Met granmoun sou nou; « La stratégie du chaos contrôlé » en application présentement en Haïti !

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« Le combat du peuple haïtien ne doit pas se limiter à des chamailleries politiciennes qui sont devenues avec le temps l’un des principaux opiums qui ne cessent de tétaniser son réflexe inspirateur à se construire dans la durée…Le cynisme est à la base de toute structure oligarchique. Cependant, en s’attaquant aux oligarques sans se pencher sur le mobile de leur cynisme qui est la quête insatiable du pouvoir, de l’argent, de la gloire, voire du racisme, on leur crée involontairement une échappatoire qui leur permet de justifier leurs basses œuvres….Pour maitriser un peuple insoumis, depuis l’avènement de Nicolas Machiavel, un penseur humaniste italien de la Renaissance (3 Mai 1469/21 Juin 1527), les tyrans directs ou indirects dans le monde n’ont jamais cessé de se servir de la peur, notamment de la mort, pour traumatiser la raison du peuple jusqu’à transformer son intelligence en ignorance servile. » (Frantz Jean Baptiste, Haïti Lève-Toi et marche).

En ce moment de chiens, certains sont portés à être dépressifs et vacillants ; mais gloire soit rendue à Jésus-Christ, notre Divin Sauveur et seul Rédempteur, nous sommes plus que jamais combatifs, déterminés et convaincus qu’Haïti sortira de l’ornière du marasme. Je veux aujourd’hui sortir de l’ordinaire pour vous présenter un auteur santibonque ; une vision pragmatique ; un projet libérateur ; un livre organique, dans la perspective gramscienne. Certains intellectuels haïtiens, surtout les jeunes issus de la paysannerie, croient qu’ils sont des maîtres à penser ; mais, à bien regarder ce sont des théoriciens du salamisme. À rappeler que le salamisme est un système mis en place pour saper les bases de toute action visant à redorer le blason d’Haïti ou le faire renaître de ses cendres ; c’est également une politique d’abjection. De nombreux jeunes m’écrivent journellement pour requérir mes points de vue sur la crise qui bat son plein au pays de Papa Dessalines. Vu que je ne veux pas tomber dans le sillage du laboratoire salamique de la CIA et de la MOSSAD qui contrôle l’opinion publique et qui oriente le « narrative » sur Haïti vers le bas, je veux vous inviter à entendre vous-mêmes, un fin penseur, un visionnaire qui dédie sa vie pour la cause noble du relèvement d’Haïti. Frantz Jean Baptiste est détenteur d’une maîtrise de droit, de science politique et d’un DEA (diplôme d’études approfondies) en Relations internationales de l’Université Paris 8, France (thème : Mutations des Sociétés et Cultures en Europe). Frantz Jean Baptiste est l’auteur de plus de cinq livres dont Haïti j’Accuse (2011), La Diaspora Enjeux et Débats (2012), Faut-il Garder Cet Enfant (2015), Mémoire Parlante des Leaders Evangéliques Haïtiens (2016), Tezen My Lovely Friend (2020), Haïti Lève-Toi et Marche (2020).

