Ariel Henry et l’émergence d’une diplomatie américaine axée sur la présidence-à-vie: échecs du Kenya au Brésil.

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Le département du Nord-Ouest de la république d’Haïti a présenté un concert affichant une fraternité rarissime au sein des forces légalement armées de la république d’Haïti, à savoir l’Armée, la Police et la Brigade des Aires Protégées (BSAP) rattachée au ministère de l’environnement. Cette séquence de vidéo témoigne d’une réponse nette et claire, quant aux inquiétudes relatives à la capacité de ces forces de s’entendre et de travailler ensemble, en vue de protéger la population et de maintenir l’intégrité territoriale de 27,750 km² du pays. https://youtu.be/wDXgQR087Vw
Le cordon ombilical, de cette Perle des Antilles, est bel et bien enraciné dans le Nord-Ouest du pays, précisément au Môle St. Nicolas. Le mode opératoire de la BSAP est loin d’être parfait. Le haut-état-major « épuisé » des FAdH est en hibernation. Le haut-commandement de la Police a été humilié par la participation de son Directeur général à un acte illégal et inconstitutionnel au Kenya : un acte qualifié de crime de haute trahison, en droit haïtien, puisqu’il s’agit d’une intervention étrangère visant le déploiement de policiers armés, marqué surtout par un renouvellement symbolique ad vitam æternam, sur le sol haïtien. Cette clause subtilement insérée dans la résolution 2699 de l’ONU, autorisant l’occupation, pour une durée indéterminée, de notre sol et sous-sol, constitue la pièce maitresse de ce stratagème décevant, révélé in extremis.
Pris la main dans le sac dans le complot de l’assassinat de Jovenel Moise, les mêmes acteurs ont été pris la main dans le sac par la High Court de Nairobi, avec un contrat « invalide » basé sur une résolution détenant un clause secrète : celle autorisant l’occupation, à durée indéterminée, du pays, sous prétexte d’un renouvellement annuel, sans préciser le nombre de fois que cette force va se renouveler (dans un pays sans Parlement, sans Président, sans Premier ministre, avec une Armée « désarmée » par les États-Unis, des bandits armés par des armes en provenance prioritairement des États-Unis et un pouvoir judiciaire visiblement asphyxié et pris en otage). Les architectes de ce plan macabre ne manifestent aucune intention de laisser Haïti aux haïtiens. Comment le département d’État américain ose-t-il proposer un tel plan macabre, à la fois vicié et vicieux au Conseil de Sécurité des Nations-Unies ?
Non ! Que personne, sous l’influence des forces étrangères, ne vienne prétendre que l’on peut négocier avec le Hamas pour libérer 150 otages de la bande de Gaza ; mais on ne peut pas négocier avec les forces armées de notre pays pour libérer 11 millions de citoyens haïtiens des griffes de M. Henry et des bandes armées, sans opposition aucune par les États-Unis. Le nombre de cargaisons d’armes saisies ? Zéro. Le nombre de trafiquants notoires et riches incarcérés ? Zéro. Est-ce un problème haïtien ? Il va falloir déployer les forces kenyanes aux ports de Miami pour stopper les armes et les munitions. Haïti n’a pas besoin ni renfort… ni de kenyans… ni de brésiliens… ni de canadiens… ni de minutions. Haïti a besoin d’exercer ses droits d’autodétermination. De toute évidence, le personnel de ce Comité interarmées sera actualisé, en exfiltrant certains éléments gênants et en accompagnant d’autres à une retraite honorable.
En effet, les habitants de cette région, la plus appauvrie du pays, étaient les premières victimes de cette « découverte » de 1492. À ce titre, ils jouissent légitimement du droit de naisse. Or, fort de ce qui se profile actuellement, les forces armées légitimes du pays (FAdH, BSAP et la Police) devront s’engager, sans délai, à ce processus de (négociation/neutralisation) en cours, pour accompagner tout gouvernement légitime devant émerger de cette crise existentielle : l’objectif étant de créer un environnement propice à l’organisation des prochaines élections et d’assurer, elles-mêmes (ses forces armées haïtiennes), le bon déroulement de ces événements.
