Des ONG dénoncent la transformation de centres de détention israéliens en véritables camps de torture

Par TRiboLAND.com
Depuis deux ans, Naji Abbas, responsable du département des prisonniers et détenus en Israël, alerte sur une situation alarmante concernant la détention de milliers de Palestiniens. Selon ses rapports, de nombreux Palestiniens sont retenus sans inculpation formelle, soumis à des traitements cruels, à la négligence médicale et, dans certains cas, à la mort.
Son étude révèle l’existence d’un système organisé d’abus systématiques, qui va bien au-delà de la simple détention. Elle met en lumière une politique de détention administrative souvent prolongée indéfiniment, sans procès ni accès à une défense adéquate. Par ailleurs, des médecins et des hôpitaux seraient ciblés afin de limiter ou d’empêcher toute intervention médicale pour les détenus en danger, aggravant ainsi leur souffrance et leur vulnérabilité.
Le rapport souligne également l’utilisation de la torture et des mauvais traitements comme instrument de maintien du contrôle, avec pour conséquence la présentation de corps morts à Gaza, souvent comme preuves silencieuses des violences endurées. Ces corps, parfois mutilés ou marqués par des traces de torture, témoignent de la brutalité du système carcéral israélien.
Face à ces révélations, Naji Abbas appelle à une mobilisation internationale pour faire reconnaître ces violations comme des crimes contre l’humanité. Il réclame la mise en place de mesures concrètes, notamment des enquêtes indépendantes, des pressions diplomatiques et l’intervention d’organisations humanitaires afin d’arrêter ces abus et de garantir la protection des droits fondamentaux des détenus palestiniens.
Dans un contexte marqué par une crise humanitaire croissante et une occupation prolongée, ces pratiques révèlent l’urgence d’un engagement global pour mettre fin à ces actes de violence systémique, en faveur d’un respect accru des droits de l’homme dans la région.