Aujourd’hui, je veux vous inviter, chers jeunes haïtiens désorientés, vous qui êtes appelés à faire le miracle haïtien à connaître ce passionné d’Haïti, un intellectuel organique qui n’écrit pas des livres, juste pour écrire ou faire de la masturbation intellectuelle, mais pour expliquer le dilemme haïtien et proposer des pistes de solutions réfléchies et matérialisables. C’est le dernier livre de Frantz Jean Baptiste, Haïti Lève-Toi et Marche, publié en 2020 qui nous intéresse et que nous allons présenter brièvement. Frantz Jean Baptiste a écrit en quatrième de couverture de son livre : « Le XXIème siècle, tel qu’on le voit se profiler vers un nouvel âge, quoi qu’imperceptible dans ses mutations expansionnistes standardisées à l’échelle planétaire, ne porte pas en lui que le germe de la déconvenue, contrairement à ce que le commun des mortels gargarise à longueur de temps. Au moment où la plupart des puissances occidentales s’essoufflent face à l’affirmation de nouvelles puissances dans le monde, Haïti, terre de liberté et d’énigmes manifestes que le monde n’aura jamais connu, ne doit plus avoir peur de se formuler de nouvelles ambitions dans cette nouvelle configuration du monde pour intégrer l’espace des grands enjeux de l’instant auxquels il a aussi droit. La peur de l’inconnu ne saurait être une justification à l’immobilisme passif. Le temps est venu pour la nouvelle génération d’affronter cet inconnu présent dans les esprits de manière calculée. Pour ce faire, le pays doit se préparer en prenant le taureau par les cornes à travers l’arme de l’éducation, la voie royale pour contenir le doute, la gabegie, l’incompétence et l’absence de vison même rudimentaire incarnés par les hommes du pouvoir politique et économique du pays, insensibles au sort de la Nation. Mais là encore, Haïti ne s’en sortira pas tout seul. Il lui faudra l’aide d’une ou de plusieurs puissances extérieures en quête d’affirmation expansionniste pour sortir de cette ambivalence récurrente qu’il n’ose pas affronter seul. Immunisées contre les critiques négatives, aujourd’hui, les autorités haïtiennes ne méritent plus nos regards critiques et bienveillant qui leur serviraient de lumière. Or, ces hommes décriés de la République, quoi qu’on dise, ne sont que des instruments au service d’un système qu’il faudra d’abord défaire. Comment alors briser les maillons de cette chaine aussi soudés contre le pays ? À travers la lecture de ce livre, nous vous proposons tout un pan paramétré qui suggère des voies et moyens pour tenter de tirer le peuple de la gueule de ces lions rugissants de l’intérieur et de l’extérieur qui ne méritent ni égard ni hospitalité dans notre chère République. »

Nombre de jeunes me demandent journellement : Comment sommes-nous arrivés ici, Mr. Tilus ? Frantz Jean Baptiste nous explique que c’est « La stratégie du chaos contrôlé » qui est en application présentement en Haïti ! Jean Samuel Trézil, le fondateur de l’Émission très prisée sur la RTVC, « Ranmasse » en 1995 écrit : « La PARTICRATIE haïtienne d’après 1986 n’a enfanté que des Animaux Rationnels, donc, des non-êtres, des extra-terrestres. » Nous vous invitons à lire ce passage du livre de Frantz Jean Baptiste qui invite les Haïtiens à regarder vers le haut et non vers le bas :

« Selon Étienne de la Boétie, « la servitude n’est pas forcée, elle est plutôt volontaire. » Ceci nous laisse penser que tant que les Haïtiens n’auront pas décelé les causes réelles de leur stagnation endémique puis impose une fin de non-recevoir à ce système, ils resteront toujours éloignés du plan dessiné par leurs pères fondateurs susceptible de déverrouiller l’accès au destin voulu au départ. Ce n’est pourtant pas le fait pour un peuple d’être contrarié ou muselé dans son évolution qui pose problème en soi. Généralement, pour un pays, être contrarié dans son efflorescence est un fait normal qui peut être même une contribution à la stimulation d’une émancipation individuelle ou collective. Cela est aussi valable pour un pays que pour des individus. Partant, une défaite ou une déconvenue ne doit pas être une cause de désenchantement, voire d’abandon de la poursuite de ses ambitions. D’ailleurs, des lors qu’on est en interaction avec les autres (peuple, nations, sociétés, cultures ou civilisations), les obstacles, peu importe d’où qu’ils proviennent, ne sont que des matériaux destinés à la construction d’une identité plus forte, d’une personnalité plus attractive, d’une clairvoyance plus avisée et d’un désir d’affirmation plus ambitieux jusqu’à atteindre la statue recherchée pour son bien-être. Le pire dans ce genre de combat suggéré par des challengeurs contre lesquels on est en droit de se prémunir en permanence, serait de passer tout son temps à se plaindre des effets nocifs du système prédateur au lieu de s’attaquer adroitement à leurs causes. Car il y a des peuples à travers l’histoire qui ont souvent été contraints par moment à se livrer involontairement à la guerre et s’en trouvent victimes. Au risque de désenchanter certains de nos lecteurs, nous nous proposons de questionner ardument, dans ce livre, des pans de stratégie identifiés, mis en place par le système en Haïti pour contenir le pays qui a su, un temps, violer son ordre établi, selon la perception des porte-paroles des valeurs universelles qui maintiennent aujourd’hui encore le pays sous leur joug. Ici, nous ne nous contenterons pas seulement de révéler ou de dénoncer, mais aussi et surtout de suggérer des changements aux nouvelles conjonctures qui entravent davantage le passage du pays vers un nouvel âge tant souhaité par les siens. »

