Pourquoi les médias «libéraux» poussent aux génocides ?

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par Kevin Barrett 

Où sont les «nazis d’extrême-droite» ?

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les médias libéraux, et l’establishment libéral derrière eux, détestent les «extrémistes de droite». Depuis 2016, lorsque Trump a été élu sur la base d’un programme de contrôle des frontières, «l’extrémisme de droite» a remplacé le «terrorisme islamique» comme nouveau croque-mitaine. Vous n’aimez pas les vaccins obligatoires et les confinements liés au COVID ? Vous êtes un «extrémiste de droite» et méritez d’être censuré. Vous n’aimez pas la censure ? Vous défendez les «extrémistes de droite», vous devez donc en être un vous-même. Vous n’aimez pas la guerre contre la Russie ? Vous devez être un «extrémiste de droite» comme Poutine, qui est le nouvel Hitler parce qu’il n’aime pas l’endoctrinement LGBTQ et l’opération préconisée de changement de sexe sur les tout-petits.

Dans le passé, être opposant à la guerre, à la liberté d’expression, aux libertés civiles et aux médecines alternatives vous plaçait sur le côté gauche du spectre. Maintenant, tout ça, c’est des signes d’«extrémedroitisme».

Qu’y a-t-il de si terrible dans cet «extrémisme de droite» ? En fin de compte, tout tourne autour des nazis. Si vous êtes favorable à la liberté d’expression, vous donnez une tribune aux nazis. Si vous soutenez les dissidents du COVID, vous devez aimer ce type avec une croix gammée tatouée, bien visible lors du rassemblement où RFK Jr. a pris la parole. Et si vous ne soutenez pas la guerre contre la Russie et refusez de claquer des talons et de saluer Zelensky, c’est sûrement parce que vous êtes un partisan du nouvel Hitler, Vladimir Poutine.

La logique ressemble à ceci : les extrémistes de droite sont des nazis. Les nazis, comme nous le savons tous, ont commis LE génocide. Par conséquent, si nous permettons aux extrémistes de soutenir le contrôle des frontières, de s’opposer à la guerre contre la Russie, de s’exprimer sans censure et de pratiquer la médecine alternative au lieu de se masquer et de se faire piquer, une chose en entraînera une autre et très bientôt, ils commettront UN génocide.

On pourrait dire que c’est la nouvelle théorie des dominos.

Ce qui rend le tout encore plus fou, c’est qu’il n’y a en réalité que deux endroits sur Terre où des «nazis d’extrême droite» sont en train de commettre un génocide : Israël sous le führer Netanyahou, et l’Ukraine sous le führer Zelensky. Mais les médias libéraux, malgré leur haine apparente envers les nazis d’extrême droite, soutiennent les deux génocides ! Les efforts de Zelensky pour assassiner et expulser le peuple russophone de l’est de l’Ukraine, et anéantir la culture de tous ceux qui restent, sont un cas d’école de génocide, descendant direct du projet lebensraum d’Hitler avec son plan d’assassinat et d’expulsion de millions de Slaves. Et la tentative encore plus sanglante de Netanyahou pour assassiner et pour expulser les Palestiniens est bien pire – probablement pire que tout ce que Hitler a jamais fait.

L’Ukraine de Zelensky et l’Israël de Netanyahou sont des régimes ultra-nationalistes fanatiques de droite, construits sur l’exaltation d’une «race maîtresse» (Ukrainiens/juifs dans un cas, et tout simplement juifs dans l’autre) et sur la diabolisation génocidaire des untermenschen (Russes et chrétiens parlant russe en Ukraine, Palestiniens en Palestine). Ces deux régimes sont l’apothéose de tout ce que les libéraux pro-tolérance, antiracistes et pro-multiculturalisme prétendent détester. Et pourtant, l’establishment libéral les aime et mène même une propagande pro-génocide sans faille en leur faveur. Que peuvent-ils bien avoir en tête, ces libéraux ?

L’empire cosmopolite

Lorsque nous enlevons le vernis d’un libéralisme [un mot qui dérive de liberté, faut-il le rappeler] de plus en plus élimé, nous constatons que le soi-disant establishment libéral n’est pas du tout très libéral. Ses véritables racines se trouvent dans le trotskisme et l’illuminisme, et non dans le libéralisme classique des Lumières, et son objectif final est une dictature mondiale totalitaire. C’est du moins l’argument du nouveau livre de Peter Myers, «The Cosmopolitan Empire».

