LA SECTION COMMUNALE EST LA BASE DU SYSTÈME POLITIQUE HAÏTIEN ET NON LA COMMUNE

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Bonjour,
Café civique du mercredi 30 mars 2022

Les Collectivités Territoriales, la Décentralisation et les Rôles des Partis Politiques

LA SECTION COMMUNALE EST LA BASE DU SYSTÈME POLITIQUE HAÏTIEN ET NON LA COMMUNE.

Chères et chers compatriotes,

Dans le Café civique du vendredi 25 mars, nous avons affirmé que les HAÏTIENS VIVANT À L’ÉTRANGER (HVE), appelés usuellement la DIASPORA, ont besoin de GARANTIES CONSTITUTIONNELLES POUR LEURS DROITS DE VOTE ET D’ÉLIGIBILITÉ. Ils ne doivent pas être à LA MERCI DE CHAQUE CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE OU DE CHAQUE CONSEIL ÉLECTORAL.

Que peut-on proposer?

D’abord, INSPIRONS-NOUS DE LA LOI CONSTITUTIONNELLE DU 9 MAI 2011. Pour faire valoir leurs droits à « L’ÉGALITÉ DES SEXES ET À L’ÉQUITÉ DU GENRE », les CONCITOYENNES ainsi que les partisans et les promoteurs de l’humanisme ont ajouté un 9e ALINÉA DANS LE PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION, à savoir: « Pour assurer aux femmes une représentation dans les instances de pouvoir et de décision qui soit conforme à l’égalité des sexes et à l’équité du genre ».

Se basant sur ce motif, les législateurs et législatrices ont aussi ajouté à l’article 17, l’article 17.1 consacrant : «  Le principe du quota d’au moins trente pour cent (30%) de femmes est reconnu à tous les niveaux de la vie nationale, notamment dans les services publics ».

Ensuite, l’article 18 de notre Constitution énonce: « Les Haïtiens sont égaux devant la loi sous réserve des avantages conférés aux Haïtiens d’origine qui n’ont jamais renoncé à leur nationalité ».

Enfin, avoir une autre nationalité n’est pas un CRIME, car « les parents résidents en Haïti, les Caisses Publiques, les Aéroports, les chauffeurs-guides ainsi que les Partis Politiques sont tous des bénéficiaires de la stabilité économique de ces compatriotes détenant une double ou triple nationalité.
« La Loi du pays d’accueil accorde des avantages aux citoyennes et citoyens, me disait Hucan Lacroix, à Montréal, en 1980.
Pourquoi les refuser? »

Les hommes et les femmes politiques élu (e)s de 1988 à nos jours sont-ils plus haïtien(ne)s et plus honnêtes que ceux et celles que les résident(e)s à l’étranger ainsi que les détenteurs/détentrices d’une autre nationalité.

JE NE LE CROIS PAS.

AUCUN PARLEMENTAIRE NE PEUT PROUVER LE CONTRAIRE.

Le vice et la vertu sont des habitudes: deux SECONDES NATURES.
Partant de cette vision, j’exhorte les compatriotes et les Partis Politiques «  FAVORABLES AUX DROITS DE VOTE ET D’ÉLIGIBILITÉ DES HAÏTIEN(NE)S VIVANT À L’ÉTRANGER » à :
1) inscrire dans le Préambule de la Constitution un alinéa CONSACRANT L’ÉGALITÉ POLITIQUE POUR LES HAÏTIEN(NE)S VIVANT À L’ÉTRANGER;
2) ajouter un article 17.2 «  permettant l’intégration d’un Compatriote de l’étranger dans les Cartels d’ASEC, de CASEC, de Délégué(e)s de Ville, de Conseil Municipal, dans les Assemblées Municipales, les Assemblées Départementales, les Conseils Départementaux et le Conseil InterDépartemental.

De plus, un quota de Députés et de Sénateurs sera réservé pour les HAÏTIEN(NE)S DE L’ÉTRANGER.

AVEC CETTE ÉGALITÉ POLITIQUE, HAÏTI RECEVRA NON SEULEMENT PLUS DE 35% DU PRODUIT INTÉRIEUR BRUT DE SA DIASPORA MAIS ENCORE DES INVESTISSEURS DANS LES 148 COMMUNES ET LES 575 (?) SECTIONS COMMUNALES.
Patriotiques salutations

Hérard LOUIS
Genève, le mercredi 30 mars 2022

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