Les Etats-Unis, le “Magnitsky Act” et sa politique bicentenaire d’impunité en faveur des oligarques corrompus – mulâtres – d’Haiti.- (Texte de Cyrus Sibert)

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Les États-Unis doivent se démarquer de la ligne historique consistant à supporter de façon inconditionnelle les mulâtres et les blancs d’Haïti au détriment des principes de démocratie, de liberté et de justice.

Car, au-delà des beaux discours, les États-Unis #USA est un pays fondé par des planteurs propriétaires d’esclaves pour le progrès des planteurs propriétaires d’esclaves devenus capitalistes après la guerre de sécession. Du Président George Washington, Thomas Jefferson à Abraham Lincoln, la politique américaine envers #Haiti a été de supporter les colons blancs et les mulâtres de façon inconditionnelle, allant jusqu’à financer le rétablissement de l’esclavage en #Haïti.

Malgré les évolutions et les beaux discours, cette tendance persiste dans la diplomatie américaine face à #Haiti autorisant la minorité mulâtre à violer les lois américaines impunément grâce à la mise systématique sous scellés de tous leurs dossiers criminels. Les criminels de ce clan rétrograde peuvent ensuite aller jouir leur argent sale tranquillement aux Etats-Unis. C’est ce explique la non application de la loi américaine “Magnitsky Act” contre les oligarques corrompus d’Haiti. 

Si #Haiti est la seule révolution d’esclaves réussie de toute l’histoire de l’humanité, elle est surtout la seule révolution d’esclaves en Amérique, au milieu de nombreuses révolutions de planteurs blancs propriétaires d’esclaves et racistes.

Alors, pour comprendre le parcours des États-Unis, il faut imaginer ce que serait l’histoire d’Haïti si le mouvement des blancs et des affranchis de l’Assemblée de Saint-Marc avait réussi en Haïti.

Toute l’hypocrisie de la diplomatie américaine face à Haïti est enracinée dans cette matrice historique.

Si les États-Unis sont devenus une terre de liberté pour tous, ce n’est que récemment. Avant, il s’agissait uniquement de la liberté des planteurs blancs racistes et propriétaires d’esclaves. Ce qu’il ne faut pas confondre avec la démocratie où la majorité prime.

On peut en déduire qu’aux yeux des élites dominantes américaines, #Haiti dans sa forme actuelle d’apartheid économique, d’exclusion de la majorité nationale et de mépris social basé sur la couleur de la peau, est le modèle espéré que les classes dominantes américaines furent contraints d’abandonner suite à la guerre de cessession et au mouvement civique des droits de l’homme de Dr Martin Luther King Jr. Une sorte de nostalgie symbolique à préserver.

ScreenShot extrait du livre : “Lies my teacher told me” de James W. Loewen, TheNewPress, p. 150

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Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
11 Novembre 2022
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