Frantz Jean Baptiste est de cette génération de penseurs haïtiens qui veulent sortir de l’ordinaire, qui rejettent résolument l’orthodoxie pour proposer son propre canevas. Jeunes d’aujourd’hui, ne croyez pas que le « Blanc » est le seul capable de questionner, d’expliquer et de proposer. Nous avons des penseurs haïtiens qui sont formés dans les meilleurs universités de l’Occident, mais qui finissent par inventer leur propre outillage et qui arrivent à créer du neuf, du solide et du santibon. L’écrivain Frantz Jean Baptiste s’inscrit dans cette lignée de penseurs lucides qui déconstruisent le « realpolitik » haïtien. Lisons ce qu’il écrit à la page 64 :

« C’est surtout l’arbre qui cache la forêt, parce qu’avec le temps, on a fini par comprendre que la liberté d’expression n’offrait pas réellement la liberté recherchée ni le développement. Sinon, Haïti, en 2018, n’aurait pas été à la 169ème place en termes de Développement Humain. De ce fait, notre déduction serait : on peut avoir la liberté de s’exprimer dans un pays sans être libre réellement. Car la liberté est intimement liée au bien-être de l’être humain dont le savoir, la connaissance, le pouvoir se nourrir et de se loger, sont la toile de fond. Banal, mais c’est de cela qu’il s’agit. Oser prendre une nouvelle direction pour le bien-être de son pays ne doit pas être un vœu pieux. Mais une volonté activement affirmée dans les faits. Si la corruption devient une gangrène aussi insupportable en Haïti, c’est parce que les dirigeants successifs n’ont jamais cessé de quémander de l’argent à leurs pervertisseurs qui se contentent de les engager puis de les obliger à rendre des comptes, et donc leur silence est un prérequis indispensable. En d’autres termes, les générosités qui s’en sont suivies font peser sur le pays des conditionnements exécrables, alors que ces quémandeurs, qui sont eux-mêmes des prostitués mentaux, se rendent tous les weekends en République Dominicaine, en quête de prostitués physiques pour se régaler, puis revenir au pays les mains vides. Dans un pays sérieux, les conséquences de telles tractations au nom de la Nation s’appelleraient tout bonnement « la raison d’État ». Mais pour l’État haïtien, ayant perdu sa raison d’être, nul ne sait, pour le moment, quelle catastrophe cela présage. Ce qui est certain, c’est qu’avec le temps, on constate une diminution de plus en plus visible d’hommes de caractère à la tête de ce pays. Ceux qui avaient autrefois une certaine conscience patriotique affirmée, frappés par la vieillesse ou la mort, laissent les nouvelles générations sans repère moral. Elles sont à la merci de tout vent contraire orienté pour les façonner de telle manière qu’ils ne puissent que perdre l’élan patriotique légué par leurs pères, bien enseigné autrefois et puissamment ancré dans la conscience de ceux qui les ont précédées. Les conséquences de ces chambardements qui les font souvent verser des larmes intérieurement ces dernières années nous ont permis de comprendre qu’elles ont des causes visibles et cachées volontairement qu’il faudra identifier avant d’en formuler des réponses appropriées et justes pour un meilleur encadrement de la Nation. »

