En signant seul le prétendu Consensus, le Premier Ministre s’autoproclame TOUT-PUISSANT et les Ministres deviennent ses valets.

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Bonjour,
Café civique du lundi 20 février 2023

Les Collectivités Territoriales, la Décentralisation, les Rôles de la Société Civile et des Partis Politiques

NON AU CONSENSUS NATIONAL MONOCÉPHALE! Nous RÉCLAMONS un VRAI Consensus National BICÉPHALE inspiré de l’article 58 de la Constitution stipulant: «  La Souveraineté Nationale réside dans l’Universalité des citoyens.


Les Citoyens exercent directement les prérogatives de la Souveraineté par:
a) l’Election du Président de la République;
b) L’Election des Membres du Pouvoir Législatif;
c) L’Election des Membres de tous autres Corps ou de toutes Assemblées prévues par la Constitution et par la Loi. »

Chères et chers compatriotes,

Nos analyses antérieures du nombre des signataires présents au simulacre du «  Consensus National Pour une Transition Inclusive Et Des Élections Transparentes » ont démontré que toutes les décisions prises par le Premier Ministre, Présumé Criminel, et ses associés intéressés n’engagent qu’eux-mêmes ainsi que l’ONU, l’OEA, les États-Unis, le Canada et les diplomates présents à l’installation du Haut Conseil de la TRAHISON.

À partir d’aujourd’hui, nous allons étudier la teneur de l’Arrêté du mardi 3 janvier 2023.

Quelle est sa structure et quelle est notre appréciation?

Cet arrêté publié dans un Numéro Spécial du journal officiel Le Moniteur comprend un préambule, 21 articles et 312 signataires sur un électorat de plus de 6 millions d’électeurs et d’électrices.
Autrement dit, les 312 signataires représentent 0,0052% de la population électorale.

Comment se présentent ce préambule et ces vingt-et-un (21) articles?

Précédé d’une ligne introductive, le préambule est composé de 16 considérants sans aucune référence à un article de notre Constitution. En d’autres termes, il s’agit d’un contrat exprimant les vues et la volonté personnelle de ses signataires en excluant le SOUVERAIN, c’est-à-dire plus de 99,99% de l’électorat.
La démocratie haïtienne n’est pas basée sur la souveraineté des associations. Elle est un «  système politique dans lequel la SOUVERAINETÉ est attribuée aux citoyennes et aux citoyens ».
Le mandat du Premier Ministre , sans approbation du Parlement, s’est terminé depuis 120 jours après sa nomination, c’est-à-dire du 20 juillet au 20 novembre 2021.

De quel droit puise-t-il cette autorité pour créer un CONSENSUS EXCLUSIF ET MENSONGER avec ses anciens amis politiques datant depuis 2004 lors du second Coup d’État contre le Président Jean-Bertrand Aristide et les nouveaux complices en quête de l’appât du gain?

Revenons à l’introduction et nos 16 considérants du préambule.

La ligne introductive comprend 4 parties prenantes ou 4 entités contractuelles: le Premier Ministre, le secteur économique, le secteur politique et le secteur social.

En premier lieu, le Premier Ministre, représentant le Pouvoir Exécutif ESCLAVE par un seul citoyen à titre de dictateur, le citoyen Ariel Henry, sans tenir compte des articles 162 et 163 de notre Constitution:
1) Article 162.- « Les actes du Premier Ministre sont contresignés, le cas échéant, par les Ministres chargés de leurs exécutions. Le Premier Ministre peut être chargé d’un portefeuille ministériel. »
2) Article 163.- «  Le Premier Ministre et les Ministres sont responsables solidairement tant des actes du Président de la République qu’ils contresignent que de ceux de leurs ministères. Ils sont également responsables de l’exécution des Lois, chacun en ce qui le concerne. »
En signant seul le prétendu Consensus, le Premier Ministre s’autoproclame TOUT-PUISSANT et les Ministres deviennent ses valets.

Comme le Premier Ministre HORS MANDAT, À VIE et ILLÉGAL avait promis dans l’Accord du 11 septembre de remettre le pouvoir au 7 février 2023, il a reconnu son ÉCHEC CUISANT et s’est dépêché, 18 jours avant le 7 février 2023, de sortir en catastrophe un nouvel Accord car, sur les 29 articles du 1er « Accord Politique pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire » un (1) seul a été appliqué. Il s’agit de l’article 3 qui stipule: «  Dans la huitaine suivant la signature de l’Accord, un gouvernement sera constitué par le Premier Ministre en concertation avec les forces politiques et sociales, signataires des présentes ». En d’autres termes, 95,6 % des articles n’ont pas été appliqués. Oui, seulement un (1) article représentant 3,5% a été appliqué. Alors quelle évaluation la minorité des secteurs économique, politique et social avait-elle faite avant de s’embarquer TÊTE BAISSÉE dans cette GALÈRE?
Nous poursuivrons notre analyse le lundi 27 février.
Patriotiques salutations

Hérard Louis
Genève, le lundi 20 février 2023

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