Ce texte publié en Juin 2018 qui a servi de prétexte au Président assassiné JOVENEL MOÏSE pour me demander des conseils sur une potentielle normalisation des relations diplomatiques entre Haïti et la Chine Populaire, La Russie et les pays d’Orient.

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C’est à partit de ce texte que j’ai fait tout un cours pour le Président JOVENEL MOÏSE pendant 2 années sur le début du Christianisme(l’Église d’Orient) et le rôle de la Turquie, la Grèce dans la fondation du vrai christianisme, pris en otage par le VATICAN. Je n’ai pas regretté d’avoir pu ouvrir les yeux d’un président qu’on présentant comme une mule, et pourtant, il aimait lire et prenait le temps pour écouter les autres qui avaient du “kichòy” à lui donner. JOVENEL MOÏSE, dès le mois d’Avril 2019 avait cette velléité de rencontrer ses adversaires et ennemis, car il voulait comprendre ce qu’il ne pouvait pas voir et comprendre comme “petit paysan mafioso”, gardien du système “peze souse”. Si JOVENEL avait de bons conseillers au Palais National, à partir de Mai, Juin 2019, il botterait le cul de tous ces avadras qui l’ont assassiné et n’arrivent même pas, après trois mois à “ranmase kaka santi nan Repiblik Pòtoprens”. Gyèt manman nou, bann malpwòpte. J’aurais pu empocher des millions durant ces 3 dernières années, car il ne passait pas un jour sans recevoir un appel ou 2 messages Whatsapp du défunt qui m’avait ajouté dès Avril 2018 sur un groupe WHATSAPP de 51 personnes dont il était le seul administrateur. À rappeler que plus de la moitié des membres étaient des adversaires politiques.

Pour l’Histoire et la Vérité:
Entre le Taiwan et la Chine Populaire: le défi d’unité entre les Haïtiens
Le président de la République vient d’effectuer une visite de cinq jours à Taiwan pour essayer de convaincre les Taïwanais d’investir plus largement en Haïti. Mais semble-t-il que la montagne n’a fait qu’accoucher une souris. Le gouvernement taiwanais est prêt à accorder un prêt sur le long terme de 150 millions de dollars américains à Haïti à un taux préférentiel. Haïti et le Taiwan, c’est une relation de 62 ans. En 62 ans, qu’est-ce qu’Haïti a tiré de concret de sa coopération avec le Taiwan ? Certes, des hommes d’Etat sont devenus riches, ils ont construit des biens durables pour eux-mêmes, mais la République n’a pas un seul souvenir pour dire que c’est construit avec l’argent de Taiwan. Sans plus tarder j’aimerais partager avec vous une réflexion de mon ami, le docteur Pierre Yves Roy intitulée : Haïti, la Chine et Taïwan: l’heure de la vérité a sonné! :

« La Chine est la seconde puissance économique mondiale et Haïti, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Quel que soit le coût de l’offre chinoise, Haïti pourrait se servir des 4.7 milliards de dollars comme un steppingstone dans la reconstruction d’une Haiti plus vivable. L’intervention de Beijing est un acte pragmatique et intelligent, une tactique issue de son plan de développement, Belt and Road Initiative (BRI), que les critiques considèrent comme son cheval de bataille pour jouer un plus grand rôle dans la globalisation via un réseau de transactions économiques centré sur la Chine. La République Populaire de Chine nous a tendu la main au moment où l’on en a le plus besoin.

Bien que ce pays ait beaucoup négligé Haïti sur la scène politique mondiale, peut-être parce que Haiti a choisi de rester l’un des 20 pays ou moins qui aient reconnu la souveraineté de Taïwan, ou pour d’autres raisons, son intervention dans un carrefour si critique de l’histoire haïtienne favorise Taïwan et Haïti à la fois, même quand le gouvernement haïtien l’aurait boudée. Ce bargain est un coup de pouce à Taïwan pour lui inciter à mieux traiter avec un pays plein de ressources inexploitées comme Haïti avec lequel on a maintenu une relation datant de 62 ans. Car jusqu’aujourd’hui, malgré les engagements de Taïwan en Haïti, sa coopération se révèle moins qu’idéale.

