Haïti : Proposition(s) pour une réforme d’un système éducatif injuste

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03/01/21

Par Haben Josephine Louis

            Le système d’éducation actuel en Haïti va de soi : 67%[1] des écoliers haïtiens fréquentent l’école primaire, mais près de 20%[2] des enfants passent du primaire au secondaire et moins d’1% des étudiants haïtiens continuent leurs études afin de recevoir un diplôme universitaire. Cette déperdition scolaire étonnante est liée au fait que la majorité des établissements scolaires, soit 90%[3], dépendent du secteur privé (l’Église, les particuliers et les partenaires internationaux), et seul l’enseignement primaire est obligatoire.

Cette situation inquiétante n’aide ni le capital humain ni le développement économique du pays. Il est temps que l’État haïtien prenne le contrôle de l’éducation et rende l’école obligatoire jusqu’à 18 ans.

            Le but de cet article est de contribuer au développement économique et du capital humain d’Haïti. Je n’ai pas grandi en Haïti, mais d’un point de vue externe, j’aimerais proposer des pistes de solutions pouvant renforcer le système éducatif haïtien. Je rédige cet article en me basant sur mon expérience personnelle, sur des articles lus portant sur le système éducatif haïtien ainsi que sur d’autres systèmes éducatifs, notamment la Finlande. Ce pays est classé premier en éducation[4] pour plusieurs raisons. Bien que son système ne puisse être entièrement importé en Haïti, je pense que le pays peut en inspirer davantage pour réformer systématiquement ce système dépassé qui ne promeut pas l’égalité des chances à tous les enfants du pays.

Une éducation accessible à tous

L’éducation est un droit fondamental et non une marchandise. Nationaliser l’éducation en Haïti a des justifications multiples et diverses. Un secteur nationalisé permet un relancement de la situation économique générale. D’ailleurs, l’intérêt du peuple est davantage valorisé, et l’État devient le premier constructeur d’une nation stable et prospère en investissant dans la formation des citoyens. Une telle décision ne va pas gommer toutes les inégalités économiques et sociales, mais elle permettrait aux jeunes de rêver à un avenir prometteur. Pour y parvenir, la constitution doit garantir la socialisation de l’Éducation classique et professionnelle sur tout le territoire. Cette loi permettra à tous les enfants en âge scolarisable de croire à l’égalité des chances. Le fait que le secteur privé contrôle près de 90% l’éducation qui est un droit fondamental, cela bloque toute promotion sociale pour les enfants de parents pauvres tant en ville qu’à la campagne. Si ce sont seulement les enfants des riches qui vont à l’école, ils occuperont tous les postes les mieux rémunérés. Si cette situation perdure au fil des années, l’État restera aux mains d’une oligarchie héréditaire. Donc, l’ascension sociale est grandement compromise.

Pour construire une société plus juste, l’État haïtien doit être le garant des intérêts de tous les citoyens. Évidemment, il s’agit d’un changement qui doit se faire progressivement. Par exemple, la province canadienne de l’Ontario a adopté une surtaxe de 2% sur les revenus des riches. En Australie et dans plusieurs pays d’Asie et d’Amérique du Sud, les gouvernements imposent des rentes sur l’exploitation de leurs ressources naturelles[1]. À long terme, je crois que, en me fondant sur la constitution haïtienne, l’État détient la provision légale de prendre le contrôle de l’éducation à tous les cycles.

Avantages école obligatoire

            L’éducation gratuite est une bonne politique sociale; sa mise en œuvre augmentera le taux d’enfants scolarisables. De plus, l’école doit être obligatoire du préscolaire à l’université. Une telle politique réduirait drastiquement l’exclusion, les enfants de rue, les enfants-soldats, les gangs et la pauvreté extrême.

