travers les rues, des gens qui cherchent de l’eau potable pour être consommée. La majorité des dry cleanning mettent de côté les chaudières à gaz pour utiliser celles à bois pour préparer les linges. Surtout, nous sommes en prélude de la réouverture des classes, où les couturiers et couturières ont besoins de ces services. Ces exemples et bien d’autres prouvent, dans une certaine mesure, que les répercussions entraînées par la problématique du carburant dans la ville de Port-de-Paix notamment et dans le département du Nord-Ouest en général, sont flagrantes. Et ce qui est absurde, parfois dans les pompes à essence, il est beaucoup plus facile pour les Marchands détaillants d’acheter les produits pétroliers pour les revendre que pour les propriétaires de véhicules. Dépit des différentes dénonciations de la population, rien n’a changé. Toujours est-il, les Marchands ont la priorité pour qu’ils peuvent négocier avec certains pompistes.


Soulignons que plusieurs mois ce sont passés depuis que le commissaire du gouvernement de Port-de-Paix avait annoncé un ensemble de décisions visant à empêcher la vente des carburants dans les rues. Mais il s’agissait purement et simplement d’une décision fantaisiste pour apaiser les atteintes de ceux-là qui croyaient qu’il fallait faire ne gestion des produits pétroliers qui risquent de produire de conséquences néfastes dans les maisons où ils sont stockés. Malheureusement, aucune autorité n’est prête à remédier la situation, alors que le danger est imminent, selon les options des citoyens port-de-paisiens. Jusqu’à sévira-t-elle cette situation inquiétante? On attend!

Marc Edy Ossam, TRiboLAND

Leave A Reply