Première Édition du Salon entrepreneurial: remise des prix au lauréats

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PORT-DE-PAIX__(TRiboLAND) Les douze (12) lauréats du concours qui a été réalisé par la Compassion internationale en partenariat avec certaines églises locales dans le Nord-Ouest, ont reçu le vendredi 02 Août leurs prix de gagnant, au terme d’une activité de deux jours organisée en la circonstance, à Port-de-Paix. C’est un tri parmi plus d’une centaines de plans d’affaires ayant été élaborés par des jeunes formés en entrepreneuriat du 30 Mai au 01 Juin 2019. Avec un montant varié entre cent mille à cent cinquante mille gourdes chacun, ces gagnants auront l’opportunité de matérialiser leur plans d’affaires retenus par les membres du jury, en mettant sur pieds des activités génératrices de revenu dans leur Communauté respective. Ces bénéficiaires venant pour la plupart des communes de Saint-Louis du Nord, de Port-de-Paix, de Bombardopolis et de Môle Saint-Nicolas, vont démarrer leurs expériences d’entrepreneurs dans des circuits; comme, la poissonnerie, la transformation des fruits et d’autres activités de reproduction.

Les douze (12) lauréats du concours qui a été réalisé par la Compassion internationale


Dans son intervention, le directeur national des projets subventionnés par la compassion internationale, amis l’accent sur un ensemble de facteurs générant la misère en Haïti, dont le manque de création de richesses. C’est pourquoi, en dehors des notions spirituelles, intellectuelles et morales inculquées aux enfants et aux jeunes faisant partie des centres de développement, un programme basé sur l’entrepreneuriat sera également développé à leur égard, de manière à les former et à les inciter à créer des activités personnelles à fin de devenir autonome économiquement. Car, selon les propos du révérend pasteur Guillaud Saint-Cyr, il ne suffit pas seulement d’être agronome, ingénieur, avocat, médecin pour réussir dans la vie. Malheureusement le système éducatif haïtien n’offre pas véritablement cette chance à ceux qui ne peuvent pas atteindre un haut niveau classique, pourtant ils ont d’autres capacités dans d’autres domaines pour se réussir.


S’adressant aux gagnants de ce concours, le directeur national de la compassion internationale, le révérend pasteur Guillaud Saint-Cyr recommande aux jeunes entrepreneurs de biens utiliser ces fonds à fin de donner des résultats satisfaisants. ” Vous n’allez pas utiliser cet argent pour acheter des beaux vêtements, des chaussures et autre. Il vous faut incessamment se lancer, selon les plans d’affaires que vous en avez élaborés et soumis. C’est pourquoi, à partir du mois de Janvier 2020, je demanderai au Pasteur Chelet Norélien, l’un des facilitateurs de la compassion internationale, un rapport sur l’évolution de vos entreprises. Et j’aurai moi-même à retourner dans le Nord-Ouest pour vérifier la progression de vos actions”, a déclaré le Révérend Guillaud Saint-Cyr, demandant aux pasteurs des églises auxquelles les gagnants appartiennent, les facilitateurs, les directeurs des centres de développement des jeunes et les managers de projets de supporter ces douze (12) jeunes qui vont s’investir dans la création de richesses par la mise en place de petites et moyennes entreprises.


“En vue de continuer à supporter ces jeunes dans cette nouvelle aventure, la compassion internationale recrutera un spécialiste en entrepreneuriat, dont son rôle consistera à leur donner un accompagnement technique”, a martelé le leader protestant, soulignant que cette initiative rentre également dans le cadre de la mission sociale de l’église. Car, tout en étant chrétien, le fidèle est un citoyen qui doit œuvrer de manière à répondre à ses besoins quotidiens, à ceux de sa famille et de travailler au bien-être des personnes de son entourage. à présent, on compte plus de cent vingt-deux mille (122,000) enfants et jeunes dans les projets parrainés par la commission internationale à travers le pays. On veux s’assurer que bon nombre d’entre eux acquièrent non seulement une formation académique avancée, mais également une formation professionnelle et entrepreneuriale d’après les déclarations du pasteur Guillaud Saint-Cyr . ” Dans le cadre du changement tant attendu par les haïtiens, les jeunes doivent jouer le rôle d’acteurs et non de spectateurs”, s’exclame-t-il, lors de la séance de remise des prix aux gagnants. Il a voulu en ce sens, stimuler les jeunes progénitures à fuir l’oisiveté pour poser des actions concrètes aux fins d’assurer leur devenir.


Le premier lauréat de ce concours avec cent cinquante mille gourdes comme prix, le jeune Frantz Choubert Maxcéus n’a pas caché son contentement de cette opportunité lui offrant pour donner une nouvelle orientation à sa vie, tout en cheminant ses études classiques. “C’est une bonne occasion que beaucoup d’autres jeunes n’en ont pas. S’investir dans des activités de business est un rêve longtemps caressé. Il est vrai que ce fond n’est suffisant par rapport à mon plan d’affaire, mais je vais raccourcir certaines dépenses pour pouvoir démarrer”, a-t-il déclaré, félicitant la compassion internationale et les églises locales participants à ce projet, pour cette nouvelle aventure qui va certainement lui mettre sur le chemin de la réussite.


À dire vrai, cette initiative de la compassion internationale et les églises locales est d’une importance capitale dans une société où les jeunes se trouvent dans le désespoir total et n’espèrent à rien. Voilà pourquoi, il sont légion à se faire humilier sur d’autres territoires. Et parmi ceux qui restent dans le pays, une grande quantité d’entre eux se sont livrés à l’alcool, à la débauche et aux plaisirs démesurés. Parce qu’en réalité, le pays ne dispose pas trop d’alternatives à la réussite des jeunes. C’est en ce sens que la compassion internationale cherche d’autres fonds en vue de continuer à supporter de nouveaux jeunes entrepreneurs, selon les dires du pasteur Guillaud. Donc, Ce qui implique que d’autres institutions devraient emboîter le pas, car le changement est possible en investissant dans les jeunes. Au lieu de s’entredéchirer tout le temps pour le pouvoir, il serait mieux d’aider les jeunes à créer des activités de business pour stopper la vague migration.

Marc Edy Ossam, TRiboLAND

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