Réforme du système éducatif

Cependant, un problème majeur présent dans de nombreux pays concerne les méthodes d’apprentissage et d’enseignement. Comme plusieurs d’entre vous, j’ai grandi en apprenant mes leçons par cœur. Depuis le primaire, j’ai grandi avec la mentalité que les bonnes notes mènent à de bons travaux. J’ai dû alors travailler énormément pour avoir les meilleures notes possibles. Or, c’est en arrivant au secondaire que j’ai réalisé que les notes ne sont pas représentatives de la performance académique des élèves. Généralement, les professeurs donnent un cours magistral et les étudiants, assis silencieusement, les écoutent, prennent des notes et attendent à être interrogés. Le but de l’examen n’est pas de savoir si l’élève a compris la matière, mais plutôt d’évaluer sa mémoire. Je peux vous affirmer qu’il m’est arrivé maintes fois de pouvoir recracher mon cours sans avoir compris la matière et obtenir une bonne note.

Pour certains élèves, cette stratégie d’apprentissage baisse leur motivation et, puisque les écoles accordent beaucoup d’importance aux résultats académiques, les élèves recourent à la tricherie durant leurs examens. Dans d’autres cas, cela crée un monde compétitif malsain où certains élèves préfèrent travailler seul plutôt qu’en équipe. En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’un étudiant en droit a les meilleures notes de sa cohorte qu’il sera le meilleur avocat de celle-ci. Une fois arrivé sur le marché du travail, l’important est de bien exécuter les tâches qui nous sont attribuées sans recevoir une note finale. De cela, cette idée divulguée qu’avoir de mauvaises notes mène à des mauvais emplois est totalement fausse : « tout emploi est nécessaire et en rabaisse un ou plusieurs est une forme d’antagonisme de classe [sociale] [1]». Il est important de dire que cette méthode d’apprentissage n’est pas si efficace qu’on le pense et qu’il faudrait trouver d’autres méthodes innovantes.  

Déjà que la méthode d’apprentissage ne maximise pas la performance académique des élèves, mais le système d’évaluation joue aussi un rôle. C’est un problème mondial. Quand un élève reçoit sa copie d’examen, il vérifie sa note et regarde ensuite les points perdus. Peu d’élèves lisent les commentaires des professeurs. Or, les commentaires permettant à l’élève de s’améliorer sont très souvent négligés par ces derniers. Je ne dis pas d’éliminer les examens, mais plutôt enlever ce système de notes. Les professeurs devraient, bien évidemment, corriger les copies. Mais au lieu d’attribuer une note, les professeurs rédigent les appréciations et les points à retravailler. Le but est d’encourager l’élève à s’améliorer sans le plonger dans un stress permanent. Selon moi, l’éducation finlandaise est un modèle de référence à adapter en Haïti en tenant compte des ressources économiques et de la dynamique culturelle. Ses méthodes d’enseignement sont davantage actives et coopératives. Les professeurs guident les élèves dans leurs apprentissages et les font travailler en petits groupes pour résoudre des problèmes par eux-mêmes. En voici une situation : Évidemment, le professeur enseigne les bases du cours, comment additionner et soustraire par exemple, tout en encourageant la participation des élèves. Le professeur donne une série d’exercices (du plus facile au plus difficile). À partir d’eux, le professeur peut voir jusqu’où les élèvent peuvent se rendre. Les élèves qui se sont rendus le plus loin peuvent aider leurs camarades en difficulté. Ce n’est pas une question de vitesse. Si l’élève passent beaucoup de temps sur un exercice, il ne devrait pas se sentir gêné à demander de l’aide de la part de son professeur ou d’un camarade de classe. Le but de stratégie est donc de stimuler la motivation de l’apprenant et, grâce à l’entraide et aux travaux d’équipe, d’améliorer ses compétences communicationnelles. Au lieu d’apprendre bêtement les cours, l’élève apprend à réfléchir par lui-même se prépare à la vie active. Après tout, il est plus facile de mémoriser lorsque nous sommes intéressés au sujet qui nous passionne.

