Port-de-Paix: Un cri d’alarmes pour les habitants de la quatrième section Mahotière

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Depuis un certain temps, comme dans plusieurs endroits du département du Nord’Ouest, une situation alarmante sévit à mahotière, quatrième section communale de Port-de-Paix, survenue à la suite d’une longue période de sécheresse. Cette calamité qui aurait coûté la disparition de gros et munis bétails des paysans et la perte des plantations, engendre la précarité économique et la faim, selon le président de la plateforme des paysans de Mahotière, Momiste Dirogène. ” Les conditions dans lesquelles existent les habitants de cette section s’inquiète. C’est une vie totalement inhumaine qui traverse la plus grande majorité de la population de la zone”, a déclaré avec stupéfaction le coordonnateur de la plateforme.


Depuis le début de cette famine touchant les sept grandes localités de Mahotière, une quantité signifiante des habitants souffrent d’une allergie de la peau, avec des symptômes de maladie, selon l’un des membres de CASEC de la section, Mme Ifemise Telcy Fucien. ” Nous commençons à constater ce symptôme dès la fin de l’année 2018, avec quelles que rares personnes affectées. Mais aujourd’hui, il y a beaucoup de gens victimes de cette maladie qui serait la conséquence néfaste de la mauvaise qualité d’eaux utilisée à la consommation et à d’autres fins utiles”, a soutenu Mme Ifémise, demandant aux responsables du ministère de la Santé publique et de la population d’administrer une enquête de manière à déterminer s’il s’agit réellement d’une épidémie telles que pensent certaines personnes dans la communauté.


Cependant, le plus inquiétant de tout cela, c’est un problème lié à l’inaccessibilité de la population aux soins de santé adéquats, préalablement. Car, il y’a pas vraiment des centres de santé capables de répondre aux exigences des personnes souffrantes même pour un premier. Toutefois, l’élu de la section communale de Port-de-Paix appelle à l’équipement d’un dispensaire de la zone. ” Rapport à ce symptôme qui vient compliquer d’avantage les difficultés sanitaires des gens, nous espérons les hauts responsables du MSPP prenne des mesures de renforcement d’une structure sanitaire de la zone, de pourvue de tout équipement et de personnel de santé “, insiste-t-elle, estimant qu’il y a péril dans la demeure, et que des interventions urgentes est nécessaire pour apporter assistances aux personnes affectées.


Aux problèmes de sécheresse empêchant les paysans de préparer même cette nouvelle saison de plantations qui vient à peine de démarrer, il faudrait assister les planteurs, en les aidant à irriguer les terres. Ce qui implique l’identification des points d’eaux dans la zones pour y drainer vers les terres à cultiver, selon le coordonnateur des CASEC Mahotière, Monmus Ervilus. Parallèlement, l’élu local  de la quatrième section de Port-de-Paix  préconise des travaux à hautes intensités de main d’œuvre en vue d’une amélioration immédiate des conditions de vie des paysans. ” Cela pourrait, dans une certaine mesure, aider les gens à répondre même aux besoins primaires de leurs familles. Car, la situation de vie est vraiment grave à Mahotière”, a soutenu M. Ervilus dans une déclaration qui fait pitié.


Dans un pays où les solutions sont extrêmement difficiles à trouver, pourtant les problèmes ne cessent d’augmenter dans cette section communale abandonnée dans l’oubli comme beaucoup d’autres zones rurales du département du Nord’Ouest. Par ailleurs, l’accès à l’eau potable est une véritable préoccupation des habitants de Mahotière, selon le coordonnateur des CASEC. ” Là où les gens ont puisé de l’eau servant à la consommation, c’est également dans ce même endroit les animaux échanchent leur soif”, affirme M. Monmus, déplorant les Vingt-cinq (25,000,000) millions de gourdes budgétaires accordées aux sénateurs annuellement pour réaliser de petits projets de développement, ce qui n’a jamais été fait, alors les masses paysannes notamment souffrent de tous les maux ( la faim, chômage, faibles moyens économiques…).  En ce sens l’élu local a vivement critiqué les sénateurs Kedlaire Augustin et Evalière Beaucoup. ” A l’exception du sénateur Louis Onondieu qui a réalisé quelques km de béton avec ses 25,000,000, les deux autres sénateurs du Nord’Ouest n’ont pas même un bureau dans le chef-lieu du département, voir pour l’utilisation de leurs 25,000,000…”, a déclaré le CASEC Monmus Ervilus.

Marc Edy Ossam, Triboland

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