Mise de côté toute considération de la relation traditionnelle existant entre Haïti et Taïwan, et si l’on plaçait la République de Chine dans la balance de la corporation externe, ou dans le realm d’une bonne politique d’aide au développement, elle ne pèserait pas lourd. Au cours de ces trois dernières décennies, les apports économiques taiwanais à Haïti distribués ca-et-la dans le pays à travers des projets de construction, d’agriculture et de santé, n’auraient pas totalisé les cent millions de dollars américains. Pour asseoir mon assertion, je me suis basé sur les détails fournis par l’ancien ambassadeur taiwanais, Hsu Mien sheng, dans une interview accordée au Nouvelliste et publié le 9 janvier 2011. Sur une période de quatre(4) ans, soit 2008-2012, les coûts d’aide économiques taiwanais à Haïti n’avaient pas atteint les 25 millions de dollars américains. Et aujourd’hui, nous estimons, que quand bien même nous aurions mis à jour la corporation économique taiwanaise en la majorant des $150 millions en prêts promis pour “l’électrification d’Haïti” pour la ramener à cent soixante-quinze millions, afin de combler notre manque de data en 2018–cela représenterait encore une pitance aux 4.7 milliards de dollars américains proposés par la République Populaire de Chine, (RPC).

Aussi l’intrusion chinoise représente-t-elle un outil de négociation placé dans les mains du gouvernement haïtien afin de trancher responsablement et efficacement avec Taipei, et par extension, Washington qui est aussi concernée par la compétition rouge. Taïwan devrait améliorer, sinon, reconsidérer totalement sa coopération avec Haïti: plus de promesses sans avenir, plus de participation à la culture de la médiocrité et de la pauvreté. Il est temps d’aider réellement Haïti à se développer. Pareillement à la RPC, offrez-nous quelque chose de tangible, de substantielle, équivalente à l’offre chinoise.

Refuser–pour une quelconque raison diplomatique ou politique–une si grande opportunité de faire tant de bien à un pays qui confronte toutes sortes de calamités, est une grave décision. En tournant le dos au geste chinois pour marcher sur le faste de Taïwan au son de la trompette, le Président Jovenel Moise pose un acte audacieux et périlleux à la fois: il place une pierre de touche dans la relation haitiano-taiwanaise en mettant au pied du mur la bonne volonté de la République de Chine qui n’aurait qu’à délivrer et du même coup risque son avenir politique et celui du parti qui l’a engendré. Car Taïwan pourra-t-il vraiment aider Haïti à sortir de son marasme économique? Actuellement, si l’on s’en tient à l’état déplorable d’Haiti, Taïwan a achevé tres peu pour ce pays. Et avec une concentration sur son Forward-looking Infrastructure Development Program, un budget déficitaire de NT$ 94.6 milliards et des dettes gouvernementales qui attendront NT$ 79 milliards en 2018, on est en droit de douter de la capacité actuelle de Taipei d’honorer ses futures promesses. Et l’opposition, qui n’a pas les yeux dans sa poche, en a pris bonne note; le peuple haïtien, quoique gravement malade, n’est pas encore mort. On s’en souviendra! »

Le docteur Pierre Yves Roy se passe de présentation dans la communauté haïtienne de New York. Je tenais à partager la teneur de son article tant que j’ai trouvé qu’il était édifiant. Le président Jovenel Moise n’a pas vraiment de couilles pour tourner le dos à Taiwan et embrasser la Chine Populaire. D’ailleurs, il a pris le soin de parler à Marco Rubio, le sénateur américain de la Floride qui fait du lobby pour le Taiwan. Cette histoire qui veut faire croire que les Etats-Unis d’Amérique seront opposés à ce qu’Haïti coupe les liens avec le Taiwan et établit des relations diplomatiques avec la Chine Populaire ne tient pas puisque la République Dominicaine vient de faire un coup de maitre. Comme analyste politique, j’aimerais apporter au débat un peu de lumière et orienter les politiques à prendre de bonnes décisions et à faire le bon choix. Si Jovenel Moise refuse de marcher dans la direction de la Chine Populaire, ce sera un manque à gagner pour son administration et pour le pays en général. Je crois que ceux qui rêvent de détrôner le PHTK devraient commencer à réfléchir dès maintenant sur ce dossier. Haïti a beaucoup à gagner avec un pays comme la Chine Populaire, deuxième puissance économique mondiale. Le secteur démocratique peut se rallier autour de ce bras de fer entre le Taiwan et la Chine Populaire.

Le secteur démocratique n’a qu’à s’unir autour d’un leader responsable et espérer que l’argent pour démarrer avec des investissements d’envergure au pays viendra d’un potentiel partenariat avec la Chine Populaire. Les bandits légaux sont menés comme des enfants par les Etats-Unis d’Amérique. Si la République Dominicaine qui bénéficie plus largement du capital américain peut nouer des relations diplomatiques avec la Chine Populaire et pourquoi pas Haïti. Même quand un homme comme Michel Martelly finirait par retourner au pouvoir, il se trouverait dans la nécessité de laisser tomber le Taiwan. Haïti n’ira nulle part avec le Taiwan, car comme l’a déjà montré Pierre Yves Roy dans son texte, l’économie du Taiwan n’est pas assez forte pour concéder des prêts de milliards de dollars à un autre pays.