Dans la mesure où l’enfant est soutenu en cas de difficultés, je ne vois pas l’utilité des redoublements. En effet, 80% des étudiants haïtiens ont redoublé au moins une fois[1]. Il n’existe pas de redoublement en Finlande, car les professeurs ont reçu la formation nécessaire afin de « déceler les difficultés des enfants et pour y apporter les remédiations nécessaires »[2]. Des professeurs spécialisés sont aussi disponibles pour apporter leur contribution dans les classes. Il devrait avoir des salles de classes adaptées aux élèves à mobilité réduite dans les écoles haïtiennes. Au cas où un élève serait en difficulté, il pourrait bénéficier des heures de récupération de son enseignant et des cours de rattrapage en été.

La méthode faisant toute la différence en Finlande est l’enseignement transversal. Cette approche consiste à remplacer les matières traditionnelles (mathématiques, français, sciences…) par une liste de thèmes transversaux. Je crois qu’il serait mieux de garder, pour le moment, les matières traditionnelles en Haïti. Cependant, il serait intéressant d’aborder des thèmes communs dans chacune des matières. À partir d’une même situation, l’élève découvre les différents aspects pour un sujet commun. Par exemple, un cours est consacré au réchauffement climatique. En science, les élèves cherchent des solutions écologiques pour lutter contre le changement climatique. Les élèves réfléchissent sur la partie financière en cours d’économie et de mathématiques. Des notions en histoire et en géographie sont aussi assimilées pour réfléchir aux enjeux géopolitiques et stratégiques. Je suis fascinée du système éducatif finlandais, c’est pourquoi je recommande fortement au Ministre de l’Éducation haïtienne de rechercher une coopération avec le gouvernement finlandais sur le plan éducatif. Bien que ce système convient mieux aux jeunes du secondaire, on pourrait l’expérimenter aux différents cycles du primaire.

Cours parascolaires pour tous

Normalement, les élèves finlandais ont leurs après-midis consacrés aux activités parascolaires. De mon expérience au primaire, il est facile de jumeler l’école avec les activités parascolaires. Mais moins on est jeune, plus il est difficile de gérer les horaires quand se pointent les sessions d’examens. Je connais des amis qui aimeraient faire plus d’activités parascolaires pour leur bien-être mental. Certains d’entre eux ne voulaient pas risquer une chute des notes et d’autres n’avaient simplement pas les moyens financiers pour les payer. C’est pour cela que je propose une modification d’horaire dès l’éducation primaire.

Les matins seront dédiés aux matières traditionnelles (français, mathématiques …). Les après-midis seront consacrés aux matières diverses : sport, arts (musique, tricot et couture, arts visuels, …), informatique (dont le codage), bricolage et travaux manuels (par exemple : création d’un jardin communautaire). La charge d’horaire scolaire sera modifiée, mais ce sera nécessaire pour le bien-être psychique des jeunes apprenants. L’apprentissage d’une autre langue (comme l’espagnol), des divers cours de culture générale et du bénévolat seront disponibles à partir du cycle secondaire. Ces divers cours seront obligatoires et notés à partir de la neuvième année. Cette réforme pédagogique permet à l’élève de s’épanouir académiquement. Pour le bénévolat, les enfants doivent avoir le sentiment de s’impliquer dans leur communauté. Alors, ce programme doit être élaboré et supervisé par les collectivités territoriales. À la fin de chaque stage, l’élève rédigera un rapport sous la supervision d’un agent communautaire.

Autres réformes possibles

L’éducation préscolaire, destinée aux 3 à 5 ans, est importante pour la stimulation de l’enfant sur les plans psychique, physique et social. Par des jeux et des activités en plein air, l’enfant acquiert des compétences sociales et manuelles l’aidant à mieux apprendre. Concernant l’éducation primaire, le cycle ne doit durer que cinq (5) ans. D’ailleurs, les élèves ne devraient pas se stresser d’examens traditionnels, durant leur primaire, et même pour les trois premières années de secondaire (6e, 7e et 8e). Plutôt, il y aurait des évaluations continues sur la maîtrise des compétences : l’enfant peut-il lire ? si oui, à quel point sa lecture est-elle fluide? est-il capable de communiquer avec ses camarades ? Est-il capable de résoudre des problèmes mathématiques de base ?

