Bonjour,
Café civique du 8 mars 2021
JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES
Historiquement la défense des droits de la femme a débuté avec les luttes ouvrières aux USA et en Europe dont la première journée a été célébrée le 28 février 1909 aux ÉtatsUnis par les partisans du PARTI SOCIALISTE D’AMÉRIQUE.
Deux ans après cette Journée Nationale de la Femme, l’ Allemande ( du Royaume de Saxe), Clara Zetkin propose à l’ Internationale Socialiste des Femmes de célébrer le 19 mars la « Journée Internationale des Femmes ». Après la Russie qui l’a officialisée en 1921, il fallait attendre 1977 pour qu les Nations-Unies donnent une envergure mondiale à cette JOURNÉE en demandant de célébrer une « JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES ».
Chez nous, le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits de la Femme, de nombreuses associations de Femmes comme la SOFA, FANM YO LA et autres dont aussi celles de Port-de-Paix font de cette journée non seulement un moment de fête mais aussi un moment de revendications contre les violations de leurs droits et le mépris de leur dignité humaine.
Les Associations de femmes et mixtes avec lesquelles nous collaborons sont vraiment victimes de l’absence de politique publique de sécurité sociale.
Les femmes de toute catégorie d’âges et de toutes professions notamment les petites marchandes ambulantes sont en proie à toutes sortes de difficultés. Les jeunes mamans, responsables de familles et abandonnées par les pères des enfants, vivent une situation critique.
Dans mon Quartier natal à Lòt Bò Pon, les jeunes femmes de Nan Palan sont abandonnées à elles-mêmes. Les Quartiers voisins comme Morne-aux-Pères et Dè Kalvè traduisent le mépris des autorités pour la promotion des Droits des Femmes.
Le Ministère à la Condition Féminine est absent. N’était-ce Madame Béthanie Louis, une Déléguée de Ville, à Nan Palan, de nombreuses familles monoparentales auraient crevé de faim et de maladies.
Nous saisissons ce 8 mars 2021 pour lancer un appel à la Mairie, aux Directions Départementales à la Condition Féminine ainsi qu’aux Affaires Sociales afin de créer dans le Nord-Ouest un Institut de Travail Social pour accompagner et éclairer la Politique Sociale publique du Ministère des Affaires Sociales, du FAES et de la Caisse d’Assistance Sociale.
Malgré les conditions déplorables dans lesquelles vivent les FEMMES D’HAITI, je leur dis de ne pas perdre courage, de continuer à lutter et d’obliger les Partis Politiques à créer une Section pour les Femmes afin de mieux faire passer leurs revendications.
Patriotiques salutations
Hérard LOUIS
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