La famille d’une athlète olympique ougandaise a récemment reçu son corps, tragiquement marqué par une violence insoutenable
Par TRiboLAND.com
Le vendredi, une scène poignante s’est déroulée à la morgue de l’hôpital Moi Teaching and Referral à Eldoret, dans l’ouest du Kenya. Le corps de Rebecca Cheptegei, l’athlète olympique ougandaise tragiquement décédée après avoir été brûlée par son partenaire, a été accueilli par des membres de sa famille en pleurs, entourés de militants engagés dans la lutte contre les féminicides.
Ce jour-là, des dizaines d’activistes avaient fait le déplacement pour soutenir la famille de Cheptegei. Ils avaient marché ensemble, leurs voix s’élevant en chœur pour dénoncer la violence faite aux femmes et revendiquer justice. Les slogans anti-féminicides résonnaient dans l’air, témoignant de leur détermination à faire entendre la douleur et la colère face à une telle tragédie. L’enterrement de Rebecca, prévu pour le lendemain, marquerait non seulement la fin d’une vie prometteuse, mais aussi le début d’une prise de conscience collective sur les violences de genre.
Elle est devenue la quatrième athlète féminine à perdre la vie aux mains de son partenaire au Kenya, ajoutant son nom à la triste liste des victimes de la violence basée sur le genre qui continue de ravager la société ces dernières années.
Viola Cheptoo, fondatrice de Tirop Angels, a vu naître son organisation en hommage à l’athlète Agnes Tirop, brutalement assassinée en 2021. Avec une émotion palpable, elle a lancé un appel aux parties prenantes, les exhortant à faire en sorte que cette tragédie soit la dernière. Il est temps, a-t-elle déclaré, que la violence de genre cesse de coûter la vie à des athlètes, et qu’un effort collectif soit déployé pour garantir la sécurité et le bien-être de toutes les femmes.
C’était une scène tragique qui se déroulait à la morgue. Les visages des athlètes et des proches de Cheptegei étaient marqués par la douleur alors qu’ils faisaient leurs adieux à une vie fauchée trop tôt. Le corps de Cheptegei, gravement brûlé à 80 %, racontait l’horreur d’une agression inqualifiable, perpétrée par son partenaire, Dickson Ndiema. Ce dernier, également victime de brûlures, avait souffert sur 30 % de son corps avant de rendre son dernier souffle.
D’après le récit du chef du village, les tensions entre Ndiema et Cheptegei avaient éclaté autour d’un désaccord sur un terrain que l’athlète avait acquis au Kenya. Un conflit apparemment banal qui, hélas, a conduit à une tragédie insupportable.
Moins d’un mois avant l’attaque, Cheptegei avait défié les éléments et pris part au marathon féminin des Jeux Olympiques de Paris. Dans une course acharnée, elle termina en 44e position, laissant derrière elle des souvenirs de détermination et de persévérance.
Triboland latòti fonkiyèz
D’après le récit du chef du village, les tensions entre Ndiema et Cheptegei avaient éclaté autour d’un désaccord sur un terrain que l’athlète avait acquis au Kenya. Un conflit apparemment banal qui, hélas, a conduit à une tragédie insupportable.
Triste nouvelle
Tribolend port de paix MST
Mw remèsye mouvman triboland pou gwo travay lap fè yo
Triboland la tortue montry
Triboland la tortue montry
Tribolend port de paix MST