« Vêpres dominicaines » Par Serge H. Moise

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« Vêpres dominicaines »

Ils étaient vingt mille

À vouloir fuir la ville

Et des mains ennemies

Ont attenté à leurs vies

II

Ne pouvant dire perejil

Ils firent face à ce péril

Et ce fut une hécatombe

Pour tout ce petit monde

III

Après autant d’atrocités

Qui ne sont pas oubliées

Notre voisine dominicaine

S’est révélée très inhumaine

IV

Ils sont deux cent dix-mille

Qui pourraient dire perejil

Et qui n’ont plus de patrie

Hélas frappés d’apatridie

V

Nos tristes sœurs et frères

Digèrent mal cette misère

Et pour toute notre nation

Cela est un terrible affront

VI

Nous devrions tous les rapatrier

Mais ne pouvons pas y penser

À moins que notre diaspora

Nous ouvre grand les bras

VII

Cette dure attaque frontale

Au lieu de nous être fatale

Anticipera une conférence

Pour éviter une déchéance

VIII

Au nom de nos va-nu-pieds

Jadis glorieusement sacrifiés

Montrons-nous à la hauteur

En procédant avec honneur

                             SHM av

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