Haïti/Crise politique et économique : PATRIM propose

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02-13-2019


Dans une note rendue publique, le Parti des Travailleurs Révolutionnaires pour l’Intégration des Masses (PATRIM) exprime sa plus grande consternation par rapport à la situation très tendue régnant dans le pays, depuis le 07 février 2019, par des membres de la population qui revendiquent leur droit à l’alimentation. Une situation qui a causé déjà des casses, des pertes en matériels et en vie humaine et des blessés par balle, où même les agents de la PNH n’ont pas épargné. Le parti déplore par le fait qu’environ 33 ans après la fin de la dictature de Jean Claude Duvalier, les seize gouvernements que connaît le pays, n’ont rien entamé véritablement de manière à résoudre les problèmes fondamentaux du peuple, dont le droit à la nourriture.


“Malheureusement, jusqu’ici, le peuple se trouve encore dans la situation de pratiquer toute forme de violences visant à exiger la justice sociale que les colons et l’esclavagiste de toutes les couleurs confondues, ont étouffé depuis l’assassinat de l’empereur Jean Jacques Dessalines”, peut-on lire dans cette notre. Parti des Travailleurs Révolutionnaires pour l’intégration des Masses fustige en ce sens, un petit groupe d’haitiens qui, en complicité avec des étrangers, accaparant toutes les richesses du pays se trouvant sous les sols et la mer d’Haïti. ” Le pays a trop de potentialités pour les masses défavorisées continuent à végéter dans la plus profonde misère et à vivre dans la crasse “, s’indigne le PATRIM. Toutefois, en vue remédier à la situation politique, sociale et économique suscitant momentanément des mouvements de protestations, le comité directoire de ce parti a proposé un ensemble d’éléments de solutions.


L’instauration d’un système permettant de rapporter à la population les informations relatives à l’utilisation des fonds du trésor public, de réaliser le procès Pétrocaribe et de faire la lumière sur les fonds ayant été destinés à la reconstruction du pays, après la passage di séisme du 12 Janvier 2010, jerés par la CIRCH, telle est la première proposition de sortie de crise, selon le PATRIM. Réduire la quantité des ministères à douze (12) et renforcer l’État d’urgence en facilitant la présence de l’État dans tous les recoins du pays, de manière à veiller à ce que les besoins de premières nécessités soient accessibles à tous, même habitants dans les zones les plus reculées des sections rurales.


A l’instar de plus d’uns, le parti des Travailleurs Révolutionnaires pour l’intégration des Masses est l’une des structures politiques qui se dit favorable à la fermeture définitive du sénat de la république avec l’existence d’une chambre des députés ayant un effectif réduit. La mise sur pieds de deux commission qui se chargeront d’une part de rédiger le “document d’entente nationale” suivant une conception d’un projet de société qui s’entendra sur les cinquante prochaines années et d’autres part d’organiser la conférence nationale avec des plans d’actions determinentes d’un contrat de la bonne gouvernance, font également partie de la liste des proposition du PATRIM. La constitution haïtienne est, selon le collectif des forces Activites pour le Changement d’Haïti, la source d’instabilité politique et économique. Le PATRIM montre à bord, en proposant la réunion d’une nouvelle assemblée pour rédiger une nouvelle constitution suivant les prescriptions ou les recommandations issues des assisses.


Toutefois, après avoir rédigé la nouvelle constitution du pays, il faudra l’organisation d’un référendum pour l’adoption et la formation d’un conseil pour s’assurer de la pleine application de cette nouvelle loi mère du pays, selon la note. Et en tout dernier lieu, le Parti des Travailleurs Révolutionnaires pour l’ Intégration des masses propose l’organisation des élections générales pour tous les postes. Cependant, notons toutes ces propositions de sortie de crise émanées du PATRIM, devraient être réalisées au cours d’une vraie transition qui s’étendra sur trois (3)ans au minimum et cinq ans (5) ans au plus, selon son secrétaire général Joseph Domingue ORGELLA. Mais, la grande inquiétude, c’est que les pouvoirs de transition ont souvent laissé derrière de mauvais goût pour une population haïtienne qui enquête d’un mieux être.

Marc Edy Ossam / Triboland.com

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