Le 7 Février 1986 a été un coup d’État orchestré par la mulatraille des « mule-âtres », et des sangsues Arabo-Israéliens qui blanchissaient l’argent du trésor public volé par les duvaliéristes et qui ne voulaient pas se contenter de recevoir des pourboires. Le 7 Février 1986 est loin d’être une révolte guidée, voire une révolution comme des bandits politiques qui se réclament de la gauche se plaisent à le répéter. La démocratie que les Blancs, surtout les Étatsuniens nous ont imposé, est un système politique « pèpè » qui n’a pas tenu compte de l’analphabétisme, du dénuement total du peuple haïtien. Laissons Frantz Jean Baptiste faire ce point très important qui nous permettra de comprendre cette réalité salamique que nous vivons aujourd’hui :

« Nous ne cesserons jamais de le répéter : la démocratie n’est pas compatible avec la pauvreté d’esprit d’un peuple. Là où l’une est présente, l’autre ne peut pas triompher. La démocratie est l’antidote de la pauvreté d’esprit comme la pauvreté d’esprit est l’antidote de la démocratie. Elles ne peuvent tout simplement pas cohabiter. Sinon, c’est une perte de temps. Un peuple peu éclairé ne peut pas faire des choix démocratiques. À moins qu’il ne s’agisse d’une démocratie tyrannique telle qu’on la voit évoluer en Haïti, sans la nommer clairement, sous la coupole de la fameuse communauté internationale, très calculatrice dans ses manœuvres vis-à-vis de la Nation. Poser des actes démocratiques et être un pays démocratique sont deux approches différentes. Ainsi, élire un président et des parlementaires peut être perçu comme un acte démocratique louable sans être situé dans une démocratie réelle qui tiendrait compte du tempérament de la société dans laquelle elle évolue, tout en gardant les valeurs d’ordre universel inhérentes à toutes cultures et civilisations. La démocratie, pour être effective dans un pays, doit s’inscrire dans la permanence et non dans l’occasionnel. L’élection des représentants de la nation n’est qu’un aspect de la démocratie qui est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par les représentants du peuple (principe de souveraineté), sans qu’il n’y ait de distinctions dues la naissance ou la richesse (principe d’égalité). Cependant, le problème qui se pose, c’est qu’un peuple frappé d’illettrisme et d’analphabétisme à ce niveau-là, ne peut pas vraiment exercer en connaissance de cause ce droit qui lui est inaliénable. Donc, seule la lumière du savoir peut guider ses choix. En d’autres termes, un choix non éclairé ou aveugle ne devrait pas être pris en compte dans la mesure où il n’est pas guidé par la lumière d’un certain savoir minimum. Et c’est à ce niveau-là que la démocratie devient un piège pour le peuple haïtien, très peu formé et mal informé sur ses choix politiques. D’ailleurs, c’est très décevant pour ce peuple d’avoir un président comme Jovenel Moïse qui se fait un grinçant plaisir à mentir à la nation comme bon lui semble en toute quiétude, comme lorsqu’il déclarait dans la première année de son mandat de cinq ans, face à des troubles sociaux, que tout le pays allait être électrifié dans deux ans. Ce que le commun des mortels ne croyait pas. Tandis qu’il n’était pas en campagne mais bien en fonction. Mais, dit-on, puisqu’il s’agit de la démocratie, il faut accepter n’importe quoi, et des rates de vocation trouvent moyen de faire une carrière gracieuse en politique en laissant de côté la musique et le jardin qui auraient pu leur offrir un certain avenir bien plus original, puisqu’il s’agit de leurs domaines de vie respectifs. »

