Ève et Adam mitochondriaux: preuve de l’origine unique de l’Homme en Afrique

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Ève mitochondriale est le nom donné à une femme hypothétique considérée comme la la plus récente ancêtre commune  par lignée maternelle de l’Humanité. Son existence est attestée par la démonstration qu’il y a une lignée unique de mitochondries dans les cellules de tous les humains.

En tenant compte de la vitesse de mutation (concept de l’horloge moléculaire), dans cet ADNmt, les calculs font supposer que l’Ève mitochondriale a vécu il y a quelque 150 000 ans. La phylogénie suggère qu’elle a vécu en Afrique (aujourd’hui Ethiopie, Kenya ou Tanzanie). 

D’autre part, il existe un homme, « l’Adam Y-chromosomique », ayant engendré une lignée ininterrompue de mâles qui sont les aïeux de tous les hommes de la terre il y a 142 000 ans. En 2011, Fulvio Cruciani et al. ont calculé par la diversité de l’ADN du chromosome Y que le plus récent ancêtre patrilinaire commun daterait d’environ 142 000 années

On parle parfois de l’Ève mitochondriale comme d’une Ève africaine. L’hypothèse africaine est établie sur l’examen des fossiles aussi bien que sur l’analyse de l’ADN mitochondrial. Les « arbres généalogiques » (ou « phylogénies ») édifiés sur la base des comparaisons des ADN mitochondriaux montrent que les humains vivants dont les lignages mitochondriaux constituent les premières branches de l’arbre sont les populations indigènes d’Afrique, tandis que les lignages des peuples indigènes des autres continents naissent tous de lignées africaines. Les chercheurs ont donc pensé que tous les humains vivants descendent d’Africains, dont quelques-uns ont migré hors d’Afrique pour peupler le reste du monde.

Aussi, nombre de chercheurs prennent-ils le fait mitochondrial comme preuve en faveur de « l’ORIGINE UNIQUE » ou « GENÈSE AFRICAINE»

NB: Bien que le nom biblique d’Ève lui ait été donné, l’Ève mitochondriale n’était pas le seul individu femelle vivant de son époque. D’autres femmes vivaient en même temps qu’elle. (pareil pour les hommes)

Une étude internationale a révélé que le peuple chinois provient pas de l’Homme de Pékin dans le nord de la Chine, mais de premiers humains en Afrique de l’Est qui se sont déplacés à travers l’Asie du Sud à la Chine environ 100.000 ans. Une équipe de recherche dirigée par Jin Li (de l’Université Fudan à Shanghai) a constaté que les humains modernes ont évolué à partir d’une origine unique, pas de multiples origines que certains experts croient. En Chine, les manuels scolaires enseignent que la race chinoise a évolué à partir Homme de Pékin, basée sur une théorie selon laquelle les êtres humains en Europe et en Asie ont évolué à partir d’espèces locales. Mais Jin et ses collègues chercheurs ont trouvé que les premiers humains appartenaient à des espèces différentes, dont seules les espèces d’Afrique orientale développés dans l’homme moderne. Cette nouvelle découverte annule la théorie selon laquelle les ancêtres du peuple chinois étaient l’Homme de Pékin qui a vécu dans le nord de la Chine 400.000 ans.

Les scientifiques ont découvert une mutation génétique qui explique la première apparition de la peau blanche des dizaines milliers d’années lorsque les populations à la peau noire ont quitté l’AFRIQUE. (Notamment à cause d’une exposition moindre au soleil et au besoin de s’adapter au climat froid des régions septentrionales).Les chercheurs ont aussi constaté que les Asiatiques ont développé la peau claire en raison de mutations génétiques différentes.

Il y a 100 000-150 000 ans, la population noire d’Afrique a donc quitté ALKEBULAN (le jardin d’Eden), pour peupler et s’installer sur les autres continents et créer des civilisations au Moyen Orient, en Asie (-80000), en Europe (-40000), en Océanie puis en Amérique (-35000).

Afrihepri

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