« POURQUOI FAUT-IL BANNIR LA LANGUE FRANÇAISE DE L’AFRIQUE? »

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« CAS DU SÉNÉGAL »

La majorité des députés ne parlent pas le français. Un nouveau système d’interprétation simultané est entré en vigueur mardi à l’Assemblée nationale à Dakar.

Au Sénégal les langues nationales ont fait leur entrée à l’Assemblée nationale. Un député sur trois ne parle pas le français qui reste la langue officielle de travail. Depuis le 2 décembre les élus sénégalais peuvent s’exprimer en wolof, en diola, en malinké, en pular, en sérère, en soninké ou en français avec une traduction simultanée à l’intérieur de l’hémicycle.

Pour Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, « tous les documents écrits continueront d’être en français. Il a ajouté que le français n’est pas une langue exclusive des langues nationales qui sont la base du patrimoine culturel sénégalais. »

Au sein du parlement actuel, « il y a 150 députés dont 64 femmes qui ne parlent pas le français », selon Penda Ndiaye Cissé, député à l’Assemblée nationale.

« CAS DE LA MAURITANIE »

En Mauritanie, les langues autorisées désormais à l’hémicycle sont l’arabe, langue officielle du pays, et les 3 autres langues negroafricaines que sont le Pulaar, le wolof et le soninké. Un règlement intérieur du Parlement mauritanien a interdit aux députés de s’exprimer en français durant les débats parlementaires.

Les députés mauritaniens ne peuvent désormais s’exprimer qu’en arabe, la langue officielle, ou dans les langues nationales. Un règlement intérieur, adopté en juillet dernier, interdisant aux députés de s’exprimer en français durant les débats parlementaires, a été mis en application durant les dernières séances de la première session ordinaire de 2019-2020 qui a pris fin vendredi soir.

POURQUOI DOIT-ON FAIRE LA PROMOTION D’UNE LANGUE D’UN PAYS QUI A PRATIQUÉ L’ESCLAVAGE ET LA COLONISATION ?

L’AFRIQUE DOIT SE DÉBARRASSER DE TOUTES INSTITUTIONS COLONIALES INSTAURÉES PENDANT ET APRÈS LA COLONISATION.

Source: La Rédaction JEMINFORMETV.COM

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