êtes-vous acceptés à vivre ainsi dans la misère ou êtes-vous prêts à se battre pour avoir accès à une vie meilleure ?

12/04/2021

Mes chers et chères compatriotes!

Je voudrais avoir une pensée toute particulière pour vous en ce moment quoiqu’il en soit, vous et moi vivons dans un pays où l’on peut considérer le concept d’État de droit au diable vauvert. Les grands acteurs de la vie politique haïtienne ont peut-être oublié que le pouvoir n’est pas quelque chose que l’on possède ; c’est une relation qui unit deux partenaires (Gilles R. et Marc M., 100 fiches pour comprendre la sociologie, p.220).

En effet, sans Jésus un instant, je voulais attirer votre attention mes chers amis sur un fait historique. Avant la pandémie de la covid 19, le baril de pétrole a vendu au prix de 70 dollars. Au début de la pandémie le baril a commencé par chuté graduellement. Et, si je me rappelle bien, le dernier lundi du mois de mars 2020, le baril a passé à zéro (0) dollar aux États-Unis. Au point que les producteurs étaient obligés de payer afin de débarrasser leurs réservoirs. Durant cette même période, le prix du pétrole a été baissé considérablement sur le marché international. Car la demande était fortement inférieure par rapport à l’offre. Nous comprenons la raison pour laquelle justement via cette expression latine suivante : «Toutes choses étant égale par ailleurs, Ceteris Paribus».

Cependant, malheureusement, les dirigeants de notre pays n’avaient pas profité de cette baisse afin de stocker une grande quantité de pétrole à un prix considérablement inférieur étant donné que nous ne produisons pas de ce produit en question. Vous savez que rien n’a pas été fait en terme de précision. Maintenant, les chefs ont frappé par la démence, ils veulent monter le prix du carburant sans réfléchir un petit instant sur les chocs en retour qu’une telle décision pourrait occasionner à l’échelle nationale notamment du côté des ménages qui sont entrain d’assister à une baisse au niveau de leur pouvoir d’achat.

De plus, dans une période de confinement, et que la population doit rester à la maison pour ne pas infecter par la covid19 s’il faut que nous croyions les autorités étatiques de notre pays en ce temps là. Elles avaient choisi de prendre des mesures drastiques pour protéger la population contre ce mal diabolique. Pourtant, ils nous ont privé en même temps de nos droits les plus élémentaires. Alors, nous ne savons pas s’ils respectent le poids des vocabulaires utilisés. Ne serait-il pas un autre débat? Bien sûr que oui.

Nous y reviendrons, Assurément avec l’électricité, nous pourrions bien se divertir, entre autres, soit en regardant la télévision, soit en faisant de la recherche sur notre ordinateur, notre téléphone portable, soit en écoutant de la musique etc. Je pourrais bien comprendre pour quelle raison. Ils ont peut-être profité de la passivité de la jeunesse haïtienne qui ont parfois le même comportement qu’eux. Ces dernières emploient que des slogans devant les problèmes sérieux auxquels font face à la population haïtienne. C’est aussi le chacun pour soi et pour son clan et la loi du plus fort qui prédomine dans notre microcosme.

Nous y voilà, la jeunesse, on vous prend pour des blagues, votre avenir est menacé. Cesser de répondre par un simple «Lol», « kout pik» ou encore «bal volim», «timoun 2000» quand les dirigeants nous mentent froidement comme des arracheurs de dents. Ce n’est pas possible d’avoir un comportement de spectateurs quand nous sommes des victimes de mauvaise pratique politique de ces genres de montres qui prennent en otage notre avenir. Or, vous avez en vous assez d’énergie pouvant exploser n’importe quels régimes ou systèmes qui vous empêche de vivre bien. Comme a dit Socrate : «l’essentiel ce n’est pas de vivre mais c’est de vivre bien».

Pauvre proverbe! Hélas ! «Pito nou lèd, nou la». Nous avons été instruit par certains de nos devanciers à mener une vie paisible même devant la misère noire. Je sais que la violence est le premier des attributs de la domination. Mais, dit le sociologue allemand Max Weber, un pouvoir qui ne reposerait que sur la violence ne pourrait pas subsister. De ce point de vue, nous opposons à la décision du gouvernement actuel quant à la montée du prix de carburant dans les différents pompes à gaz. Car, le pays ne serait pas capable de résister à ce cataclysme 710 (oil) à l’échelle de Richter.

Pour terminer, êtes-vous acceptés à vivre ainsi dans la misère ou êtes-vous prêts à se battre pour avoir accès à une vie meilleure ?

Benson JEANTY de l’autre-bord-pont.