Nord’Ouest : des autorités exigent le retour des élèves dans leurs salles de classe

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02-19-2019


PORT-DE-PAIX__(Triboland) Lors d’une conférence de presse conjointe entre la direction départementale de la PNH/NO et le parquet de Port-de-Paix, le commissaire du gouvernement, Me Jean Volney Bellamin et le commissaire divisionnaire Monès Auguste demandent aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école dès le Mardi 19 Février 2019. Car, depuis en date du 7 février dernier, où les manifestants sont sur leurs de pieds de guerre, un ensemble de dispositif ont été pris de manière à assurer l’ordre public dans la ville de Port-de-Paix et dans toutes les commune du département du Nord’Ouest, selon les déclarations du commissaire du gouvernement de Port-de-Paix, Me Jean Volney Bellamin qui a salué le travail combien efficace réalisé par les forces de l’ordre sous les commandements du commissaire divisionnaire Monès Auguste.


” Tous les élèves sont appelés à prendre le chemin de l’école, sans aucune inquiétude, selon les instructions reçues de la part du ministre de la justice et de la sécurité publique”, a déclaré le chef du parquet de Port-de-Paix, Me Jean Volney qui affirme n’avoir reçu aucune notification d’un groupe quelconque de l’opposition annonçant des manifestations dans le cadre du mouvement global sur la précarité de la situation économique du peuple haïtien. C’est pourquoi, dit-il, toutes les mesures sont prises de manière à appréhender tout individu malintentionné qui aurait tendance à ériger des pneus enflammés dans les zones métropolitaines du Nord’Ouest. ” Comme étant que notre mission consiste à protéger et à servir, la police mettra sous contrôle les espaces où sont logés les différents établissements scolaires de la ville notamment “, rassure le Directeur départemental de la PNH/NO, le commissaire divisionnaire Monès Auguste.


Par ailleurs, le numéro un (1) de la police nationale d’Haïti dans le Nord’Ouest informe que les forces de l’ordre ont appréhendé plusieurs individus accusés de troubles à la paix publique. ” Il ne s’agit pas de manifestation à proprement parler. Mais ce sont des individus dont leur mission consistait à semer la panique avec des pneus enflammés en vue de créer la peur chez les gens”, a précisé le commissaire divisionnaire Monès Auguste qui n’était pas en mesure de donner un chiffre exacte sur l’effectif des personnes arrêtées. Pour sa part le commissaire du gouvernement de Port-de-Paix affirme qu’une somme équivaut à deux millions de gourdes aurait été distribuées à des hommes de rue, en vue de commettre des actes malhonnêtes dans la nuit du Jeudi 14 Février 2019 à Port-de-Paix “, a-t-il fait savoir. Et déjà, des pistes sont en train d’exploiter pour appréhender l’auteur, d’après les propos de Me Jean Volney Bellamin.


Parallèlement, le commissaire du gouvernement de Port-de-Paix admet que toute personne peut revendiquer ses droits à travers des mouvements pacifiques. Ce que reconnaît la constitution. Mais, quand son intention se porte sur la violence, on se met immédiatement en face de la justice, a rappelé le chef du parquet de Port-de-Paix. Soulignons que lors des mouvements de protestation, où des barricades et des pneus enflammés se faisaient constater isolément dans passagers endroit dans la cité de Cappoix La mort, notamment les Lundi et Mardi 12 Février, des individus malintentionnés en avaient profité pour rançonner les chauffeurs de Moto taxis et des passagers. C’est en ce sens d’aucuns disent qu’il ne s’agissait pas d’un mouvement de revendications à Port-de-Paix, mais d’une manœuvre de quelques individus motivés qui tentaient de semer la panique.

Marc Edy Ossam, Triboland.com

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