Les conventions bilatérales ne seront conclues qu’avec un gouvernement élu. En d’autres termes, les assistances techniques, en matière de défense et sécurité, doivent être désormais placées sous les ordres d’une Force interarmées, sous l’égide du Commandant en chef des Forces Armées d’Haïti, au respect de la Constitution. Les mécanismes internes de renouvellement du personnel militaire sont à la disposition des généraux qui sont compétents à désigner l’homme ou la femme qu’il faut au poste qu’il faut, face à la patrie en danger.
D’emblée, le premier acte de divorce, au régime sanguinaire de M. Henry, passe nécessairement par l’annulation de sa demande illégale auprès de ses tuteurs internationaux : un crime de haute trahison, en droit haïtien, s’agissant d’une invitation, à peine voilée, à l’invasion déguisée du pays. L’ambassade américaine, par le biais de M. Eric Stroymayer persiste, au nom du président américain, M. Joseph Biden, dans sa promotion ouverte de l’intervention illégalement sollicitée, de surcroît, par un usurpateur illégitimement « maintenu au pouvoir à vie », sur instructions directes du département d’État américain, par l’organe officiel de son chargé d’affaires à Port-au-Prince, Haïti. Ce comportement ne correspond nullement à la lutte contre la corruption acclamée par M. Biden lui-même, en faveur du limogeage d’un procureur ukrainien qui enquêtait sur les activités en Ukraine de son fils Hunter dans l’affaire « Barismagate » (https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/24/hunter-biden-a-kiev-fantasmes-republicains-et-vrai-melange-des-genres_6012869_3210.html).
Un tel divorce marquera le retour à l’ordre constitutionnel, en ce qu’il témoignerait de la confiance dictée par l’hymne national (la Déssalinienne) en ces termes : 1. « nan mitan’n pa fèt pou gen trèt» ; et 2. « nou fèt pou n sèl mèt tèt nou ». En d’autres termes, les forces armées haïtiennes, légalement établies, doivent assurer la sécurité des dirigeants haïtiens qui (sont/seront) appelés à assurer la transition réelle et effective. Il ne s’agit nullement d’une « transition qui ferait place à une autre », puisqu’il n’a jamais eu de transition sous le règne téléguidé de M. Henry.
Tout dirigeant qui refuse de faire confiance à nos forces armées indigènes devrait tout simplement refuser la proposition d’assumer les rênes du pouvoir en Haïti. Ce pays dispose de femmes et d’hommes compétents. Ces derniers sont prêts à servir, sous la protection des forces haïtiennes épongées certainement des agents pourris qui ont déjà été identifiés.
Nul ne peut justifier l’occupation déguisée de Haïti par une force étrangère, puisque les stratagèmes de corruption, constituant la base de cette demande, formulée par Ariel Henry et entérinée par Frantz Elbé, ont été découverts, exposés et formellement inscrits entre les lignes de la décision de la High Court de Nairobi, en date du 26 janvier 2024. Le tâtonnement exhibé à travers cette campagne médiatique internationale audacieuse, marquée par une « réciprocité imaginaire », confirme l’existence des mains cachées derrière ce déploiement kenyan purement mercantile, en mode de reconditionnement perpétuel. Le prochain échec est attendu à Rio de Janeiro, le 22 février 2024. Il s’agit-là d’un désespéré, face à une opposition solide des juristes haïtiens et kenyans, face à une campagne de réciprocité « imaginaire et décevante » vaporisée par la vérité et le mot du droit.
Tout se règle à Washington, Mme Emmelie Prophète et M. Frantz Elbé sont « rappelés », comme on le fait pour tout ambassadeur ou diplomate étranger, digne de ce nom : l’occupation américaine est confirmée. D’un côté, S.E.M Eric Stroymayer se comporte en Président de la République et Président de l’Assemblée nationale ; M. Frantz Elbé et Mme. Emmelie Prophète se comportent en chargeur et chargeuse d’affaires, respectivement : c’est le monde à l’envers « tête-en-bas » ! Made in Haïti, by the United States of America.