Dépendamment de leurs compétences, les enfants peuvent recevoir différentes charges de devoir. À partir de la quatrième année du secondaire, soit en 9e année, les élèves seront évalués en fonction de leur performance académique et parascolaire. Cependant, je trouve qu’un seul examen final à la fin du secondaire n’est pas représentatif de la performance scolaire d’un élève. Un élève peut très bien travailler durant toute sa scolarité et échouer son examen final. Des évaluations continues seront plus représentatives. Aussi, je propose un changement concernant les filières en enseignement secondaire : générale, technique et pédagogique. En 2015, un enfant sur trois au Québec change de programmes pré-universitaire[1]. Très souvent, les jeunes ne sont pas entièrement sûrs du métier qu’ils souhaitent exercer plus tard. Ce que je propose est d’assurer une éducation la plus générale possible. Dès la neuvième année, les élèves suivront les matières académiques le matin. Selon leur filière, les apprenants auront des cours différents l’après-midi. Par exemple, un étudiant souhaitant suivre une filière d’enseignement technologique aurait les cours classiques (maths, sciences, histoire, …) le matin, et suivra les cours de gestion, de techniques industrielles et agricoles et d’éducation l’après-midi. Plus tard, si l’adolescent décide d’aller à l’université, il aura des cours de mise à niveau à compléter suivant le programme (que ce soit en Haïti ou ailleurs). Aussi, des conseillers en orientation doivent rencontrer les afin de mieux les guider dans leur choix professionnel.

Par ailleurs, il est important de sensibiliser les jeunes aux nombreux problèmes présents dans notre monde. Par année, je suggère deux journées entières de sensibilisation dans les écoles secondaires et lycées haïtiens. Ces journées peuvent être sur l’éducation sexuelle et le consentement, la sensibilisation des violences envers les femmes, le women’s empowerment et l’égalité des sexes, les problèmes de dépendance, le racisme … Pour ceux âgés de 15 ans et plus, le Ministère devrait intégrer dans le programme un séminaire d’une semaine sur la planification budgétaire et l’intégration au marché de l’emploi.

Si un étudiant suit normalement son éducation, il est en mesure de poursuivre un enseignement supérieur et professionnel (ESP), soit l’université, dès l’âge de 18 ans. D’après moi, l’ESP ne devrait pas être obligatoire, mais être fortement recommandé. Cette réforme systémique permettrait à l’État d’offrir des formations techniques et universitaires gratuites ou à moindres coûts.  Pour les adultes, les centres de formation devraient être aussi gratuits (ou à des coûts très faibles) pour encourager les adultes n’ayant pas été scolarisés à suivre une formation, surtout les analphabètes. Une formation d’une à deux ans serait idéale pour la réadaptation des adultes. Cependant, des programmes à temps-partiel et de nuit devraient être accessibles aux personnes qui travaillent et/ou ont des enfants. Toutefois, je ne sais pas si la manière d’apprentissage et d’enseignement adaptés au primaire et au secondaire pourrait être importable à l’université.

Les contraintes Une limite majeure de ce projet est le manque de fonds. Pourtant, Haïti reçoit de nombreux dons provenant de plusieurs organisations et partenaires internationaux. En effet, un don de 18 millions de dollars a été annoncé en 2017 par la Banque de développement des Caraïbes (BDC) pour l’amélioration de l’éducation en Haïti[1]. Pour certains pays, 18 millions n’est rien, mais un don reste un don.

Selon moi, donner une somme d’argent n’est pas idéal, car l’argent peut être facilement détourné, notamment lorsqu’il y a un manque de transparence inouïe de la part des dirigeants haïtiens. Pour observer une amélioration, il faut concrétiser les dons : équipements pour construire des écoles, des bureaux et chaises, des manuels et fournitures scolaires, etc… Par ailleurs, Haïti est située dans une zone sismique, entre deux plaques tectoniques. Il est idéal de construire des bâtiments parasismiques afin de limiter les dégâts en cas de séisme. Étant donné que les Japonais sont reconnus pour leur expertise en construction parasismique[2], le gouvernent haïtien doit renforcer leur coopération avec le gouvernement japonais.

