Les politiciens haïtiens souffrent-ils de la démence, de l’hébétude, du dollar vert ou d’une fièvre corruptrice quelconque?

Par Docteur Harry H. Francois, Ph.D., N.D., D.H.M., CNC., LMHC.

20 Décembre 2021

 Le mal, l’égoïsme, le vol ou la corruption est partout dans le monde. Les politiciens et les banquiers en restent les auteurs primaux dans tous les pays. Mon pays natal n’en fait pas exception. En revanche, ces deux (2) groupes peuvent facilement devenir addictés au fric vert et surtout au double suçage.  Ce sont souvent eux qui attirent ou fournissent de l’opportunité aux étrangers d’immiscer, de pénétrer ou d’envahir leur pays. Dans le cas des politicien haïtiens, l’histoire des dynamiques et actions macabres de nos politiciens aux détriments du pays nous le décrivent.

Par contraste, la toxicomanie – une affinité aux substances stupéfiantes ou au fric vert – nous enseigne que tout sujet addicté ou toute personne souffrant d’une pathologie sociale quelconque puisse devenir automatiquement démente, insouciante, avide, usurpatrice et hautement rusée. Ce qui peut provoquer une « fièvre ou manie corruptrice quelconque chez bon nombre de politiciens haïtiens ou étrangers. Cette parenthèse ouverte sur l’insouciance ou l’apatridie de ces messieurs et dames nous amène aux deux (2) dernières interventions étrangères armées en Haïti tout en nous posant cette question subjective suivante : « que se passera – t’il si les Occidentaux envahissent ou débarquement manu militari à nouveau en Haïti durant les prochaines heures ou semaines ?

C’est certes qu’il n’y aura pas de résistance de la part de la Police Nationale, des Forces Armées d’Haïti de l’heure, des gangs hautement armés et surtout de la part de la population haïtienne. Malheureusement, il y a souvent des raisons spécifiques pour cette dite réception. Est-ce la démence, l’hébétude, l’affinité envers le dollar vert, la désuétude, la résignation, La honte et/ou la thèse d’une fièvre corruptrice quelconque qui s’y appliquerait ? La population déshéritée et fatiguée accueillera certes les sacs de riz et d’haricots les quelques bars de savon et les « cannisters blancs » de ces étrangers. Les membres des gangs prendront la poudre d’escampette. La PNH et les forces armées locales resteront amovibles 

Humm ! L’analyste en moi me dit qu’une telle passivité envers un débarquement militaire de forces étrangères multiples sera une combinaison d’attitude et d’habitude historique. On assimile que les deux (2) dernières interventions armées – celles de l’année 94 et 2004 ne soient pas restées inaperçues dans l’esprit des jeunes du pays. Impacts négatifs, troublants ou traumatiques, ces interventions n’ont rien apporté d changements essentiels dans la société haïtienne.

On comprend plutôt que ces gendarmes étrangers aient été là pour la protection des banquiers, de la classe politique apatride et surtout pour rescaper les élites corrompues ou les groupes de mafia gantée haïtienne. Ces gendarmes étrangers n’ont pas été en mon pays pour assister le pays. Si débarqués durant les prochaines semaines en terre natale, je doute fort qu’ils vont être capables ni visionnés de désarmer les gangs armés du pays ni de se battre au côté des forces locales pour pouvoir rayer le kidnapping. J’en prévois pourtant un autre maquillage de leur part. Je peux ne pas en avoir raison, mais espérons d’être là pour voir.  Mes prédictions personnelles !