Port-de-Paix___(TRiboLAND) Les journées des Lundi, Mardi et Mercredi 19 Juin 2019, ont été émaillées de troubles dans la ville de Port-de-Paix, des barricades et des pneus enflammés s’étaient érigés dans plusieurs coins de la cité de Cappoix La mort, par des individus ayant voulu semer la panique pour des motivations non dévoilées à la presse. Car, aucun de ses protestataires ou fauteurs de troubles ne voulaient, à aucun moment de la durée, éclaircir le ou les mobiles de leurs mouvements isolés. Profitant des mouvements de manifestations organisés dans la capitale et dans diverses villes de province, pour déroger l’ordre public et paralyser le bon fonctionnement des institutions tout au début de la semaine en cours.
Cependant, pour la journée du jeudi 20 Juin, les activités quotidiennes reprennent normalement dans le chef-lieu du département du Nord’Ouest. Les marchés publics, les banques commerciales, le transport en commun fonctionnent dans une atmosphère de paix et de tranquillité. Toutefois, tenant compte de la journée de congé octroyé à l’administration publique relative à la “fête Dieu”, les bureaux des services déconcentrés de l’État à Port-de-Paix ont fermé leur portes ce Jeudi. Mais, dans l’ensemble la ville a connu une très bonne journée favorisant l’accès à tout un chacun de se vaquer à leurs préoccupations de tous les jours.
Entretemps les débats, les discussions se multiplient à travers la ville sur l’avenir du président Jovenel au pouvoir. Certains optent pour l’aboutissement du mandat constitutionnel du chef de l’État qui est un principe démocratique. Ces gens craignent pour que le pire de la situation socioéconomique du peuple n’arrive pas, après le départ du président Jovenel Moïse. En exemple, ils se rappellent de l’après du départ du président Jean Claude Duvalier, seule la liberté d’expression a acquis. Mais, quand aux conditions de vie de la masse défavorisée, les choses ont commencé à se détériorer depuis lors, pour s’aggraver après les événements de 2004 qui avaient chambardé l’ex-président Jean Bertrand Aristide au pouvoir, et jusque aujourd’hui, les vagues de la dégradation économique et sociale et ne s’arrêtent pas.
Parallèlement, ceux-là se réclamant de l’opposition démocratique exigent sans aucune condition, le départ prématuré du chef de l’État au pouvoir. Comme quoi, le locataire du palais National est une véritable barrière au lendemain meilleur qu’aspire le peuple haïtien et à la réalisation du procès pétro-cOssam. Pourtant, bon nombre de ceux-là implicant de près ou de loin dans le dossier pétro-caribe et qui s’investissent dans les rues, on ne les mentionne même pas. Par ailleurs, une autre catégorie estime qu’il est paradoxal, lors que certains parlementaires infiltrent la bataille de l’opposition et des pétro-challengers, alors que ce parlement est considéré comme complice à la souffrance des haïtiens. Tous ont raisons suivant leurs intérêts de groupe, de classe ou personnels, seul la masse vulnérable a tor. En Haïti, on a cette tendance d’incriminer les autres pour éponger les crimes de soi.
Malheureusement, le peuple en tant que innocent opprimé n’arrive jusqu’à présent à déterminer ses vrais ennemis qui le détruisent et l’appauvrissent, car selon ces vieux adages ” konplo pi fò pase wanga”, makanda nan mitan fanmiy, difisil pou dekouvri l”. Des gens qui en complicité avec d’autres mafias économiques, depuis des décennies, ont travaillé à la plus grande destruction de la nation, se croient être aujourd’hui les porteurs de changement et de bien être auxquels un peuple en souffrance extrême, veut accéder depuis après l’indépendance en 1804. Pour y arriver véritablement, certains estiment que la masse opprimée doit pouvoir combattre la complicité existant entre les politiciens et les pouvoirs avec les hommes du secteur privé des affaires. Ce groupe de mafias qui s’enrichissent en appauvrissant la grande majorité du pays, doivent finalement prendre conscience de la méchansté qui qu’ils ont fait aux masses.
Marc Edy Ossam
