France adolescent meurtre sent la violence gratuite

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l’agression policière contre les migrants en France et dans de nombreux pays occidentaux en général, y compris les États-Unis, met en évidence le préjugé racial profondément enraciné des autorités. Et c’est encore arrivé quand les policiers de la circulation de Paris dans la banlieue parisienne de Nanterres ont abattu un jeune de 17 ans d’origine nord-africaine qui n’a pas arrêté sa voiture alors même que la police l’avait signalé.

Cela s’est produit à maintes reprises. C’est un cas de violence gratuite de la part de la police. Les victimes sont évidemment vulnérables. En plus d’être pauvres et de ne pas être blancs, ils bafouent aussi les règles grandes et petites, et la police et d’autres profitent pleinement de la situation. Mais le bon côté est que l’establishment politique dans ces pays a réalisé que les fonctionnaires ne peuvent pas se livrer à la violence et qu’il donne une mauvaise réputation aux pays occidentaux qui se targuent d’être non seulement développés mais aussi démocratiques et humains.

Il n’est donc pas surprenant que le président français Emmanuel Macron ait réagi vigoureusement à la police qui tuait les jeunes. « Nous avons un adolescent qui a été tué, c’est inexplicable et inexcusable. Rien ne justifie la mort d’un jeune homme. » Il y aurait une enquête et le policier serait puni. Mais cela ne cache pas la ligne de faille des pays européens où les préjugés raciaux et religieux jouent un rôle dominant et très souvent diabolique. Cela crée une situation tendue et dangereuse où les jeunes migrants entrent en conflit avec les autorités répressives. C’est une mauvaise situation pour les autorités, pour les migrants qui étaient venus à la recherche d’une vie meilleure et de la négativité générale qu’elle répand dans les villes et les quartiers.

Après chaque incident du genre de celui qui s’est produit aux premières heures de lundi, il y a un sentiment d’indignation tout autour et il meurt. Bien que sociologues, psychologues et militants sociaux soulignent la nécessité d’intégrer les immigrés dans la société française, cela ne se produit pas. Il n’est que naturel qu’il y ait une réticence persistante et même une attitude négative envers les pauvres immigrants qui viennent d’une culture différente et professent une foi différente, et ils ne parlent pas français. Et la plupart d’entre eux vivent dans des quartiers exclus à la périphérie des villes, et ils forment les nouveaux ghettos, en termes sociaux et psychologiques.

Il y a aussi le fait que, même si les pauvres d’Afrique du Nord cherchent une vie meilleure dans les pays européens, comme la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et les pays scandinaves comme la Suède et le Danemark, ont désespérément besoin des immigrants parce que leur propre population vieillit et diminue en raison du faible taux de natalité. Si l’on reconnaît les besoins des uns et des autres et si l’on tente de construire des ponts, les problèmes ne disparaîtront pas mais deviendront gérables.

Les gouvernements occidentaux et leur peuple doivent accepter le fait que les immigrants de leur pays peuvent être un facteur positif pour maintenir leur économie florissante et leurs villes en effervescence. Les gouvernements européens devraient peut-être investir des ressources pour aider les immigrants à faire partie des sociétés d’accueil. De nombreux gouvernements européens ont mis en place des systèmes administratifs pour aider les immigrants. Il faudra toutefois faire appel à la police, et il devrait y avoir une familiarité entre la communauté immigrante et la police. Il serait également très utile que les immigrants soient recrutés par la police, car cela faciliterait les choses pour les deux parties. Et pour que tout cela se produise, l’Europe doit reconnaître le fait fondamental qui lui est visible : l’Europe a désespérément besoin d’immigrants.

source: Gulf Today

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