Coup d’œil sur la section communale de Desgranges

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Un bonne partie d’elle se joint au bourg de la commune. C’est une zone qui est réputée pour ses actes de banditisme, des crimes à répétition et des rançons en plein midi, par rapport à un groupe de présumés criminels qui faisaient et appliquaient leurs propres lois dans cette communauté. Certains habitants paisibles de cette section étaient obligés de se rendre au bourg de la commune pour y abriter sous les fureurs des bandits. Cependant, semblerait-il depuis quelques semaines, il y règne un calme apparent dans la zone, selon M. Saintilmé Saintilus, le coordonnateur des CASEC de cette section, ” Pour l’instant, les habitants vivent avec une petite quiétude d’esprit, même lorsque la situation peut se changer à n’importe quel moment”, a-t-il déclaré.


Toutefois, outre que la baisse du phénomène de l’insécurité, la population de Desgranges n’est sans difficultés. Les routes ne sont pas en bon état. Les cultivateurs ont du mal à écouler leurs produits agricoles. Les tronçons se trouvent tellement dans un état de délabrement, même les animaux ne peuvent y parcourir avec facilité, selon les propos de l’élu de la section. ” À cause de cette grande contrainte, très souvent les produits tombent en pourriture, pourtant dans certaines zones, les gens sont à bout de faim. Sur le marché local, les prix des produits de première nécessité ne cessent de grimper quotidiennement, pourvue que les transportations paraissent toujours impossible”, a déploré le CASEC Saintilmé Saintilus.

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Alors que dans certains endroits les produits se gaspillent, il y a dans cette même section communale des gens qui se spécialisent dans la coupe des arbres pour en faire du charbon, à fin de gagner leur vie et celle de leur famille. Un paradoxe qui s’explique par le fait tous les habitants de Desgranges n’ont pas les mêmes accès de cultiver les terres. Peut-être une portion de terre est beaucoup plus fertile que d’autres. Toutefois, l’élu de la zone demande autorités de l’État central d’accompagner les paysans. ” L’agriculture se considère comme étant la principale activité génératrice de revenu pour la population de cette zone reculée. Donc, l’État devra permettre à tout un chacun d’avoir la possibilité de mettre leur terre en valeur”, s’exclame le coordonnateur des CASEC de la troisième section de Saint-Louis du Nord, préconisant les crédits agricoles, les outils agricoles, la disponibilité des semences en vue de lutter véritablement contre l’augmentation des prix des produits alimentaires sur le marché local.


En ce qui a trait à l’accès à l’eau potable, la population en est privé. Il existe des sources d’eau dans lesquelles les paysans ont puisé, mais la qualité d’eau servant à boire s’inquiète, suivant les déclarations de M. Saintilmé. La grande majorité de la population vivant dans la section communale de Desgranges éprouvent de grande difficulté pour trouver de l’eau potable. Car aucun projet de captage n’est réalisé dans la zone”, a-t-il déploré. Cependant, les frustrations des membres des collectivités territoriales sont d’autant plus grandes, le fait que les CASEC n’ont pas pu réaliser aucun projet de leurs sections communales respectives. ” Nous avons pensé que le pouvoir en place allait nous octroyer la possibilité de résoudre certains problèmes cruciaux de la population. Mais malheureusement, nous sommes dans l’embarras”, a déclaré M. Saintilmé.

Marc Edy Ossam, TRiboLAND

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