Origine africaine de l’interdiction de manger du porc

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Qu’est ce que la bible dit:(Levitique chapitre 11 verset 1-9)

L’éternel dit à Moïse et à Aaron:

«Transmettez ces instructions aux Israélites: Voici les animaux que vous pourrez manger parmi toutes les bêtes qui vivent sur la terre. Vous pourrez manger de tout animal qui a le sabot fendu ou le pied fourchu et qui rumine. En revanche, vous ne mangerez aucun de ceux qui ruminent seulement ou qui ont seulement le sabot fendu. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, qui rumine, mais n’a pas le sabot fendu; vous le considérerez comme impur.Vous ne mangerez pas le daman, qui rumine mais n’a pas le sabot fendu; vous le considérerez comme impur. Vous ne mangerez pas le lièvre, qui rumine mais n’a pas le sabot fendu; vous le considérerez comme impur. Vous ne mangerez pas le porc, qui a le sabot fendu, le pied fourchu mais ne rumine pas; vous le considérerez comme impur. Vous ne mangerez pas leur viande et ne toucherez pas leur cadavre; vous les considérerez comme impurs.»

Qu’est ce que le Coran dit: (Sourate 2 verset 173)

« Certes, Il vous interdit la chair d’une bête morte, le sang, la viande de porc et ce sur quoi on a invoqué un autre qu’Allah. Il n’y a pas de péché sur celui qui est contraint sans toutefois abuser ni transgresser, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux ».

Qu’est ce que la science dit:

Le porc est un animal contenant de nombreux bactéries, virus et parasite nocif pour l’être humain . Ceci est prouvé d’une manière scientifique, car le porc est porteur de nombreux vers dont le « ténia » et bien d’autre comme la « trichine » qui sont des parasites causant de nombreuses maladie et ainsi, il s’avère que la plupart des consommateurs de cette viande en serait contaminé. Bien que toutes les viandes contiennent des bactéries, celle du porc en contient le plus en quantité et en diversité. La viande de porc est riche en cholestérol, ce qui n’est pas terrible d’un point de vue santé et diététique.

Origine africaine de cet interdit:

A en croire nos amis musulmans, ils ne consomment le porc car il serait Haram, c’est-à-dire interdit. Pour quelle raison le porc serait-il interdit si tout ce que Dieu a créé, il le considérait comme étant bon? Cette simple question réduit la logique islamique à quia. Il est donc plus indiqué de chercher ailleurs la raison de cet interdit. Puisque factuellement l’Islam a été inspiré du culte kamite sabéen, c’est donc dans la pensée kamitique qu’il faut chercher la raison première de cet interdit qu’aucun Musulman même le plus sérieux ne pourrait donner.

Le porc est considéré dans la pensée kamitique comme un animal sethien. En effet, lorsque Râ se déplace dans la Douat/Amdouat, pour aller délivrer les âmes des morts qui déséquilibrent la balance de la maât, sa barque est attaquée par des êtres vomis par le serpent Apopi qui ont l’aspect du porc /cochon. 

Le mythe Seth / Héru

Dans le mythe kamite de Seth/Horus, Seth est celui qui a tué et dépecé le père d’Héru nommé Ousirê. Pour information, Ousirê a vécu en Afrique il y a près de 12000 ans environ à Abydos. (-9792 ans voir planisphère de Dendérah). A la mort d’Ousirê, il fut le premier humain qui a réussi l’épreuve de la psychostasie (le jugement de la pesée du cœur sur la balance de Maât). Epreuve qui a lieu dans l’Amdouat. Le succès à cette épreuve de psy-chostasie fera d’Ousrê le Khentamentiou – Dieu chien d’Abydos, patron des rites funéraires, identifié à Osiris, quand celui-ci devient un dieu de l’au-delà. 

Khentamentiou (le plus haut dans les cieux ontologique).

De ce succès Râ va céder son siège de juge des morts à Ousirê. Par ce simple acte, Ousirê devint donc l’équivalent Dieu. Car, Dieu est celui qui élevé le plus haut sur le plan ontologie il sera également appelé Imakw (Dans l’Égypte ancienne, durant l’Ancien Empire, un imakh (pluriel: imakhou) ou en français « un Vé-nérable » est un homme qui bénéficie après son décès, sur ordre de pharaon, des rites funéraires de l’immortalité accédant par là à l’état de Bienheureux. Ce statut de possesseur de tombe nécessite d’avoir exercé durant son vivant une haute fonction dans l’administration du pays, d’avoir engendré une descendance pour s’occuper du culte funéraire et de jouir d’une bonne renommée).

