Réussir sa vie, c’est pratiquer, sans exception, le respect de la dignité humaine.

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Café civique du mercredi 17 janvier 2024

Les Collectivités Territoriales, la Décentralisation, les Rôles des PAYSANS, de la Société Civile et des Partis Politiques

Chères et chers compatriotes,

Le secret de la vieillesse est la consécration de tout son temps pour la défense, la protection et la promotion de la dignité humaine. La philosophie du respect de cette dignité humaine est une culture. Elle s’apprend, se cultive et se pratique. Pour y parvenir, rien n’est plus important que la bienveillance envers les autres.
Oui, vouloir du bien pour son semblable est la caractéristique fondamentale de chaque être humain, de chaque association, chaque collectivité territoriale, chaque État. Sur le plan juridique, la dignité humaine pour l’enfance, l’adulte et la vieillesse prend sa source dans notre Constitution. Qu’en est-il de la Constitution de 1987 amendée pour la vieillesse, c’est-à-dire à partir de 65 ans?

Les articles 18 à 22 posent les principes du droit à la vie, à la santé, au logement, à l’éducation, à l’alimentation et à la sécurité sociale. Quant aux articles 259 à 262, ils définissent les prérogatives de la famille, « base fondamentale de la société ».
S’agissant de la «  VIEILLESSE », une catégorie sociale, une catégorie d’âges, un seul des 298 articles en fait mention. Quel est cet article? Que prescrit-il?

En effet, l’article 260 stipule: «  Il ( L’État) doit une égale protection à toutes les familles qu’elles soient constituées ou non dans les liens du mariage. Il doit procurer aide et assistance à la maternité, à l’enfance et à la vieillesse ».

Comme le prescrit la Constitution, l’État a le devoir, c’est-à-dire l’obligation de fournir, d’assurer gratuitement tous les besoins nécessaires à la population économique non active dont les nourrissons, les bébés, les enfants, les adolescents, les étudiant(e)s et les personnes âgées dont l’âge de la retraite est fixée à 65 ans.
En d’autres termes, que l’on ait travaillé dans le secteur public, dans le secteur privé, c’est-à-dire le secteur formel ou bien le secteur informel,il est, d’abord, de la RESPONSABILITÉ du Pouvoir Exécutif, du Pouvoir Législatif et du Pouvoir Judiciaire, ensuite des Partis Politiques, puis des Associations de la Société Civile dont les Églises, enfin les enfants ou membres de la famille des personnes âgées de contraindre, d’obliger les autorités politiques à élaborer des lois pour la prise en charge de nos retraité(e)s.
La République Dominicaine, les Bahamas, les USA, le Canada, la Suisse, la France et le Bureau International du Travail ( BIT) peuvent, en la matière, coopérer avec le Ministère des Affaires Sociales et du Travail afin d’élaborer un minimum vieillesse ou une retraite minimum pour une personne âgée qui n’a jamais travaillé.

ET CE SERA JUSTICE!

En matière de sécurité sociale, les acteurs politiques sont tous coupables et responsables de la pauvreté et de l’extrême pauvreté de la population.

À mon avis, c’est le moment plus que jamais de se battre pour la création de la SÉCURITÉ SOCIALE prévue à l’article 22 de la Constitution non seulement pour nos personnes âgées de toutes les Collectivités Territoriales mais encore pour l’enfance, les orphelines, les orphelins, les veuves et les veufs.

Mais où est le Code de la famille prévu par l’article 262 de la Constitution depuis le référendum du 29 mars 1987?
Partis politiques, vous avez la parole!
Patriotiques salutations
Hérard LOUIS
Genève, le mercredi 17 janvier 2024

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