PORT-DE-PAIX___(TRiboLAND) La direction départementale du Ministère de l’environnement dans le Nord’Ouest a réalisé une activité de sensibilisation ce Mercredi 5 Juin 2019 avec plus d’une centaines d’élèves du primaire et du secondaire composés d’une échantillon venant de plusieurs établissements scolaires de Saint-Louis du Nord, de Chansolme et de Port-de-Paix. Se rendant au centre de germoplasme se trouvant dans la troisième section Aubert de la commune de Port-de-Paix, là on a réalisé une séance de méditation dirigée par l’agronome Bertony Saint-Fleur, sur l’importance des arbres dans la nature et sur leur impact sur l’environnement en cas de mauvaise utilisation.
Dans cette activité de sensibilisation, ces adolescents sur qui le pays peut compter pour un lendemain prospère, ont appris également les méthodes de la mise en terre les plantules et comment assurer leur survie, selon l’agronome Luckner Noël, le directeur départemental du MDE. ” les élèves constituent la meilleure catégorie sociale à être impliquée dans le processus de reboisement des espaces végétaux. Cependant, en attendant que les plantules soient prêtres dans le centre de germoplasme d’Aubert, nous profitons de cette journée de célébration environnementale pour commencer par sensibiliser les élèves concernant le comportement à adopter face aux arbres de la nature”, a expliqué le numéro du ministère de l’environnement dans le Nord’Ouest du pays, l’agronome Luckner Noël, estimant que toute vraie campagne ou politique de reboisement doit nécessairement passer par les écoliers ayant leur partition à jouer dans la protection de l’environnement.
D’aucuns pensent qu’en mettant à l’oeuvre la politique de reboisement dans le département du Nord’Ouest notamment, le ministère de l’environnement devrait, parallèlement, s’engager à prendre des mesures drastiques pour empêcher la coupe des arbres et les transformer en charbon. Cela devient de plus en plus inquiétant, lors que dans la majorité des zones du bas Nord’Ouest, la pratique de calciner les bois pour les vendre en charbon, est jusqu’ici la principale source génératrice de revenu de certains pères et mères de familles, même pour payer les scolarités de leurs progénitures. L’arrêt de déboisement des terres se trouve, selon l’opinion de certaines personnalités, dans l’impasse. Car, il serait quasiment problématique de demander aux paysans un sursoit, si toutefois, on ne les avait pas offrir une autre alternative de procurer de l’argent, à un moment où les productions agricoles et végétales est presque inexistantes dans une très grande partie du Nord’Ouest. Toutefois, l’agronome Luckner Noël croit que les élus locaux doivent assumer leur responsabilité. ” Il est aux prérogatives des CASEC et des ASEC dont l’administration des sections communales est confiée de prendre toutes les mesures de contraindre les paysans de continuer à déboiser les terres”, s’exclame-t-il.
La célébration de la journée mondiale de l’environnement était l’occasion pour le directeur département du MDE fixer la responsabilité de tout un chacun dans la bataille de revivifier ou de faire renaître un environnement saint et propre. Quand à la situation de l’insalubrité qui prédomine les rues et quartiers de la ville de Port-de-Paix depuis plus d’une décennie, l’agronome Luckner Noël appelle à la responsabilité collective pour changer l’image de la citée de Cappoix La mort. ” Le problème de pollution qui règne dans nos communes est grave, et cela doit interpeller la conscience de tous les citoyens et de toutes les autorités à s’unir autour de la lutte contre l’insalubrité. Car, nous sommes tous subis les mêmes conséquences néfastes de ce fléau. Il ne s’agit pas de l’affaire d’une personne, mais c’une lutte commune contre toute sorte de pollution”, insiste-t-il.
Soulignons qu’en ce qui a trait au démarrage de la campagne de reboisement dans le département du Nord’Ouest prônée par le ministère de l’environnement, plusieurs rencontres ont eu lieu dans la ville de Port-de-Paix, où des directeur des services déconcentrés, dont la direction départementale du MENFP a pris part. Les 22 Avril et le 5 Mai 2019 étaient retenues pour implémenter ce programme dans la commune de Chansolme et dans la cinquième section Bonneau de la commune de Saint-Louis du Nord. Pourtant, environ deux mois, rien n’est encore fait concrètement, selon l’observation des citoyens. Le directeur département du ministère de l’environnement essaie de répondre. ” Les plantules ne sont pas encore disponibles au centre de germoplasme. C’est ce qui a pratiquement causé ce retard. Mais, dans moins de deux les plantes de cacao en particulier seront prêtes pour la mise ne terre”, assure M. Noël.
Marc Edy Ossam, TRiboLAND
