AFP – 04/20/2022
L’ancien président du Botswana, Ian Khama, fait face à 13 accusations criminelles, y compris la possession illégale de cinq armes à feu, des documents judiciaires ont montré mercredi.
Khama, qui a gouverné l’une des démocraties les plus stables d’Afrique pendant 10 ans jusqu’en 2018, a été cité à comparaître devant un tribunal à Gaborone jeudi. On ne sait pas s’il se présentera tel qu’ordonné.
Le fils du chef fondateur du pays vit en exil en Afrique du Sud depuis novembre.
Khama, 69 ans, est tombé avec son successeur Mokgweetsi Masisi qu’il a accusé d’autoritarisme.
Selon les documents du tribunal, Khama est accusé aux côtés de quatre autres personnes, dont un ancien chef du renseignement et un chef de police suspendu.
Ces cinq personnes font face à un total de 38 accusations allant de la réception de biens volés et de la possession illégale d’armes à feu à l’enregistrement d’armes à feu sous de faux prétextes.
La possession illégale d’armes à feu est passible d’une peine maximale de 10 ans d’emprisonnement.
À l’approche des élections législatives de 2019, Khama a démissionné du Parti démocratique du Botswana, le parti que son père Seretse Khama a fondé et qui est au pouvoir depuis 1966.
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