Le gouvernement burkinabé a approuvé mercredi, lors d’un Conseil des ministres, le déploiement d’un contingents militaire au Niger voisin. Une annonce qui intervient alors que le pays avait assuré qu’il apporterait son soutien au Niger si ce dernier était attaqué par les forces de la CEDEAO soutenues par la France.
A la suite de l’annonce de la décision gouvernementale de déployer des troupes au Niger, le ministre burkinabé de la défense le Colonel-Major Kassoum COULIBALY, a tenté de relativiser en expliquant que cela est décidé pour apporter une plus grande efficacité à la lutte du pays contre le terrorisme.
« sans être belliciste, il faut dire que cet engagement se fait pour prévenir et mener au mieux notre lutte contre le terrorisme et répondre aux aspirations profondes des masses populaires burkinabè. Ce qui touche à la sécurité du Niger touche fondamentalement à la sécurité du Burkina Faso », a indiqué le responsable burkinabé.
Toutefois, on sait que la situation au Niger est assez tendue du fait de la décision de la CEDEAO, sous pression des certaines puissances dont la France, d’intervenir militairement au Niger si Bazoum n’était pas rétablit président. Ouagadougou a assuré à Niamey qu’elle lui apporterait de l’aide militaire si les forces régionales attaquaient. Aussi, le Burkina Faso avait envoyé plus tôt, des avions de combats dans le pays voisin. Le déploiement de forces terrestres pourrait bien être une suite logique même si la lute contre le terrorisme est, en effet, une vraie priorité pour ces pays.
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