Pourquoi ne pas manger de porc ?

En effet, ce que nous mangeons va servir de matériau pour constituer notre être. Ainsi donc on peut considérer que je suis ce que je mange. Donc si je mange un animal séthien ma dimension fluidique (KA) va se mélanger avec l’énergie négative de cet animal dissimulée dans le corps d’un enfant d’apopi sous les traits du porc. Raison pour laquelle, un prêtre kamite, ne pouvait manger un animal qui pouvait le rendre impur.

Réciproquement la consommation du pain et du vin qui préfigurent l’eucharistie chrétien va purifier le corps de celui qui les mange. En effet, le pain et le vin sont des aliments associés à Ousirê.

Généralisation de l’Interdit de consommer le porc.

Sous Amenhotep IV ou encore Akhénaton (Yakhouna Ya touna ou plus rarement Khounaton) qui est le dixième pharaon de la XVIIIe dynastie dont on situe son règne de -1355 / -1353 à -1338 / -1337 va se produire une révolution.
Akhenaton qui à 8ans déjà avait reçu toutes les initiations des prêtres amoniens, va donc apprendre très tôt que la consommation du porc rend impur. Mais puisque le culte atonien est universaliste, il stipule que la réincarnation est possible tout Homme à condition de respecter la Maât. Parmi les interdits du culte atonien se trouve l’interdiction de consommer le porc. Cette interdiction ne concerne plus que les prêtres. Akhenaton va imposer l’interdiction de la consommation du porc y compris au bas peuple.

Récupération et glissement dans l’Islam.

Or lorsqu’en 639 les Arabes envahissent l’Egypte, les textes sacrés égyptiens sont volés et leur traduction va se faire plus tard sous l’instigation du Calife abbâsside Al Ma’mûn. La construction de l’Islam va se faire en plagiant le culte sabéen kamite. Un des emprunts de ce culte sera à ne pas en douter l’interdiction de la consommation de porc. Cette nouvelle religion pour finir va se dire universelle en reprenant des dogmes qu’elle ne comprend pas notamment l’interdiction de consommation du porc qui est un interdit Kamite comme démontré ci-dessus.

Nombre de ces emprunts seront consignés dans un livre qu’ils vont appeler le Coran. Au niveau strictement historique, « le Coran n’a été entièrement mis par écrit qu’après la mort de Mahomet, et la rédaction définitive remonte au troisième calife, ‘Uthmân (656 après notre ère), qui fit détruire tous les exemplaires non conformes au canon adopté par lui à l’exception de quelques-uns qu’on nomme des sources apocryphes.

Pour rappel, en 832, Al-Ma’mûn fit effectuer des fouilles en Égypte, dans la grande pyramide de Gizeh construite par le pharaon Khéops (2590 av. J.-C. à 2565 av. J.-C.), fils du roi Snéfrou, considéré par beaucoup d’historiens comme l’un des plus grands de l’histoire de l’Égypte antique. Il semblerait que les « visiteurs » aient pu accéder relativement aisément à la chambre funéraire du pharaon et à ses trésors.
Il s’est particulièrement intéressé au travail des savants, surtout de ceux qui connaissaient le grec. Il avait réuni à Bagdad des savants de toutes les croyances, qu’il traitait magnifiquement et avec la plus complète tolérance. Il a fait venir de Byzance des manuscrits, Il posa comme condition de paix avec l’empire byzantin la remise d’une copie de l’Almageste. Le grand mathématicien Abû Ja`far Muhammad ben Mûsâ al-Khawârizmî a passé la plus grande partie de sa vie à Bagdad, sous le patronage du calife Al-Ma’mûn. Il traduisit en arabe, avec ses collègues, les manuscrits grecs de Byzance réunis dans la bibliothèque fondée par le calife au sein de la Maison de la Sagesse, et étudia, à partir de ceux-ci la géométrie, l’algèbre et l’astronomie.

A la même époque le nommé Ibn Wahshiyah, surnommé al-Kasdani (« le Chaldéen »), de son nom complet Abu Bakr Ahmed ibn ‘Ali ibn Qays al-Wahshiyah al-Kasdani al-Qusayni al-Nabati al-Sufi, en arabe أبو بكر أحمد بن وحشية, (ixe et xe siècles), va traduire les hiéroglyphes en se servant du copte. On lui attribue également le Kitab Shawq al-Mustaham, qui propose une traduction des hiéroglyphes égyptiens, un livre qui discute de plusieurs autres alphabets.

SOURCE: Par Djehouty Mavungu

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