En Haïti, l’éducation est moins accessible en zones rurales. Je suggère à l’État de bâtir de plus en plus d’écoles en région pour favoriser l’accessibilité à tous les enfants. En Finlande, par exemple, des transports scolaires gratuits sont attribués aux élèves dans des régions trop éloignées[3]. De plus, Il n’y a pas assez d’enseignements formés afin d’assurer une éducation de qualité en Haïti. Des allocations peuvent être offertes aux personnes qui poursuivent une formation en enseignement dans le but d’encourager les gens à pratiquer le métier d’enseignement. D’autant plus, l’implantation des programmes sociaux tels les logements sociaux, des assurances de santé, des programmes de formation continue, des bourses d’études …. seraient des leviers attractifs au métier d’enseignant.

Conclusion

            L’éducation est essentielle tant au bien-être individuel que collectif. C’est l’éducation qui qui conduirait Haïti vers le chemin de la stabilité politique et vers le décollage économique. Je sais que mes idées sont loin d’être parfaites, mais elles constituent une réflexion de plus sur la situation chaotique du pays. Évidemment, le retard d’Haïti est énorme par rapport aux autres pays, mais ce retard peut devenir un accélérateur de prise conscience aux politiciens et aux élites économiques afin d’éviter les erreurs du passé. Le but de cette réforme du système éducatif haïtien n’est pas de créer des robots, mais plutôt des hommes et des femmes de demain, cultivés et ouverts d’esprit.


Bibliographie

[@activismandstuff]. (8 avril 2020). [infographie Instagram]. Repéré le 18 juillet 2020 à https://www.instagram.com/p/B-tYo58By5z/ 

8 février 2016). Le Japon, l’exemple des constructions anti-sismiques. Le Figaro. Repéré le 11 juillet 2020 à https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-japon-l-exemple-des-constructions-anti-sismiques_73788cb8-ce4b-11e5-820c-bd10d533beaf/

  Association Enfants-Soleil. (13 janvier 2016). Cycles scolaires et enseignement en Haïti. Repéré le 23 juin 2020 à http://enfants-soleil.org/spip.php?article97

Caribbean Development Bank. (14 décembre 2017). Un don de 18 millions de dollars pour améliorer la qualité de l’éducation de base à Haïti. Repéré à https://www.caribank.org/fr/newsroom/news-and-events/un-don-de-18-millions-de-dollars-pour-ameliorer-la-qualite-de-leducation-de-base-haiti

Dion-Viens, D. (21 septembre 2015). 30% des cégépiens changent de programme. Journal de Montréal. Repéré le 24 juin 2020 à https://www.journaldemontreal.com/2015/09/21/30-des-cegepiens-changent-de-programme

  Korpela, S. (mai 2012). L’école finlandaise : Clé de la réussite du pays. Voici la Finlande. Repéré le 21 juillet 2020 à https://finland.fi/fr/vie-amp-societe/cle-de-la-reussite-du-pays/

Lauzon, L.P. (24 octobre 2013). La gratuité scolaire c’est avantageux sur les plans économique et d’équité : non à la « zizine » de Charest. Journal de Montréal. https://www.journaldemontreal.com/2012/04/27/la-gratuite-scolaire-cest-avantageux-sur-les-plans-economique-et-dequite–non-a-la-zizine-de-charest

Ministère Éducation Nationale Haïtien (MENFP). (2012). Plan opérationnel 2010-2015. (p.40). https://planipolis.iiep.unesco.org/sites/planipolis/files/ressources/haiti_plan_operationnel_2010-2015.pdf

Segura, M. (10 avril 2014). Éducation : la Finlande première de classe! . L’actualité. Repéré le 24 juin 2020 à https://lactualite.com/societe/education-la-finlande-premiere-de-classe/

Union des Fédérations des Associations de Parents de l’Enseignement Catholique. (2008). Le système scolaire finlandais : un exemple à suivre ? . (p.3). Repéré à http://www.ufapec.be/files/files/FINLANDE.pdf

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