La menace qui plane sur la rencontre du 22 février 2024 s’explique à la lumière de ces quatre vérités/réalités brésiliennes (le Brésil étant le pays d’accueil de cette « accélération » financière) :
1. Le comportement de la presse et des gouvernements occidentaux, eu égard à l’adversité de M. Luiz Inácio Lula da Silva, au cours d’une période de persécution politique atroce et solitaire : car, c’est dans l’adversité que l’on reconnaît les bons amis ;
2. Les aveux de l’ex-président du Conseil électoral provisoire (CEP), Pierre-Louis OPONT relatifs aux interférences électorales (2010-2011) et aux mêmes indices de corruption qui persistent encore dans les faits et gestes des promoteurs actuels de la force kenyane et ses dérivées, avec les déplacements étranges de la ministre de la Justice et du Chef de la Police, alors le poulain du département d’État américain, Ariel Henry, est dans le collimateur de la justice haïtienne ; ne jouissant d’aucune forme d’immunité quant est ce que la justice américaine va-t-elle confirmer ou infirmer la présence de M. Ariel Henry figure sur la liste des suspects ? Comment les autorités américaines vont-elles expliquer leur soutien à M. Henry ?
3. Le rapport du représentant spécial du Secrétaire général de la MINUSTAH, Edmond Mulet (élections haïtiennes/2010-2011), qui sera de toute vraisemblance, soutenu par un entretien préparatoire de celui-ci avec M. Da Silva ;
4. Les témoignages de M. Ricardo Antônio Silva Seitenfus, faisant état des actes de corruption, auxquelles des diplomates brésiliens auraient fait face, dans le cadre de l’organisation des élections générales (2010-2011) en Haïti.

Il est important de retenir qu’il ne s’agit nullement d’une demande de déploiement alternatif des forces brésiliennes sur le sol haïtien : loin de là. En revanche, l’appel des États-Unis pour accélérer « l’aide internationale » au fief de Lula Da Silva, dans les circonstances de l’espèce, témoigne d’une forme de « diplomatie-par-tâtonnement » qui, depuis un certain temps, est ruinée par des décisions irréfléchies et maquées par l’« oubli » ou la méconnaissance de certains faits historiques majeurs. La récente « proclamation d’une présidence à vie », fixant M. Ariel Henry « en poste jusqu’à l’organisation des élections, par le département d’État américain, confirme, sans équivoque, cet état de ruine diplomatique d’un pays dirigé par quelques conseillers qui ne s’entendent même pas : une menace à la paix et la sécurité, à une échelle interplanétaire (https://rezonodwes.com/?p=328227).
Le département d’État américain s’est basé sur des faits dont nul ne peut ignorer pour prendre une telle décision. Le silence gardé par le président Joe Biden et la Vice-présidente Kamala Harris confirme une nouvelle politique étrangère américaine, dictée au plus haut niveau de la hiérarchie des Démocrates, consistant à réintroduire la présidence à vie dans la région et soutenir des dictatures sanguinaires, même s’il s’agit des assassins d’un président élu, sous le regard « timide » des membres de la CARICOM et de l’OEA, pourtant tous ciblés par cette politique étrangère rétrograde et carrément dangereuse.
En guise de rappel des faits : (1) le président Moïse a été assassiné le 7 juillet 2021. Quelques jours avant sa mort, il avait nommé Ariel Henry Premier ministre ; (2) En septembre, le Commissaire du gouvernement Bedford Claude a argué que, quelques heures après la mort de l’ancien président Moïse, le Premier ministre avait eu des contacts téléphoniques avec l’un des principaux suspects accusés d’avoir orchestré l’assassinat. Bedford Claude a demandé à un juge d’inculper le Premier ministre Ariel Henry pour ses liens avec l’assassinat ; et (3) cette nomination n’a pas été ratifiée par le Parlement, comme le requiert la Constitution avant toute prise de fonctions. « Nous sommes en dehors de la Constitution », a déclaré le profiteur de l’assassinat à Human RightsWatch, en décembre 2021.
Ainsi, pour célébrer le mois de février, réservé aux États-Unis, à la célébration de l’héritage cultuel des Noirs en général : « Black History Month », la Vice-présidente Kamala Harris (une femme Noire), le ministre de la défense des États-Unis, M. Lloyd Austin (un Noir) et l’Ambassadrice des États-Unis d’Amérique auprès des Nations-Unies (une femme Noire) ont soutenu, avec un sens inexistante de l’histoire du monde, le déploiement « illégal » et « inconstitutionnel » d’une force étrangère d’un pays africain (le Kenya, ancienne colonie britannique), en vue d’exécuter un plan de recolonisation brutale de Ayiti (Haïti) : la première république noire de l’histoire de l’humanité.
