Remettons sur pied nos propres forces de sécurité!

754

Par Henoc Faroul

Après les élections et l’installation des élus, ces derniers doivent profiter de la présence des forces étrangères pour dissoudre la PNH. Une force publique ayant plus de 60 pour cent de ses membres liés aux gangs, ne peut pas être rafistolée.

Les Forces Armées d’Haiti étaient bien moins mauvaises que la PNH, car seulement sa haute hiérarchie faisait des coups d’Etat une industrie. Pourtant, elle avait été bel et bien dissoute. La PNH devra être remplacée par une Garde Nationale constituée de volontaires dans chaque commune, une petite Armée de métier et une Police rurale rattachée à l’Armée.

De la colonie de Saint Domingue à l’Occupation américaine de 1915, nos forces publiques étaient surtout des Gardes nationaux. Ils étaient pour la plupart des volontaires : ils avaient droit à un salaire seulement quand ils étaient mobilisés hors de leurs communes.

Les gardes nationaux avaient de bons rapports avec la population, car c’était une armée citoyenne. Les citoyens les connaissaient personnellement et vice versa. Ils s’entraînaient chaque dimanche sous les applaudissements de la population: donc pas de mépris des civils par les militaires, tel que créé par l’occupation américaine… Ce sont les Gardes nationaux de Toussaint Louverture, de Dessalines, de Capois-La-Mort, de Pétion et de Geffrard qui avaient réalisé l’émancipation des esclaves et l’indépendance nationale.

La fameuse Armée indigène était constituée de Gardes nationaux. Les forces publiques haïtiennes instituées depuis 1915 par les Occidentaux, ont toujours été des cancers pour le pays: les FAd’H et la PNH.

Remettons sur pied nos propres forces de sécurité, celles de nos ancêtres, et rêvenons à un pays sécuritaire où il fait bon vivre… L’idée est lancée!

Comments are closed.