Nous n’avons pas à réinventer la roue, Et nous n’avons nullement besoin de ces « Blancs » pour nous faire des leçons. Nous avons des preuves que ce chaos que nous vivons en Haïti est l’œuvre du CORE GROUP, principalement de Babylon (les États-Unis d’Amérique). Les vautours de l’Establishment américain appliquent la « stratégie du chaos contrôlé ». Ils ont fédéré les gangs en Haïti, tout en fournissant aux jeunes des ghettos des armes de guerre pour créer une pagaille, et venir offrir, comme des dieux, des éléments de solutions. Qui ne savent pas que « Ti Lapli », « Chrisla », « Lanmò San Jou », « Jimmy Chérisier Barbecue » et tous les autres malfrats qui tiennent la population haïtienne en otage, travaillent sur les ordres des agents de la CIA en Haïti ?  Ce chaos que nous vivons en Haïti, a son origine, un peu plus récente dans le coup d’État du 7 Février 1986 contre le peuple haïtien. La dictature des Duvalier a été l’œuvre des Américains. C’est avec le chenapan Jean Bertrand Aristide que tout a commencé. C’est une alliance des vieux démons de l’Europe, du Vatican et de l’Establishment Américain qui nous a donné ce « baka » qu’est Aristide qui a démantelé les Forces Armées d’Haïti pour fragiliser le pays. C’est cet Aristide lui-même qui, avec l’aide de Théodore Beaubrun Junior fonda au début des années 90, le premier gang dénommé « Lame Wouj » avec le « Général Titi » ainsi connu. Nous connaissons l’histoire des « Rat pa kaka » et des « Chimè ». Le Professeur sociologue Jean Eddy Saint Paul a présenté sa thèse de doctorat sur la politique du ventre, et il a fait une excellente analyse sur la stratégie de « chimérisation » de Jean Bertrand Aristide. Chers jeunes, vous devez cesser avec cette histoire de faire le fou, de jouer aux pyromanes pour apprendre des expérimentés et de ceux qui produisent du « Solide ».

Jean Rebel Dorcénat du CNDDR avait bien indiqué que c’est le BINUH qui favorisa la fédération des gangs, surtout la structure G9 en Fanmi et alliés avec un financement de l’USAID. La diplomate américaine Helen La Lime du BINUH avait déclaré aux Nations Unies, devant le Conseil de Sécurité en Octobre 2019 que depuis la fédération des gangs, l’insécurité a diminué, mais le kidnapping a augmenté. C’est ce même Jean Rebel Dorcénat qui rencontrait les gangs continuellement qui eut à déclarer que ce sont 11 familles qui importent des armes lourdes en Haïti. Nous savons que 80% des armes lourdes en Haïti viennent directement des États-Unis d’Amérique par les douanes, et 20% passent par la frontière avec la République Dominicaine. Nous savons que c’est la Famille Bigio qui contrôle la mafia locale. Pa gen sekrè nan fè kola ; nou konnen kiyès k ap manje pitit nou ; nou dwe mete granmoun sou nou pou nou reziste, e menm mache pran bandi. Je ferai plusieurs textes pour présenter le livre, Haïti Lève-Toi et Marche de Frantz Jean Baptiste qui écrit du solide. Nous devons regarder le grand tableau ; Pamela White, diplomate étatsunien avait déclaré qu’Haïti est un joyau de haut prix. Avec les États-Unis d’Amérique comme superpuissance, grand ami-ennemi, Haïti n’a aucune chance de sortir de cette situation latrinaire sans une prise de conscience de ceux qui sont formés pour tacler les stratèges du chaos. Je vous laisse avec ces deux passages de la Bible en Haytien : Jérémie 51 v 6 à 9 et le psaume 62 :

« Kouri kite lavil Babilòn! Kouri chape kò nou. Pa kite yo touye nou pou mechanste moun pa li yo. Lè a rive pou m’ tire revanj mwen. M’ap pini l’ pou sa li fè m’ lan. 7 Babilòn te tankou yon gode fèt an lò nan men mwen. Li t’ap fè tout nasyon sou latè sou. Yo bwè nan diven l’ lan, y’ap depale. 8 Men Babilòn rete konsa li tonbe, li kraze. Plenn sò li! Chache renmèd pou doulè l’ yo. Nou pa janm konnen, li ka geri. 9 Etranje k’ap viv nan peyi a di konsa: Nou fè sa nou kapab pou n’ geri Babilòn. Pa gen gerizon pou li. Annou kite peyi a. Ann ale, chak moun nan peyi pa yo, paske peche l’ yo fè pil rive jouk nan syèl, yo pi wo pase nwaj yo. »

« Sòm 62

Konte sou Bondye sèlman !