L’opposition haïtienne qui n’existe presque pas ne doit pas seulement penser au « rache manyòk ». Elle doit à présent mettre le cap sur le débat économique, sur le développement endogène. Elle doit faire appel à des experts en développement qui peuvent mettre en place un modèle de développement sur 25 ans et ainsi avec des pays comme la Chine Populaire, nous pourrons démarrer ce plan et permettre à la majorité nationale d’essouffler un peu. Tout ce dont le peuple haïtien a besoin aujourd’hui c’est de l’emploi ; la possibilité de gagner son pain en travaillant. Seul un pays comme la Chine Populaire peut mettre tout Haïti en chantier.

Je suis d’avis que nous n’allons pas entrer tête baissée dans une coopération avec la Chine Populaire. Comme grande puissance, la Chine Populaire peut nous aider avec le lobby sur l’exploitation de nos ressources. Haïti a besoin d’un pays qui pourra l’aider à faire le contrepoids avec les Etats-Unis d’Amérique qui le considère comme sa basse-cour et qui ne fera rien pour l’aider vraiment à sortir du marasme et à se développer. Nous avons marre des faux espoirs. Le soleil luit à l’horizon et l’horizon aujourd’hui n’est nul autre que la Chine Populaire. Si j’ai un apport que je peux donner aux bien-pensants en Haïti c’est de les aider à comprendre la possible coopération entre la Chine Populaire et Haïti et comment faire pour tirer leur épingle du jeu. La République Dominicaine est en train de renforcer sa position dans la Caraïbe bien sûr au détriment d’Haïti. Ce qu’il faut à nos hommes en Haïti c’est le courage. Nous n’avons rien à gagner à suivre les Américains dans leur dictée piégée consistant à embrasser le Taiwan. Nous avons tout à perdre si nous continuons à nous laisser berner par le Taiwan et les Etats-Unis d’Amérique.

Depuis 2012 la Chine Populaire fait les yeux doux à Haïti. Haïti doit rattraper le train avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons un pays à construire et nous devons marcher avec les pays qui sont prêts à investir dans nos infrastructures, notre économie, le secteur d’énergie, le secteur d’éducation, le système de santé, l’agriculture, l’agro-industrie et la manufacture. La Chine Populaire peut bien se servir de la main d’œuvre haïtienne pour produire des biens en Haïti. La question est de trouver des connaisseurs qui sont capables et qui sont en mesure de négocier avec une grande puissance comme la Chine Populaire.

Le moment est venu de prendre des décisions censées. Les Haïtiens doivent savoir ce qui est bon pour eux et ils doivent s’unir pour sortir du joug de l’impérialisme américain. Si les Etats-Unis d’Amérique avaient la volonté de bien faire pour Haïti, nous serions déjà loin. Par racisme, ils ont aidé les Dominicains à nous surpasser pour pouvoir mieux nous exploiter et nous avilir. Nous devons tenir tête à nos ennemis. Le moment est venu de donner carte rouge à ces dirigeants qui sont placés au pouvoir par nos ennemis de l’extérieur et de l’intérieur pour nous tenir dans la misère et dans l’esclavage moderne. Nous disons vive Haïti et vive la coopération Haïti-Chine Populaire. Nous aurons à rencontrer les partis politiques les plus structurés pour les éduquer sur ce dossier, car ce serait un manque à gagner si nous laissons passer cette chance.

Nous savons que ceux qui bénéficient des miettes taïwanaises depuis plus de trente ans jouent pieds et mains pour tenir Haïti loin de la Chine Populaire, mais nous ne sommes pas des imbéciles et le peuple haitien sait ce qu’il veut. Le moment est venu de relever le défi de l’unité entre les Haïtiens. Rallions-nous une fois pour toute pour embrasser la Chine Populaire. Faisons de notre devise : Liberté, Egalité, et Fraternité notre boussole tout en embrassant notre motto l’Union fait la force. La Chine Populaire, avèw Ayiti ap mache! Que vive Haïti!


Kerlens Tilus 06/02/2018 Futurologue/ Templier de Dieu/ EcrivainSnel76_2000@yahoo.comTel : 631-639-0844

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