Commémoration du 74ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme : même l’article 1er n’est pas respecté en Haïti.

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” Commémoration du 74ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme en Haïti, Mouvement Point Final se dit même l’article 1er n’existe pas en Haïti, comme pays membre fondateur des Nations unies et signataire de la DUH “

L’article 1er de la déclaration universelle des droits de l’homme se dit” Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits et en dignité. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité “.

La question de l’égalité et de dignité en Haïti n’est autre qu’une aberration en Haïti. 

Depuis un certain temps, il existe une sorte de ségrégation raciale et territoriale apparente dans le pays.

Il y a une distanciation sociale grave dans le pays. Les enfants de la bourgeoisie commerciale n’ont aucune relation avec les enfants de la classe moyenne d’Haïti. Ils ne fréquentent pas les mêmes écoles. Ils ne pratiquent pas les mêmes sports. Ils ne se retrouvent pas dans les mêmes secteurs culturels.

La même chose pour les enfants de la classe moyenne et ceux du prolétariat ou des bidonvilles du pays. 

En matière de la dignité humaine en Haïti, ont dit toujours les bonnes vertus se perdent dans l’adversité. D’ailleurs, on parle même du problème de Mounisation en Haïti. Pour dire que les Haïtiens sont considérés apparemment comme des êtres humains en réalité nous ne le sommes pas. Ce discours est très prisé dans les médias haïtiens et surtout chez des acteurs politiques qui veulent attirer la sympathie de la population.

Pourtant, Haïti, la mère de la liberté. La première République anti esclavagiste du monde. Pays membre fondateur des Nations unies et signataire de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen. A noter que l’ambassadeur d’Haïti auprès des Nations unies, Emile St Lot a fait office du secrétaire et porte parole du comité de rédaction de la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.

Malheureusement, 74 ans après, même l’article 1er de la DUH n’est pas respecté en Haïti, voir de parler du droit à la vie. Où l’état, gangs et les pays de l’Occident membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies armés s’entendent pour finir avec l’existence du peuple haïtien sur le regard passif et complice de la représentante du secrétaire général des Nations unies en Haïti, Madame Hellen Lalime et est aussi présidente de la mission onusienne en Haïti, appelée ” BINUH : Bureau Intégré des Nations unies en Haïti”.

C’est dommage, 74 ans après, le Mouvement Point Final se dit consterné par le niveau de la dégradation des droits humains en Haïti.

Ulysse Jean Chenet

Coordonnateur national du Mouvement Point Final (509) 4183 9811 / 4458 0309

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