CHRISTIAN FERNSBY
Les médecins kenyans ont maintenu leur boycott du travail à travers le pays alors que l’action syndicale entrait dans sa sixième journée mardi.
Les travailleurs de la santé ont commencé le boycott le 14 mars, accusant le gouvernement de ne pas avoir répondu à leurs griefs, y compris une demande de poster 4000 internes dans les installations médicales.
Le secrétaire général de l’Union des pharmaciens et dentistes praticiens médicaux du Kenya (KMPDU), Davji Atellah, a déclaré qu’ils n’annuleraient pas la grève tant que leurs problèmes ne seraient pas réglés.
Susan Nakhumicha, secrétaire du cabinet du ministère de la Santé, a déclaré mardi que le gouvernement s’efforce de répondre aux demandes des médecins.
« Je félicite nos médecins et tous les travailleurs de la santé qui ont continué à fournir des services à la population pendant que le ministère de la Santé et les intervenants concernés travaillent ensemble pour régler les problèmes soulevés par leur syndicat. » Nakhumicha a déclaré dans un communiqué après avoir visité des établissements de santé publics clés à Nairobi, la capitale du Kenya.
Elle a déclaré que les citoyens pouvaient continuer à chercher un traitement dans les établissements publics, en leur assurant que les travailleurs de la santé seraient disponibles et prêts à les servir.
Une réunion prévue mardi entre Nakhumicha et les responsables du syndicat des médecins n’a pas eu lieu, anéantissant les espoirs de résoudre la crise qui a laissé des milliers de patients bloqués à travers le pays d’Afrique de l’Est.
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