Alors que l’arrangement kenyan est entaché de corruption, même aux yeux d’un aveugle, a été déclaré « invalide » par la High Court de Nairobi, en date du 26 janvier 2024, ces « sœurs et frères » Noirs américains soutiennent ce plan d’invasion déguisée, pour des raisons non-encore élucidées, jusqu’au moment de rédaction de la présente. Ils n’avaient aucun effort à déployer, sinon de se positionner du côté de la vérité : une porte largement ouverte par M. Foote. Mais, hélas ! L’histoire du monde n’est-elle pas le récit véridique des faits ?
Paradoxalement, fatigué de tout ce qui se précède, Daniel Foote a démissionné en septembre 2021, dénonçant des traitements inhumains soutenus par le gouvernement Biden, à l’égard des citoyens haïtiens. Ces « sœurs et frères » n’osaient offert aucun soutient substantiel ni au peuple haïtien, ni à M. Foote. Dès lors, on peut comprendre pourquoi, M. Da Silva, un président avisé, rejettera d’un revers de main, et pour cause, cette proposition indécente visant subtilement à entacher son quinquennat par des actes de corruption, susceptibles de retourner contre lui par les corrupteurs eux-mêmes : un stratagème de chantage politique très familier.
Cet avertissement s’applique à tous ceux qui seront approchés certainement, dans un futur très proche, dans cette même logique perverse, probablement sous d’autres formes plus raffinées. Il est donc raisonnable de conclure que cette soif de M. Biden, manifestée par le dépeuplement (programme-Biden) et suivie par l’accélération actuelle du déploiement illégal d’une force étrangère (en quête d’une recolonisation brutale maladroitement déguisée), ne sera certainement pas rassasié au Brésil le 22 février 2024 (https://www.youtube.com/watch?v=ekA88a9KS-0).
Il convient de noter qu’il n’agit nullement d’un opposition à l’introduction de quelques agents issus d’une firme de sécurité étrangère, proposant d’assurer la sécurité rapprochée d’un citoyen haïtien ou/et étranger sur le sol haïtien, au respect des lois haïtiennes régissant la matière. Cette porte est légalement ouverte au renforcement de la sécurité rapprochée de tout citoyen, en l’absence d’une quelconque intervention de l’ONU. C’est l’occupation, déguisée par le département d’État américain, qui a été rejetée par le peuple haïtien et la High Court de Nairobi.
Force est de constater que M. Ariel Henry a assuré, en bon enfant, le transfert de certains auteurs de l’assassinat du président élu, Jovenel MOÏSE, aux États-Unis, à dessein d’étouffer l’affaire. En revanche, avec l’arrestation de M. Felix Badio, comme cerise sur le gâteau d’un échec collectif, ce médecin, plus cynique que Duvalier, a maladroitement opéré sur un patient dont le comportement s’avère imprévisible, au point de tromper la vigilance du grand stratège américain Bill Clinton qui l’avoue. Il s’agit bien de Haïti : la Perle (rebelle) des Antilles !
Aucune convocation de dernière heure ne pourra pas expier les péchés de M. Henry ou transposer le sort des assassins. Le châtiment d’un assassin est individuel et intimement personnel. La loi de Murphy s’applique aussi bien aux États-Unis qu’en Haïti. Les dernières décisions, relatives à la levée d’immunité des anciens présidents américains, devraient guider les relations entretenues avec tous les acteurs impliqués, cités, ou déjà condamnés dans le cadre de l’instruction du dossier de l’assassinat du président Jouvenel Moise (les juges, les Directeurs de la Police, la ministre de la Justice, M. Henry et consorts).
Jusqu’à la preuve du contraire, les Forces Armées d’Haïti ne sont pas impliquées dans l’assassinat de Jovenel MOISE et, à cet égard, son haut état-major n’a aucun intérêt à déployer des soldats à la protection des propriétés privées de M. Henry : ce qui est perçu comme un acte de détournement des moyens logistiques de l’Armée, par certains critiques, pendant que d’autres parlent d’un usage abusif des biens de l’État. Les « chats échaudés » des FAdH doivent, en toute logique, craindre l’eau froide de M. Henry.
