Tout empire finit par connaitre le conflit qui provoque sa chute. Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre

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par Bruno Bertez.

Finalement, chaque empire rencontre le conflit qu’il redoute le plus – celui qui provoque son propre effondrement.

Aujourd’hui, l’humanité est au bord d’une autre guerre mondiale, l’apocalypse qu’elle s’efforce d’éviter : c’est son destin.

Les gouvernements ne tiennent pas compte des avertissements de l’Histoire, ils sont condamnés à entraîner leurs peuples dans le précipice.

Toutes les guerres sont menées pour le pouvoir. Mais le pouvoir est une illusion : il ne dure pas et ne peut être possédé éternellement. Les dirigeants et les décideurs politiques ne le voient pas. Ils croient que le pouvoir est nécessaire, à cause de ce qu’ils pensent qu’il promet.

Le pouvoir, manifesté comme intérêt et présent dans chaque conflit de l’histoire, traverse tous les principes apparemment unificateurs : famille, parenté, nation, religion, idéologie, politique – tout. Nous nous unissons aux ennemis de nos principes parce que c’est ce qui sert nos intérêts.

Nous nous retournons contre les nôtres pour la même raison. La lutte pour le pouvoir est la cause de la guerre.

Lorsque des intérêts fondamentaux sont menacés, un État peut se retrouver en péril, sans alternative à la guerre : toute voie signifie défaite, d’où la nécessité de s’illusionner sur le fait qu’un résultat positif peut – sera – obtenu.

Il s’illusionne sur le fait que le conflit fatidique peut être évité, limité dans son ampleur ou le plus orgueilleux de tous – gagné.

Le livre explore le modèle historique de cette crise cataclysmique, l’abîme dans lequel la planète vacille, et offre une réponse condensée.

source : Bruno Bertez

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