Se sou Bondye sèlman mwen konte, se li menm ki pou delivre mwen. 2 (62:3) Se li menm ase k’ap pwoteje m’, k’ap delivre m’. Se li ki tout defans mwen. Li p’ap janm kite anyen rive m’. 3 (62:4) Kilè n’a sispann tonbe ansanm sou do yon moun pou n’ chache lage l’ atè tankou yon miray ki tou panche, tankou yon lantouraj k’ap tonbe? 4 (62:5) Wi, yo pa gen lòt lide nan tèt yo pase fè l’ pèdi gwo plas kote li ye a. Yo pran plezi nan bay manti. Yo louvri bouch yo pou mande benediksyon, men nan kè yo, se madichon y’ap bay. 5 (62:6) Wi, se sou Bondye ase pou m’ konte. Se nan li mwen mete tout espwa mwen. 6 (62:7) Se li menm sèlman k’ap pwoteje m’, k’ap delivre m’. Se li ki tout defans mwen, li p’ap janm kite anyen rive m’. 7 (62:8) Se Bondye k’ap delivre m’. Se li menm k’ap fè yo respekte m’. Se li menm ki tout fòs mwen, l’ap pran defans mwen. Se li menm ki tout pwoteksyon mwen. 8 (62:9) Nou menm, pèp mwen, toujou mete konfyans nou nan li! Louvri kè nou ba li, paske se li menm ki tout nou. 9 (62:10) Wi, moun pa anyen. Grannèg? Se pawòl nan bouch. Mete yo ansanm nan balans, yo pa gen pèz. Yo pi lejè pase van k’ap soufle a. 10 (62:11) Pa mete konfyans nou nan fè britalite. Pa mete nan tèt nou nou ka genyen anyen nan vòlò. Lè nou wè n’ap fè lajan, pa kite l’ pran nanm nou. 11 (62:12) An de fwa, men sa m’ tande Bondye di: -Se nan men m’ pouvwa rete. 12 (62:13) Wi, Seyè, ou gen bon kè, paske w’ap bay chak moun sa yo merite dapre sa yo fè. »

Ceux qui disent que je ne fais que prier, je vous donne la garantie que les théologiens de la pauvreté ne supporteraient jamais un écrivain du calibre de Frantz Jean Baptiste. Je vous garantis que si Haïti Lève-Toi et Marche était publié par un Blanc, il serait un « best seller ». Ce sont les Haïtiens qui doivent prendre conscience et se mettre à l’œuvre pour défendre Haïti et réinstaurer le Royaume d’Hayti. Comme Donald J. Trump l’a si bien dit au défunt Joël Deeb en Août 2020 : « Ce sont les Haïtiens eux-mêmes qui doivent défendre leur pays et « Make Haïti Great Again (MHAGA) » ». Mes détracteurs et les révolutionnaires Bò Katedral, salamistes, tchyoul du G8 peuvent dire ce qu’ils veulent, je garde le focus sur le « Grand Prix » : La Libération d’Haïti ! Il est écrit en Proverbe 10 v 22 que « C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, Et il ne la fait suivre d’aucun chagrin. » ; sur ce, Je conclus cette réflexion avec le souhait d’un jeune professionnel haytien qui croit dans la Toute Puissance de l’INCRÉÉ, mon compatriote ami-frère, Donald Charles-Pierre :

« Que Dieu fasse luire sa Puissance sur Mon pays, qu’il arme mon peuple de bon sens, de conscience et d’intelligence afin de discerner le bien du mal pour qu’ils parviennent à identifier leurs vrais ennemis. Que Dieu remplisse mon peuple de courage et de détermination pour finir avec cette période de captivité que connait mon pays actuellement et la volonté nécessaire et suffisante pour reconstruire notre Nation. »

HAYTI VAINCRA !

NAMASTE SHALOM !

Kerlens Tilus      11/10/2021

Snel76_2000@yahoo.com

Tel : 631-639-0844

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