Il s’agit-là d’un piège à peine voilé, visant à imbiber les mains de ces soldats dans le sang d’un peuple innocent qui ne réclame que ses droits légitimes à la vie et à l’autodétermination : ces soldats des FAdH, une fois souillés, ne seront plus admis aux côtés des forces étrangères tant rêvées par le rêveur HENRY. Or, peu importe le recours à la Cour de cassation où aux FAdH, les acteurs concernés deviennent des négociateurs politiques de la résolution de cette crise et ne peuvent, en aucun cas, justifier l’engagement secret, impliquant des ambassades ouvertement intéressées, au risque de se souiller et de ruiner leur propres carrières : un double piège. Le même principe s’applique aux leaders politiques et hommes d’affaires, engagés « en cachette » et sans mandat de la population.
Par ailleurs, la pertinence de cette force interarmées a bien été tracé par des héros de cette lutte qui devront incessamment s’adresser aux états-majors de la Police Nationale et des Forces Armées d’Haïti, en vue d’afficher et d’imposer, s’il le faut, leur participation incontournable aux négociations en cours. Si les trois composantes de ce Comité interarmées ne sont pas représentées aux négociations en cours, le sang de ces agents de la BSAP serait coulé en vain. Le schisme qui se profile entre ces composantes légalement armées, risque de ruiner, au profit des ennemis du pays, cette fraternité septentrion-occidentale clairement affichée dans cette séquence vidéo très édifiante.
Ces négociations pourraient être maintenues secrètes, de manière provisoire. En revanche, nul ne peut justifier l’acte d’engagement secret aux négociations, en ce qu’il serait contraire aux normes éthiques de la Cour de cassation ainsi qu’au principe cardinal de séparation des pouvoirs de Montesquieu (FAdH et ladite cour). Une annonce publique est donc attendue de la part des négociateurs qui doivent impérativement tenir compte des revendications légitimes du peuple haïtien dans l’ordre suivant :
1. Annulation ipso facto de la demande illégale, inconstitutionnelle et invalide, initiée par les sieurs Ariel Henry et Frantz Elbé, de l’intervention des forces étrangères sur le sol haïtien (https://rezonodwes.com/?p=327851);
2. Création du Comité des états-majors de la Force interarmées, au respect de la Constitution ;
3. Feuille de route, dotée d’un chronogramme d’activités, conduisant à la neutralisation des bandes armées (https://www.youtube.com/watch?v=z2yQB482Gr8): négociation/neutralisation ;
4. Plan de secours pour lutter, en toute urgence, contre la faim, suivant une formule priorisant la relance des activités économiques ainsi que la production nationale/agricole ;
5. Reprise progressive des activités académiques, en accordant au cours des 12 prochains mois une attention particulière à l’éducation civique et au droit de vote dans une démocratie précoce ;
6. Proposition d’un canevas de calendrier électoral, à l’appréciation du CEP-anticipé et des participants aux élections générales, dans un délai ne dépassant pas 24 mois (à compter du 7 février 2024);
7. Mise à disposition de la justice haïtienne de M. Ariel Henry, à toutes fins utiles (en l’absence d’une quelconque protection offerte par des forces étrangères, kenyanes, brésiliennes ou autres, dans la perspective d’un détournement à la protection de ses biens privés et de ses acolytes liés aux bandes armées, selon les affirmations de M. Daniel Foote, ancien Envoyé spécial du président Américain, M. Joseph Biden).

In fine, selon le Monde Diplomatique, lorsque la seconde guerre mondiale allait prendre fin — en 1945 — les États latino-américains et les États-Unis d’Amérique du Nord s’étaient réunis en une conférence à Mexico où ils décidèrent de se réunir à nouveau, une fois la guerre terminée, pour rédiger un accord d’assistance mutuelle, sur les problèmes de la guerre et de la paix — connue sous le nom d’acte de Chapultepec et provoqua la réunion de la conférence de Rio-de-Janeiro en septembre 1947 : le pacte Rio (https://www.monde-diplomatique.fr/1962/06/JANIERES/24763).
De Nairobi au Rio de Janeiro, Biden, Ruto et Henry sont en quête de cette réciprocité promise « dans une semaine », immédiatement après la décision du 26 janvier 2024 interdisant le déploiement des forces kenyanes en Haïti.

Extrait de l’intervention du Professeur Berg P. Hyacinthe sur les ondes de la radio Marconi FM 91.5.

Prof. Berg P. HYACINTHE, Ph.D., HDR.
Défense, Sécurité et Relations Internationales
www.interstellium.space

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