Selon Myers, depuis que le siècle des Lumières a explosé en Révolution française, les forces non conservatrices ont été fondamentalement divisées en deux camps. Le premier camp, celui des réformistes, comprend les libéraux classiques, les socialistes démocrates, les libertaires modérés et d’autres qui recherchent un changement progressif et pacifique. Le deuxième camp est constitué de nihilistes, c’est-à-dire de ceux qui cherchent une rupture nette avec l’ordre actue, au moyen de la destruction créatrice afin de pouvoir construire une dictature mondiale sur les ruines. Myers retrace le cheminement de ce groupe depuis les Illuminati de Adam Weishaupt en passant par le communisme marxiste et enfin jusqu’au néo-trotskysme qu’il considère comme la véritable force animatrice derrière l’establishment pseudo-libéral d’aujourd’hui.

Il faut reconnaître que Myers n’a pas peur de mentionner l’éléphant qui trône, invisible, au milieu du salon : le lien entre les juifs et le camp nihiliste. Si les juifs ont traditionnellement méprisé les sociétés goyim qui les abritaient et ont parfois cherché à les affaiblir, il semble naturel que certains participent, voire dirigent, des mouvements modernes qui cherchent à détruire les sociétés traditionnelles au service d’une vision utopique qui n’est pas sans rappeler celle de la société juive, celle qui a longtemps inspiré les nombreuses moutures du millénarisme messianique juif. Cette vision utopique postule un Messie qui conquiert le monde et soumet les goyim aux juifs, faisant du monde un paradis pour les juifs, dont chacun possédera 2800 esclaves goyim.

Des radicaux nihilistes ostensiblement laïcs, de Weishaupt à Lénine et Trotsky en passant par HG Wells et George Soros, ont conduit des mouvements juifs laïques à détruire, en toute disproportion, les religions et les cultures traditionnelles afin de créer un État mondial, c’est-à-dire une dictature technocratique mondiale dirigée par une élite privilégiée. Ce projet d’un monde unique, et non le libéralisme classique, semble être la force motrice de l’establishment actuel. Et c’est pourquoi l’establishment «libéral» soutient les ultra-nationalistes génocidaires en Ukraine et en Palestine occupée. Les nazis ukrainiens (financés par des oligarques juifs) ont été utilisés comme armes contre la renaissance de la Russie, avec son patriotisme, sa religion orthodoxe et ses valeurs familiales ; tandis que les Sio-Nazis ont été utilisés comme projectiles contre la civilisation islamique traditionnelle.

L’establishment faussement libéral fait de la propagande en faveur de tels génocides et bains de sang, non pas parce que ses valeurs suprêmes seraient la liberté et la dignité individuelles, comme le voudrait le libéralisme classique, mais parce que ses bromures libérales ne sont qu’un écran de fumée pour un projet totalitaire de domination mondiale. En d’autres termes, ce n’est pas la «liberté» des enfants de deux ans pour changer de sexe qui les motive. Au lieu de cela, les faux libéraux mènent une guerre contre la famille traditionnelle, base de la vie sociale traditionnelle et organique, parce qu’elle fait obstacle à leur État mondial totalitaire. De même, ils détestent Poutine, non pas parce qu’il désapprouve les drapeaux arc-en-ciel, mais parce qu’il rallie la Russie pour qu’elle se dresse en tant que nation chrétienne-musulmane souveraine contre une dictature mondiale imminente.

Le schéma de Myers aide à expliquer pourquoi tant de juifs athées sont passés de trotskistes à néoconservateurs. Max Shpak a écrit :

«L’émergence d’un État israélien indépendant est peut-être un facteur encore plus important dans les origines du néoconservatisme. Alors que de nombreux marxistes juifs soutenaient avec enthousiasme l’État sioniste, la gauche, plus cohérente intellectuellement, s’opposait au sionisme au motif que tous les nationalismes, y compris les nationalismes juifs, sont les ennemis de la révolution prolétarienne mondiale. Ainsi, les juifs de gauche qui prônaient autrefois l’internationalisme pour les nations gentiles ont été contraints d’accepter les conséquences de cette idéologie sur leurs propres sentiments nationalistes. Ainsi, ils avaient besoin d’une idéologie qui leur permettrait de rafler le gâteau (en s’opposant au nationalisme gentil) et de le manger en même temps (en soutenant Israël), et c’est exactement ce qu’ils ont trouvé avec le néoconservatisme».

Les néoconservateurs ont hérité du projet de Trotsky de détruire les nations, les religions et les familles sur lesquelles elles sont fondées, dans l’espoir que l’utopie émerge des décombres. En se faisant passer pour des libéraux – comme dans l’appel voilé de Kagan à l’assassinat de Trump sous prétexte que Trump menace la démocratie libérale – les néoconservateurs ont réussi à refaire à leur image ce qui passe pour du libéralisme.

Il n’est pas étonnant que le «libéralisme» d’aujourd’hui soit totalitaire et génocidaire.

source : The Unz Review via Entre la Plume et l’Enclume

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